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Un visage différent de soi

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Yoni Wolf
Raoulraoul
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Un visage différent de soi Empty Un visage différent de soi

Message  Raoulraoul Dim 9 Déc 2012 - 10:06

Un visage différent de soi
D’un cheval immense je pris peur je pris peur.
Venu d’où ? Ce cheval comme un marbre noir si épais. Il me faisait peur.
Mais ce n’est qu’un cheval d’enfant et de bois ! prétendaient les adultes.
Dans la cour de ferme on me hissa dessus. De ce temps-là, mes jambes se cintrèrent et mes organes jusqu’au foie remontèrent. Diminué et courbé je fus.
On m’appela le Courbe.
Un cheval de bois çà ? D’où était-il venu ?
Il s’insinuait dans mes jeux. Les filles remarquaient mon corps. Les hommes riaient. Le Courbe ! Le Courbe ! Je n’épousais hélas aucune forme. La fille, la fille, puisque les filles aussi avaient de jolies courbes aussi rondes que ma peur.
Mais les filles n’ont pas peur !
Jamais je n’atteignais mes buts. Je déviais, divergeais avant d’arriver là où la volonté pourtant m’entraînait.
Torve j’étais avec torses guibolles, tout çà à cause d’un cheval !
C’est un ami de l’homme, ce cheval ailé qui ravit l’homme.
J’en ai tué des chevaux. Combien j’en avais tués dans mes cures, sur le divan, à coups de réminiscences, tels des ciels qu’on ouvre sur d’autres ciels qui s’ouvrent.
Mais ma peur était plus vaste. Courbé dès l’enfance, de naissance peut-être. La mère du cheval il aurait fallu… La mère du cheval avec son poison journalier nourrissait mes colères. La dissection d’un cheval qu’on fait avec des scalpels impudiques. De quoi sont constituées nos peurs qui rendent courbe le courage ?
Un cheval immense dans ma tête était venu s’allonger. Il paissait ma velléité. De son encolure dépendait ma vision. Parfois c’était son cristallin que je menaçais de percer d’un pied-de-biche, le couteau des voleurs. Ici résidait le foyer de ma peur que je voulus crever. Mais une source. Et dans cette source toute la tristesse humaine du cheval, infirme, innocent, en quête de son cavalier.
Cravache je pris donc. Sur l’échine courbée de moi-même frappant avec théologiens, philosophes, imprimant dans mes coups leurs volées de vérités.
Beauté, mystère, broutilles ou platitude recouvrant la prairie de mes journées. Dans un soleil de givre. Des hommes forts, autour de moi, avaient marché sous les orages, croyant braver la foudre. La foudre les réduisit.
Je découvris que seule ma peur me grandirait, parce que courbé, j’étais aussi courbé que la terre. Les hommes d’angle finissent toujours par tomber.
J’étais celui qui se courbe, enveloppe, enrobe, entoure, enlace. Le col fougueux des chevaux. Hé toi, le Courbe !
Je me souvenais. Un cheval de bois basculant. Un cheval de trait si large m’émasculant.
Moi, le Courbe, à me courber je devins arc.
Et dans ton cristallin, cheval immense, une raison d’être je cherchai comme un beau désespoir immense.
Sur la prairie le vent soufflait. Mais aucune herbe. Ah ! l’herbe molle et vaincue. Son odeur d’herbe. De cette essence je m’étonnai. Dans les yeux d’une vieille femme devant son isba, je recueillis sa lumière. Suffisante. Dans les limbes, mais suffisante pour comprendre.
Lorsque j’arrivai au bord du cratère d’acier des villes… ascenseur je pris. Du ventre au sommet j’allais. Si des pannes stoppaient l’ascension, qu’importe. Une odeur d’herbe simplement. Et alors, couché sur lui, mon cheval avançait. Par delà les gratte-ciels.
Mon cheval avançait. Et il me fit faire détour. Revisita mon ancien temps. Le temps des Si. Si moins de peur en ce temps-là ne m’avait courbé. Si étalon j’avais pu être. Si la crinière des événements j’avais su torsader. Si j’avais fait alliance tout de suite avec une Françoise, travailleuse, gnostique, si j’avais mieux contribué à l’histoire de ma France. Mon cheval avançait. Mes pieds par les siens touchant hélas l’irréversible. Mon cheval avançait s’arrêtant. Un presbytère au muret de pierre se dressant. Ma nourrice allant au presbytère où elle me conduisait. Là, pilules de catéchèse on me servit. Le sacristain s’envolait avec ses cloches. Mon cheval opina de la tête. Les chevaux sont attentifs aux voix célestes.
Je tirai aussitôt sur le mors. Il eut grande douleur. Je m’excusai devant ma nourrice. Le plateau eucharistique chuta. Les pilules saintes partout entre les pattes du cheval. Je m’enfuis.
– Tu ne henniras point !
S’essuyant le museau, Cheval me répondit :
– Tu regrettes ?
– Des regrets en fumée, par les cheminées de l’enfance oui.
– Tu as honte ?
– De mes ignorances oui.
– Si tu devais revivre une nouvelle fois ?
– Tu délires Cheval !
– Une nouvelle fois…
A bride abattue dans le pays. Le mors aux dents. Traversions alors des arpents entiers de conscience. Forêt. Désert. Marécage.
Mon cheval poursuivait :
– Je voudrais te renverser.
– Impossible.
– Tu ne rêves plus cavalier ?
– Je rêve mieux.
– Tu m’aimes cavalier ?
– Tu es ma monture. Comme une monture je t’aime.
Nos paroles se perdirent, gazeuses, aériennes. Leur qualité douteuse. Cette liberté de moineau entre lui et moi qu’on sentait. Vous savez ? Cet immense cheval que plus rien ne considérait. Pas même moi. Rien. Dans les rues on passait et rien d’autre n’était. Qu’un ordinaire passage.
– Tu veux boire ? je lui dis.
– Arrêtons-nous. Buvons, fit le cheval.
J’allais ainsi où je n’avais jamais été. Dialoguant avec ma peur.
Nous bûmes confondus dans la foule. Entre cailloux, pavés, bitume, herbes folles.
Nous bûmes. L’eau était impure.

