Où est-ce ?

[post scriptum]

Au fond à gauche,
Ferme tes yeux et tu verras,
Loin des doutes et des reproches,
Ferme tes yeux, tu iras.

Là

Tu reconnais cet espace
Que depuis toujours tu côtoies
Mais les vents t’amènent, hélas,
Au creux sec, sous le sombre toit.

Parfois si loin, parfois si près,
Cime perchée, arbre fidèle,
Bercent le dormeur dans le pré.
Tu espères, songes et scelles

Ce phare.

Humus frais, bleu cresson,
Herbes hautes, vivre ce vœu
Caché, protégé des moissons.
La prairie sauvage et sans nœuds

Borde ton âme. L’esprit déborde
Et anime ton corps, rêveur,
Ton cœur. Orpailleur aux cordes
Etirées, tendues vers l’ailleurs,

Là

Au fond à gauche,
Ferme tes yeux et tu verras,
Loin des doutes et des reproches,
Ferme tes yeux, tu y vas.

[Manon Lunalice]

Quelle douce et belle énergie !
Le début est peut-être un peu long mais cela crée une sorte de suspens (les images et sensations sont plus longues à venir).
"ce phare" est nécessaire ?

"frais, bleu cresson" ==> le dormeur du val mais c'est pas grave.

En vous lisant j'ai eu l'impression d'être dans un disney(faut dire que j'écoute actuellement de la musique un peu filmesque), l'ambiance, l'envie.

"Humus frais, bleu cresson,
Herbes hautes, vivre ce vœu
Caché, protégé des moissons.
La prairie sauvage et sans nœuds

Borde ton âme. L’esprit déborde
Et anime ton corps, rêveur,
Ton cœur. Orpailleur aux cordes
Etirées, tendues vers l’ailleurs,

Là"
J'ai trouvé ces vers très porteurs d'espoir et rassurants. Ca me fait le coeur qui grandit.