Rires et fracas

[post scriptum]

Avec fracas, tombent et s’érigent
Au fil du temps, les drôles images,
Cerceau enfance roule se fige.

En fuite, naufrage des âges,
Ronds aplatis, gâteau de feuilles,
Crème noisette, le goût brioche,
Tâche au pli de nos fauteuils
Qui Sentent, braillent comme mioches.

La mort s’enivre, la vie chavire,
Elle peut bien boire,
Tous les moments, effluve et dire,
Saveurs instants si dérisoires
Et si précieux, morts d’un éclat


Au fil du bruit, au fil des rires

Libres, charmeurs, sarcastiques,
Rictus sauveur, rides complices,
Dérision, peine, joie glissent,
Râles soyeux sans temps qui passe.

Pour survivre,
Tu poussas un cri,
Pris ce doux rire fou, et puis
Revivre.

[Pascal-Claude Perrault]

La plupart du temps, cher post scriptum, il faut s'appeler Champollion pour vous décrypter.

[Toncartkt]

revivre pour de bon?
ou sourire de passage?

en tout cas j'ai bien aimé la fluidité , ça swing

bonne vie

[post scriptum]

Avec fracas, tombent et s’érigent
Au fil du temps, les drôles images,
Cerceau enfance roule se fige.

En fuite, naufrage des âges,
Ronds aplatis, gâteau de feuilles,
Crème noisette, le goût brioche,
Tâche au pli de nos fauteuils
Qui Sentent, braillent comme mioches.

La mort s’enivre, la vie chavire,
Elle peut bien boire,
Tous les moments, effluve et dire,
Saveurs d’instants si dérisoires
Et si précieux, morts d’un éclat,


Au fil du bruit, au fil des rires

Libres moqueurs, grinçants charmeurs,
Rictus sauveurs, rides complices,
Joie dérision et peine esquisse,
Râles soyeux sans temps qui passe.

Pour survivre,
Tu poussas un cri,
Pris ce doux rire fou, et puis
Revivre.

[post scriptum]

Quelques changements importants.

Rires et fracas


Avec fracas, tombent, s’érigent,
Toile du temps, drôles images.
Cerceau enfance roule, fige

L’âge repris, fuite naufrage.

Ronds aplatis, gâteau  de feuilles,
Crème noisette et goût brioche,
Taches plissées, feutres fauteuils,

Parfums bruyants et braillent mioches.

Prieurs
Rieurs,

Libres moqueurs, grinçants charmeurs,
Rictus sauveurs, rides complices,
Joie dérision ou peine esquisse,

Râles soyeux sans temps qui meurt.

La vie chavire,

Ce vieux navire

Qui croyait boire
Tous les moments, effluve et dire,
Saveurs d’instants si dérisoires
Et si précieux, morts d’un éclat,
Au fil du bruit, au fil des rires.

Son bois cingla.

Pour survivre,
Tu poussas un cri,
Pris ce doux rire
Fou,
Et puis

Revivre.

[Pascal-Claude Perrault]

Bravo. Une réussite. Un texte qui pourrait fort bien se manifester dans l'actualité de la section exercice. Deux trois adjectifs figurent, cependant, qui ne sont pas excessifs.
Encore merci.

[post scriptum]

Pascal-Claude Perrault, j'ai écrit aujourd'hui "Silence, ça tourne !" pour la section exercice.
Entreprise difficile mais intéressante de se contraindre à rayer de son vocabulaire deux classes grammaticales : adjectifs et déterminants.

Bonne idée d'exercice !

[Pascal-Claude Perrault]

Super, je vais voir ça. (dans un an)


mais je déconne...

[isa]

Pas convaincue, même par la version finale.
Il y a de jolis jeux sur les assonances, mais l'ensemble me semble trop haché à la lecture.
J'accroche plus avec la fin, comme si quelque chose se débloquait au cours de la lecture...

[Polixène]

Je ressens aussi le décrochement de la dernière partie, avec ses adjectifs revenus; sensation comparable à celle qu'on pourrait avoir en revenant à une vue "claire" après s'être forcé les yeux sur quelque chose, ou peut-être avoir fixé des images floues, des photos, les yeux embués. Quelque chose de très intime en tout cas. Oui, c'est l'intimité d'un album de famille qui s'exhale ici, en tons sépia.

[Polixène]

(Je n'ai relu que la deuxième version, puisque tu avais signalé l'importance des modifs.)

[Polixène]

euh la troisième

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