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Message  Invité Dim 9 Déc 2012 - 11:41

C’est un beau texte avec un souffle de liberté, épique, mythique, qui ouvre, fracasse les horizons.
J’aime beaucoup la manière de conter, la façon dont le Courbe surmonte et vainc, par la grâce de la pliure (et non de la brisure), ce qui l’effraie pour en faire un allié dans et vers le rêve, le fantastique, la liberté.

La progression est réussie, d'abord l'enfance timorée, et puis la réflexion et la façon dont l'avancée du cheval permet a contrario le retour sur soi, sur un passé dont le narrateur se libère peu à peu, jusqu’à cette rupture des digues, cette chevauchée fantastique et libératrice (rédemptrice ?).

Enfin, c'est ma manière de comprendre.

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Message  Yoni Wolf Lun 10 Déc 2012 - 17:03

Vraiment, il m'a fally deux fois pour m'imprégner de ce texte. C'est beau, épique, et on sent, en même temps que le déroulement de la trame, on sent que tu t'amuses avec la syntaxe, pour qu'elle épouse le fond, comme un conteur.
Je crois que c'est ça, tu es un conteur.
Et j'ai perçu un autre monde
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Message  Polixène Lun 10 Déc 2012 - 20:43

Je ne saurais mieux dire pour l'instant qu' Easter et Yoni . J'apprécie cette ampleur, cette prose aux coudées franches qui ne se plie pas, elle!
Et le propos est un régal.
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Message  Janis Mer 12 Déc 2012 - 5:38


Aussi
un conteur, oui

seule réserve : aère tes textes !
ils sont longs et c'est bien, mais c'est compact, plus encore sur un écran
et ça m'a plus d'une fois retenue de lire !
Janis
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Message  Invité Mer 12 Déc 2012 - 18:41

ah mais vraiment, oui c'est bon ça.
ça remue, ça secoue
et c'est intéressant, merci
je trouve en général beaucoup d'originalité et de plaisir à lire cette façon de renverser l'ordre des choses finement
pour mieux les observer
j'adore cette façon ordonnée de mettre le bazar...!

