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Trilogue

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Message  michel Dim 26 Aoû 2012 - 22:16

Pour savoir ce que serait la société post-capitaliste il suffit d’observer les classes de maternelle : chaque enfant joue de son côté, et tantôt l’un d’eux se lève et attire les autres vers un jeu qui lui a paru être plus intéressant que tous, mais chacun retourne aussitôt ensuite à son petit jouet favori ; et tantôt au contraire, l’un monte un coup contre les autres jusqu’à ce que, d’épuisement, ils n’en peuvent plus de se courir derrière ou de se taper dessus, ou que d’incrédulité ils n’y prêtent plus que vaguement attention. La société post-capitaliste serait comme l’Enfance du monde, qui serait pourtant peuplé uniquement de surhomme, mais justement, il n’y a que les hommes qui rêvent encore de redevenir l’enfant qu’ils ont été, qui a autant de rapport avec l’Enfance du monde que « le chien animal aboyant avec le chien constellation céleste ». Elle serait comme le lieu d’un soleil levant permanent, à l’opposé de l’ouest perpétuellement crépusculaire, la société post-capitaliste ; elle est à l’est, au pays du soleil éternellement levant, et où il est midi tout les quart d’heure, Midi-Minuit tout les matins, le pays du Non-Agir, de l’inactuel absolu, où Spinoza, Nietzsche et Lao-Tseu apprendront qu’ils étaient comme les jumeaux Dogons, la trinité de l’Unique vrai fils de Dieu sur Terre : l’internel Enfant.

Ainsi donc l’on voit qu’accompagner le capitalisme sur sa ligne d’abolition virtuelle n’est pas très recommandable.

Car il faut concevoir la société post-capitaliste comme composée de trois hommes seulement, les trois derniers hommes qui sont comme les trois figures du surhomme : et qui ne s’entendent pas : Nietzsche par exemple reprochant à Spinoza de tisser ses toiles à nexus sans substance partout, et de rire de ses combats d’araignée ; et inversement, à Lao-Tseu, d’être pire que Schopenhauer, qui n’était que l’exemple de la révolté contre son temps, mais pas de tout les temps, bien qu’il ait eu cette tendance orientale d’abolir toute volonté ou de l’inactuel absolu. Et Spinoza rétorquerait à Nietzsche : voilà où tes surhommes nous ont mené ! à n’être éternellement ou internellement plus que nous trois, mais chacun seul, n’ayant même plus d’homme pour faire une Terre des territoires de la terre ; et des Concepts ou notions communes. Et à Lao-Tseu, Spinoza ne dirait rien, car il le laisserait vivre selon sa complexion, pourvu qu’il le laisse vivre selon la sienne ; ce qui est le cas, puisque Lao-Tseu ne les regardes tout deux même pas, lui, le Vieil-Enfant. Nietzsche serait l’affect originaire, Spinoza le Concept internel, et Lao-Tseu le percept de la Terre éternellement à venir.

michel

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Message  cft Lun 27 Aoû 2012 - 10:58

Je m'excuse par avance pour ce commentaire sans prise de gant mais je n'ai pas trop le temps là.

Je n'ai pas pris de plaisir à lire ce texte et de toute façon je n'ai pas compris grand chose.

cft

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Message  Invité Lun 27 Aoû 2012 - 20:58

Stune blague ?
Elle est ... presque drôle !

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Message  Invité Mar 28 Aoû 2012 - 4:31

Je m'excuse par avance pour ce commentaire qui peut donner l'impression que je te cire les pompes.
Mais je me suis bien marré.



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Message  Frédéric Prunier Mar 28 Aoû 2012 - 6:18

il pourrait y avoir matière
dans ce texte

pour cela,
il faudrait déjà accepter comme une vérité universelle le point de vue de départ de ce texte
à savoir que son auteur définit le monde dans lequel nous vivons comme un monde "post-capitalisme"
chose auquel le lecteur moyen est en droit de lui répondre:
es-tu certain que nous y soyons déjà ??... ou... es-tu certain que nous y soyons encore ... ??

donc
à partir de cette affirmation,
qui est
comme sont toutes les croyances que les croyants considèrent comme Vérité Absolue,
une supposition et rien d'autre qu'une supposition,
l'auteur
tente une réflexion qui me semble dérivée du vieux combat Rousseau / Voltaire
(voilà comment moi, je pressens le fond de l'histoire)

au niveau de l'intention, cela pourrait ne pas être inintéressant

par contre
le tourne en rond du dernier paragraphe
pour le commenter
il me faudrait avoir lu l'intégralité des trois auteurs cités
et que Michel, tu nous as emmêlé dans ta pelote d'écriture
la lecture de ces trois philosophes est peut-être parfaitement digérée,
mais je lis, personnellement, cette digestion comme si elle provenait d'un tract partisan quelconque
(et il n'y a rien de plus faussement digéré qu'un tract de partisan)

pourrais-tu, cher Michel
me résumer en quelques lignes simples
le fond de ta pensée
afin que je vérifie si j'ai bien compris le sens où le vent de ta pensée voulait m'orienter

une ligne par paragraphe me serait parfait,

bien à vous,
amitié
Frédéric Prunier
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