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D'après la première épitre aux Corinthiens

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Message  Nathanaël Zenou Dim 30 Sep 2012 - 2:24

Songez à l’éléphant, observez le moustique :
Ces deux êtres vivants, d'un regard empirique,
Témoignent à eux seuls de la divinité ;
Mais l’incroyant contemple avec un œil sceptique
L’étendue de la terre et son activité.

L’infiniment petit et l'infiniment grand,
Si tant est qu’on n’ait pas un esprit dénigrant,
Suffiraient pour avoir toute la foi du monde;
Quand l’homme est résolu à douter du flagrant,
Il fait de son néant un corps obscur qu’il sonde.

Or en Dieu sont la vie, l’être et le mouvement,
Ils le sont tous les trois (quoique indivisément
Lui appartienne tout ce qu’il y a sur terre).
Et la Création en son achèvement,
Le montre sans détour sans l'ombre d'un mystère.

Car chaque Être sait bien QUI Il EST par Essence,
Chaque fleur, chaque insecte a cette connaissance :
L'homme ne perçoit plus son pur diapason.
Sous ses lauriers d’orgueil il marche dans l’errance,
Se flattant d’être libre il bâtit sa prison.



Nathanaël Zenou

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Message  Invité Dim 30 Sep 2012 - 14:27

Bonjour.
J'avoue que je n'adhère pas du tout au propos, notamment sur le fait que l'infiniment grand et l'infiniment petit suffiraient à nous faire croire en dieu, et pire encore, que le fait de ne pas accepter cet argument proviendrait automatiquement "d'un esprit dénnigrant" (j'avoue que ça me choque assez) ; ou sur le fait que chaque être sait qui il est par essence... L'homme ne le sait pas, et c'est le plus intelligent, il faut croire, alors...

Mais je ne voulais pas entamer un débat théologique, juste parler de la forme de ce poème. Ça a vraiment de la gueule, je ne suis pas allé voir l'épitre en question, je ne me centre que sur ce texte, et j'avoue que le mélange dialectique-poétique est très réussi. Je tique juste sur la tournure "Si tant est qu’on n’ait pas"

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