Re: Ça

post scriptum Mar 9 Oct 2012 - 17:02

Ca claque,
Ca ronge,
Ca cogne,
Ca cloche

Tel un cri.

Le caillou
Ricoche
Sur cette eau sans repos,

Les songes.

Ces coups et ces caresses cassent
L’étendue
Muette qui fige
Puis chasse les peurs,

Les vestiges.

Dans le silence, ils se glacent.

Sombres profondeurs au liquide
Endormi qui nie le réel
Voyant son creux passé, mortel.

Froid refus du courant, du fluide
Qui veille.

Mais
Ca,
Eveilla
L’existé.

Son lit couvert de galets gris,
L’onde agrippe la jetée,
Désarme enfin sa torpeur,
Délaisse enfin ses Idées.

Rouge couchant.
Renoncement.

Lueur.

Secs craquements,

Vive
Réalité,
Maintenant
Acceptée.

Maryse Mer 10 Oct 2012 - 9:45

Ben! Ca claque, ça ronge, ça cogne!
Mais ça cloche pas!
Car bien aimé

Polixène Jeu 11 Oct 2012 - 9:59

En cliquant sur le pseudo d'Alex , tu as les signes nécessaires, tel que : Ç ...

Spoiler:

Donc ça vaut le coup , ton texte mérite d'être mieux lu .

J'aime beaucoup ce mélange de percussions et de frottement, de glissés. L'ambiance est bien rendue.
Est-ce volontaire, ce bloc compact qui déséquilibre l'ensemble ?

Sombres profondeurs au liquide
Endormi qui nie le réel
Voyant son creux passé, mortel.

Tu te fais rare ces temps-ci.

Frédéric Prunier Jeu 11 Oct 2012 - 14:55

je dis oui à tout le début

un peu moins à partir d'ici:

Son lit couvert de galets gris,
L’onde agrippe la jetée,
Désarme enfin sa torpeur,
Délaisse enfin ses Idées.

Rouge couchant.
Renoncement.

Lueur.

Secs craquements,

Vive
Réalité,
Maintenant
Acceptée.

je dis oui à tout le début parce que même si les images sont "très courtes" j'en suis l'histoire. Pour la fin, la notion des pensées intérieures de l'auteur me reste abstraite... exemple pourquoi les secs "craquements"... un galet, même en ricoché.. craque-t-il?

Rêvelin Ven 2 Nov 2012 - 7:39

Limite j'me dis qu'il y a encore trop d'mots.

le "Tel" du début par exemple, j'pense qu'on peut l'enlever.
Quand on peut éviter les comparaisons en poésie c'est mieux, les mots choisissent leur manière de s'accoupler, qu'ils s'entrechoquent ou fusionnent on le sent bien sans un tel.

Et après on pourrait aller plus loin
(coups caresses cassent ...)
mais c'est un parti pris
à vous d'voir : )

post scriptum Sam 13 Juin 2015 - 10:58

CA

Ca claque,
Ca ronge,
Ca cogne,
   Ca cloche

Tel un cri.

Le caillou
Ricoche
  Sur cette eau sans repos,

Les songes.

Tape

Pluie,

Coups Caresses cassent

L’étendue muette,

Les plis,
Qu’en silence, lentes, gouttes déposent.

Sombres profondeurs au liquide
Endormi
Refoulant, regorgeant,
Peurs primaires, mes amies.

Houle roule contraire,
Contre courant et fluide espère.

CA,
Claque,
   Cogne,
Eveille

L’existé.

Son lit couvert de galets gris,
L’onde agrippe la jetée.

Se désarment,
Se délient ses ancres, ses fonds, ses Idées.

Houle roule contraire,
Contre courant et fluide espère.

Rouge couchant,

Renoncement,

Lueur,

Secs craquements.

CA,

Vive
Réalité,

Maintenant
Rive
Acceptée.

Loreena Ruin Sam 13 Juin 2015 - 11:10

C'est nul et sans intérêt (humour) !

Honnêtement, j'apprécie la nouvelle forme que vous proposez, qui ricoche beaucoup plus, et fait de l'écho. J'avais aimé le poème original aussi, avec ses sonorités recherchées, mais il prend une réelle ampleur par le jeu graphique.

Je regrette du coup que tout le texte ne soit pas travaillé dans ce sens (ce qui n'empêche pas des passages alignés normalement ou regroupés) : finalement, le passage "centré" à partir de "Sombres profondeurs...", même si la forme à son intérêt, paraît inabouti par rapport au début : il semble figé et en décallage face au parti-pris global. Je suis certain qu'il y a quelque chose à faire, encore, avec ce poème : la matière est là, il n'y a plus qu'à travailler encore la forme, pour lui donner plus de sens. (Personnellement, c'est une partie que j'apprécie, mais c'est aussi la plus casse tête car parfois, on "sent" qu'il faut mettre là, mais on ne sait pas trop pourquoi, et d'autre fois on voit qu'un mot est mal placé, mais on ne sait pas comment le mettre à sa place...)

Loreena Ruin Sam 13 Juin 2015 - 11:12

*a son intérêt, certaine, d'autres

Pussicat Ven 19 Juin 2015 - 9:09

J'aime ton écriture qui claque et ricoche, vive... j'ai l'impression d'un avant et d'un après, le déni d'une réalité puis l'acceptation d'une réalité... mais j'ai aussi cette impression que la seconde partie a été écrite après, comme rajoutée... ce n'est qu'un ressenti... pour moi, le texte avait sa fin à :
"Mais
Ca,
Eveilla
L’existé."
Je n'ai pas accroché à la seconde partie de ton texte. Je ne retrouve plus cette vivacité, cette nervosité qui le traversait jusque : "L’existé.".
C'est peut-être voulu, pour mettre en forme ce "Renoncement", cette acceptation de la réalité qui passerait par un changement de style. Je me méfie des majuscules : "Idées/Réalité".
Cette nouvelle mise en page est un plus...
Quant à la longueur du texte, je partage l'avis de Rêvelin... mais je suis bien mal conseillère sur ce coup.
J'aime !

Sahkti Ven 3 Juil 2015 - 8:39

Ca ou Ça ?

Remplacement-correction sans souci, si jamais.

post scriptum Dim 5 Juil 2015 - 8:40

Sahkti, c'est bien "ça" mais je ne sais pas faire le "ç" majuscule ...
Mes compétences en traitement de textes sont assez limitées.

Serait-il possible de le corriger ?

post scriptum Ven 27 Nov 2015 - 10:23

Merci pour vos commentaires qui ont modifié cet écrit.

CA
Ca claque,
ça ronge,
ça cogne,
ça cloche

tel un cri.

Le caillou
ricoche

sur cette eau sans repos,

les songes.

Tape

pluie,

coups caresses cassent

l’étendue muette,

les plis,
qu’en silence,

lentes,

gouttes déposent.

Sombres profondeurs au liquide

endormi

refoulant,
regorgeant,

peurs primaires,

amies.

Houle roule contraire,

contre courant et fluide espère.

CA,
claque,

cogne,

éveille

l’existé.

Houle roule contraire,

contre courant et fluide espère.

teverino Sam 28 Nov 2015 - 0:07

Ben dommage le Ça... moi ca me plaisait bien tout ces ca et ca... camarade. Ca claque / Ca cogne/ Ca cloche. Ca vous avait l'allure canaille.
Sinon je crois qu'un clavier ca a une çase avec un ké kédille, ou je ne cais plus lire?

Contenu sponsorisé