Portefeuille
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Portefeuille
Novembre, orange pluie, sol gras,
Bois errant, tête sur le dos,
Feuilles mornes sur les bras.
Lourde marche, talons d’automne.
Grise semelle s’étonne,
Sous feuilles, un os, une résine
Usée, faune ou racine,
Cuir plié patient sur le seuil.
Cueilli, ce pourpre portefeuille.
Feuilles emportées, bras nouveaux
Du crâne rêveur à la poche
Entrouverte.
Nouvelle identité, amour, argent, oiseaux,
Torse bombé. Ni mélancolie, ni reproches,
Sur les paillettes et les plages, être acteur,
Aviateur !
Rouler au creux des rues sensuelles,
Rouges lèvres rondes déroulées
Au sucre vent chaud d’hirondelles.
Voler, les frissons soulevés,
Vitres ouvertes !
Torpeur,
Peau étroite, l’Envieux s’immisce,
Tonnerre crisse, cuir se plisse.
La lampe s’envole,
Faible monde.
Brûlée, ma main contrainte verse
Loin et si près de la peau sombre,
Vide dans ses fuites replis.
Fenêtre aux volets précieux
Effeuille les souffles d’ivresse.
Portefeuille éventré,
L’ombre, sous les pieds, recourbée.
Décembre, blanche pluie, sol vieux,
Dos rond.
Dans les flaques, les cieux herbeux
Bois errant, tête sur le dos,
Feuilles mornes sur les bras.
Lourde marche, talons d’automne.
Grise semelle s’étonne,
Sous feuilles, un os, une résine
Usée, faune ou racine,
Cuir plié patient sur le seuil.
Cueilli, ce pourpre portefeuille.
Feuilles emportées, bras nouveaux
Du crâne rêveur à la poche
Entrouverte.
Nouvelle identité, amour, argent, oiseaux,
Torse bombé. Ni mélancolie, ni reproches,
Sur les paillettes et les plages, être acteur,
Aviateur !
Rouler au creux des rues sensuelles,
Rouges lèvres rondes déroulées
Au sucre vent chaud d’hirondelles.
Voler, les frissons soulevés,
Vitres ouvertes !
Torpeur,
Peau étroite, l’Envieux s’immisce,
Tonnerre crisse, cuir se plisse.
La lampe s’envole,
Faible monde.
Brûlée, ma main contrainte verse
Loin et si près de la peau sombre,
Vide dans ses fuites replis.
Fenêtre aux volets précieux
Effeuille les souffles d’ivresse.
Portefeuille éventré,
L’ombre, sous les pieds, recourbée.
Décembre, blanche pluie, sol vieux,
Dos rond.
Dans les flaques, les cieux herbeux
post scriptum- Nombre de messages : 252
Age : 42
Date d'inscription : 18/11/2011
Re: Portefeuille
Marrant. Au début j'ai pensé qu'il s'agissait d'un brouillon d'idées jetées pêle-mêle, puis j'ai finalement cru comprendre qu'un type avait trouvé un lard-feuilles et se mettait à rêver d'un coup comme s'il avait gagné au loto.
J'ai bon là ?
J'ai bon là ?
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 63
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Portefeuille
Pas de doute, c'est une rêverie causée par la découverte du portefeuille, la peau de chagrin ...
De belles sonorités.
De belles sonorités.
Miguel de Setnavrec- Nombre de messages : 21
Age : 71
Date d'inscription : 20/12/2011
Re: Portefeuille
Oui, il s'agit bien de la découverte d'un portefeuille qui finit par s'envoler ...
Pour plus de clarté, j'ai retouché ce texte.
Je considère ce texte comme une nouvelle publication.
Merci de votre compréhension.
Pour plus de clarté, j'ai retouché ce texte.
Je considère ce texte comme une nouvelle publication.
Merci de votre compréhension.
Cuir de chagrin
Novembre, orange pluie, sol gras,
Bois errant, tête sur le dos,
Feuilles mornes sur les bras.
Lourde marche, talons d’automne.
…
Grise semelle s’étonne,
Sous feuilles, un os, une résine
Usée. Faune ou racine ?
Cuir plié patient sur le seuil.
Cueilli, ce pourpre portefeuille.
Feuilles emportées, bras nouveaux
Crâne rêveur, poche
Entrouverte.
Nouvelle identité, naissance, amour, oiseaux,
Torse bombé. Ni mélancolie, ni reproches,
Sur les plages en paillettes d’or, être acteur,
Aviateur !
Rouler au creux des rues sensuelles,
Rouges lèvres rondes déroulées
Au sucre vent chaud d’hirondelles.
Voler, les frissons soulevés,
Vitres ouvertes !
Torpeur !
Peau étroite, l’Envieux s’immisce,
Tonnerre crisse, cuir se plisse.
La lampe au vent s’envole,
Faible monde.
Main délaissée brûle, recherche
Loin, si près le songe, peau sombre.
Fenêtre aux volets précieux
Effeuille les souffles d’ivresse.
Les feuilles éventrent la peau,
L’ombre courbe sous pieds herbeux.
…
Décembre, larmes Cieux, sol plomb,
Voeux tourbeux,
Dos rond.
Novembre, orange pluie, sol gras,
Bois errant, tête sur le dos,
Feuilles mornes sur les bras.
Lourde marche, talons d’automne.
…
Grise semelle s’étonne,
Sous feuilles, un os, une résine
Usée. Faune ou racine ?
Cuir plié patient sur le seuil.
Cueilli, ce pourpre portefeuille.
Feuilles emportées, bras nouveaux
Crâne rêveur, poche
Entrouverte.
Nouvelle identité, naissance, amour, oiseaux,
Torse bombé. Ni mélancolie, ni reproches,
Sur les plages en paillettes d’or, être acteur,
Aviateur !
Rouler au creux des rues sensuelles,
Rouges lèvres rondes déroulées
Au sucre vent chaud d’hirondelles.
Voler, les frissons soulevés,
Vitres ouvertes !
Torpeur !
Peau étroite, l’Envieux s’immisce,
Tonnerre crisse, cuir se plisse.
La lampe au vent s’envole,
Faible monde.
Main délaissée brûle, recherche
Loin, si près le songe, peau sombre.
Fenêtre aux volets précieux
Effeuille les souffles d’ivresse.
Les feuilles éventrent la peau,
L’ombre courbe sous pieds herbeux.
…
Décembre, larmes Cieux, sol plomb,
Voeux tourbeux,
Dos rond.
post scriptum- Nombre de messages : 252
Age : 42
Date d'inscription : 18/11/2011
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