Poème aux sites de rencontres

[Lary456]

Fuyez pauvres Amants, les sites de rencontres
Que l’on voit sur le Net, appâtant l’esseulé
Chacun court, et s'inscrit, tout heureux d’espérer,
Que croit-on qu’il arrive alors à votre encontre ?
A peine à de plus beaux cœur battant l’on se montre
Qu’ils vous envoient pleurer tout nus qu’ils aient semblé
Ils n’ont qu’un clic à faire et vous voilà jetés,
Oui ces sites souvent à l’enfer en remontrent :
Rien jamais ne servit mieux les choix de l’élite
Plus belles et plus beaux toujours peuvent frayer
Sans jamais se mêler aux ballots moins dorés.
Et ceux-ci que font-ils en tout sens qui s’agitent ?
Ils vont de « désolé » en « bonne chance à toi »
Cent fois plus seuls encor qu’ils n’étaient sans cela.

[Frédéric Prunier]

voici voiça ce qu'à cause de vos écrits je perds mon temps en couennerie

la princesse traîne en sa robe
son histoire et ses casseroles
ainsi dans son rêve se dérobe
l'amour s'enfuit, en farandoles

elle est une belle droite rigide
de belle cassante et bel idéal
elle attend d'un ciel trop vide
amant l'idolâtre, heureux féal

l'immense soleil juste pour elle
l'esclave au bonheur si parfait
à ses pieds sera tant satisfait

tout lui donne s'il dit que belle
soumis parfait l'objet du plaire
et sa vie elle sera propriétaire

sincère amitié

[Invité]

voici voiça ce qu'à cause de vos écrits je perds mon temps en couennerie

Des couenneries comme ça, on en redemande
Tonton Frédéric n'est jamais aussi bon que quand il versificote
On dirait du Mallarmé, le sens de l'humour en +

[CROISIC]

Délicieuses couenneries, croquantes, craquantes. Un vrai conte de fée !

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