C'est insupportable

[Kilis]

C’est insupportable


C’est insupportable,
Vous savez…
Cette attente… ce long moment…
Perdu.
Perdu.
Perdu.
Noir sur blanc,
Perdu.

Le nom de l’île.
Le nom de l’île aussi.
Perdu.
Noyé.
Noyé dans l’eau autour.

C’est insupportable.

Faut se méfier.
Toujours.
Toujours.

Parfois un camion, un avion, un rayon…
Déboule.
Qu’on avait pas vu.

Une embuscade s’avère.
Et vous chope.
Hop !
Fatale issue.
Biscornue.

[michel]

J'adore ! J'aime le ton général qui se transforme d'ailleurs au cours de la lecture. Il y a un grande musicalité des mots de ce texte et tu pourrais presque le chanter. Mais pour caractériser un peu mieux ce ton, j'dirais que c'est un ton très frais et fruité, c'est à dire sucré, doux et bon, mais légèrement acide sur les bord, haha!, comme le sucre sur le bord d'un verre de jus d'orange au bord de la plage d'un ile déserte, sous les palmier. Bon jmemballe, mais j'espère que tu vois... Bref j'ai bien aimé merci beaucoup, style printanier je vais t'appeller

[Invité]

Ce poème donne l'impression d'être en équilibre entre la mémoire et l'oubli, l'inconfort aussi de devoir être sur le qui-vive, tout le temps, pour éviter de sombrer.
Enfin... c'est ce que j'ai éprouvé.
Et les répétitions accentuent le désarroi exprimé.

[Janis]

J'entends samuel beckett dans cet effacement, ces bribes, l'humour en plus
j'aime beaucoup ce que tu écris kilis
je me souviens du vélo !

[Maryse]

J'ai bien aimé.
Oui! Faire gaffe!

[Lucy]

Excellent ! Léger, mais pas tant.

[Invité]

Kilis, ça me fait penser à des ombres chinoises...

[Phylisse]

Je ne sais quoi dire, sauf que...

Sauf que ça me touche quelque part, je ne sais où, comme un appel.

Il y a de la puissance et de l'émotion dans tes mots Kilis, et je pense que la construction du texte et les répétitions y sont pour beaucoup.

[Invité]

Bon toi, je t'avais pas repéré encore, je vais aller en lire d'autres… T'es mon style.

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