L'albatros

[post scriptum]

Ces quelques vers ont été écrits par des adolescents inspirés d'une joyeuse colonie ...

Fendant l’écume, le navire délaissé
Aux griffes cruelles, s’engouffre pour blesser,
Pour sécher, la brise sensible du matin
Qui habille de goutes perlées mon satin.

Fondant la brume, if flottant. Tes ailes légères
S’échappent, lassées, de la voile ténébreuse.
L’horizon insondable de la mer suggère
L’idole indolente, les nuées orageuses.

Chant strident perce la proue, la monotonie,
La vague. Ailes charmantes, douce mélodie,
M’arrachent vers ce cri, vers ce songe sans chair.
Idéal tant désiré dérivant sur l’air.

Mes mâts figés dans l’eau, sans ancre, je rejoins
Suavement l’envol, l’albatros reconnu.
Les astres nouveaux, les rêves perçus au loin
S’ouvrent. Majestueux taille l’azur, les nues.

[Frédéric Prunier]

ya du bon, j'aime bien.
il y a de belles images qui tiennent la route (ou plutôt ici la barre !!)

ce qui n'a rien à faire dans ce poème, c'est l'allitération... songe sans chair...