Sarments inutiles

[Marvejols]

..............Les sarments inutiles

Douceur à vingt ans au parfum de son cou
M’allonge sur l’été, le soleil adore ses blés.
Dans une soie pour les autres
Elle sourit, elle m’échappe
En de petits seins de liberté.
Ses yeux ont des rayons que j’ai perdus
Et qui vont ailleurs.
Les filles à l’été sans le savoir
Chuchotent des serments d’automne
Et brûlant à mon feu
De sarments inutiles
Je m’éteins de la beauté du monde.


..................................Marvejols

[Frédéric Prunier]

salumarv,

un ptit coup d'mou dans la corde à noeud ?

au niveau de l'écriture
les tournures de phrases me ferment un peu les portes du sens, pour moije lecteur simple curieux passant par hasard
et j'ai un peu de mal à m'ouvrir des horizons persos qui me raconteraient un peu de ma propre histoire...


amitié àtoi

[Pascal-Claude Perrault]

Obligé de lire plusieurs fois ce poème (heureusement qu'il est court) pour en saisir le sens, compte tenu des formulations syntaxiques, et le l'agencement des idées. Exemple :

Je m’éteins de la beauté du monde.

[Janis]

Passant aussi par hasard et lisant le premier qui vient
Je m'étonne mais j'aime bien
sauf que le rythme me dévarie un peu
mais plusieurs tournures me conviennent tôtafait

en tout cas, les gars, moi j'ai compris le propos
lalalalalère

[Invité]

Jeux de mots point trop vilains.
Moi aussi j'ai compris, enfin je crois.

[Invité]

Tu devrais oublier les minettes et t'intéresser aux femmes de ton âge. Crois-moi, tu as tout à y gagner.

[Janis]

Valà, t'as compris comme moi

[Marine]

C'est drôle j'y vois plutôt l'amour d'un père pour sa fille par exemple !
"Notamment ses yeux ont des rayons que j'ai perdus" ; je trouve qu'il y a la tendresse d'un père de voir encore l'innocence dans les yeux de sa fille
Et j'aime bien le retrait du dernier vers

[Janis]

ah oui marine, pas faux !
lui seul le sait

[Marvejols]

On a le droit à tout et son contraire (pas faux sans doute) et même à la leçon de morale, ce qui est plus inattendu. Cher PCP je ne comprends pas que tu ne comprennes pas: on ne peut donc pas mourir doucement, à petit feu, en admirant les beautés d'un monde qui, l'âge avançant, de plus en plus vous échappe, ou auquel on échappe de plus en plus ?

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