Rondeau

[loic]

Rondeau





On vivait simplement sous l’égide du puits

Chemin de l’Arbousset empierré de marmailles



Un lacis de ferrailles ensuqué de carbone

Le chant d’une fanfare, poussiéreuses antiennes



Et le chemin des hommes, un cabas sous l’aisselle

Vers de rondes époques dans le tau des fumées



Le rondeau des berlines sur les plans inclinés

La fosse du Ricard cheminante à la veine



Et ces grands chevaux bis, aveugles aux galeries



Ici le verbe est mort car il ne sert en rien

D’affubler ses remords



De ce jour imbécile, où courant vers la gare

Nous croisâmes nos pères, une toute dernière fois.

[Pascal-Claude Perrault]

Deux choses que je ne comprends pas bien :

empierré de marmailles

le tau des fumées

[Frédéric Prunier]

loic,

les images sont là, bien campées et présentes
je la vois la photo du grand-père
dans son cadre aux trous de vers
et son verre cassé par terre
sur mon stand de brocante
quand on joue à touché-vendu... il repart avec, tu paries ?

mais il me sonne un peu en "redîtes" d'ambiance
une roue libre de ce que tu as déjà décrit.

[Maryse]

En voilà encore un que je n'avais pas vu!
Du pur loïc.... J'adore!
Le choix des mots
Toujours pour moi sublime

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