Poème aux Jeux Olympiques

[Lary456]

Il m’arrive parfois qu’un homme plein d’allant
De charme et de beauté, de force et de vigueur
Qu’un Athlète impétueux, un battant, un boxeur
Quittant son empyrée me regarde éblouissant.
Pour sûr tendant la main vous sentez un écran,
Car ce n’est que de loin sur un téléviseur
Qu’ils daignent épargner aux nuées d’admirateurs
Le dédain coutumier qui les change en néant.
Oui, devant des Millions, ils peuvent concéder
Un geste, quelques mots, voire même un baiser
Lancé du bout des doigts aux rangs des caméras.
Et du coup sur l’écran je m’empresse à courir
L’étreindre plein d’ardeur tant qu’ils sont à sourire
Car qui sait quelque jour si l'un d'eux n'en voudra ?

[David]

Bonjour,

C'est pas très net au niveau du passage singulier/pluriel pour le/les athlètes :

"Et du coup sur l’écran je m’empresse à courir/L’étreindre plein d’ardeur tant qu’ils sont à sourire"

Ça dirait : je m'empresse à courir l'étreindre (l'athlète) sur l'écran, et après vient un pluriel.

Sinon, c'est plein d'humour, un athlète plein d'allant ou "Pour sûr tendant la main vous sentez un écran,", lol, dommage, vivement la 3D

[Marvejols]

J'aime bien et l'on sait comme les poèmes d'actualité, ou "sociétaux" (ou tarde), sont matière à se planter royal. Je trouve judicieux d'avoir mêlé l'écran au milieu de l'image -cela justifie l'irruption momentanée du pluriel (le sens va de l'individu au groupe pour revenir à l'individu).
Je vous ai Larry456 une dette: en effet j'ai grâce à vous pondu un texte (genre épickératatam) de 28 vers (je à m'en faire fouetter) sur le thème coubertien. y a qu'i m'bassinent avec leur chaudron à télé. Quand je pense qu'il y a des mecs, des jeunes, qu'i pour faire the Best et win i' s'EPOïsent sans peur du ridicule qui tue (peuvent-ils encore après ça regarder leur mère et leur nana droit dans les yeux? le capitalisme télévisuel est vraiment une pourriture, et je pense aussi à tous ces gangsters des labos qui vrombissent comme es mouches autour des zath let me down pour leur refourguer leur cam d'enfer).

[Contenu sponsorisé]