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Message  Chonsdevie Mer 12 Déc 2012 - 19:22

C'est un très joli texte que j'ai beaucoup apprécié, que l'on devrait aéré tout de même surtout après 10 heures de lentilles ! J'aime beaucoup ce style qui tend à se décaler parfois de la rigidité littéraire sans la violenter pour autant. Il y a de belles tournures et un ensemble très plaisant, j'attends de vous relire !

Chonsdevie

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Message  Louis Jeu 13 Déc 2012 - 16:26

De la naissance d’une peur.
Un récit mythique, mais il s’agit d’un mythe personnel, celui de l’origine de la nature « courbe » du narrateur.
L’image mythique d’un cheval est d’abord désignée cause d’une peur, cause de courbure.
Traumatisante, la crainte d’un cheval.
Phobique. Un petit Hans.
L’animal est perçu, par les yeux de l’enfance : « comme un marbre noir si épais. Il me faisait peur. » Il apparaît « immense » aux yeux de l’enfant ; de couleur sombre, très inquiétant ; d’un marbre qui semble d’une épaisseur de peur, épaisseur d’où l’effroi est tiré, extrait, « pris ». « D’un cheval immense je pris peur je pris peur. »
Le cheval semble transporter la peur avec lui, dans son être même, dans son être de pierre, la plus dure, et d’effroi, le plus long. La peur n’a pas le cheval pour objet, mais pour source et origine.

Dans la perception des adultes, le cheval est de bois, inoffensif jouet pour enfant. À bascule, mais quand on le hisse sur son dos, c’est toute la vie du jeune garçon qui bascule. Rien n’est plus droit, le corps d’enfant n’est plus droit, tordu de peur, « diminué », toute sa vie se courbe.
Le cheval constitue un tournant de la vie, un virage, une courbure qui la dévoie, l’écarte du droit chemin, du rectiligne.
Rien ne va droit depuis le cheval ; rien ne suit plus la ligne droite, tout dévie. Jamais ses actes ne vont droit au but : « Jamais je n’atteignais mes buts. Je déviais, divergeais avant d’arriver là où la volonté pourtant m’entraînait. » Une déviation s’est produite, et se répète. Faute au cheval, cause imaginaire : « tout çà à cause d’un cheval ! »
Le cheval n’a plus quitté l’enfant. Il a comme absorbé sa vie. Il s’est insinué partout : « Il s’insinuait dans mes jeux ». Présent aussi, symptomatique, dans la forme du corps « Les filles remarquaient mon corps. Les hommes riaient ». Installé dans la tête aussi : « Un cheval immense dans ma tête était venu s’allonger ». Le narrateur est marqué, comme au fer rouge, par un cheval…
L'animal s’est installé, pour prendre la place du garçon qu’il était ; l’a dérobé à la vie ; l’a « ravi », « C’est un ami de l’homme, ce cheval ailé qui ravit l’homme. », « ravi » dans toute l’ambiguïté du « ravir ».
Ce n’est pas l’homme qui a pris le cheval, mais le cheval qui a pris l’homme, sur ses ailes de Pégase. Et Pégase est devenu Centaure.

La peur est celle de vivre, peur de ne pas être un homme « De ce temps-là, mes jambes se cintrèrent et mes organes jusqu’au foie remontèrent. », phobie d’une castration : « Un cheval de trait si large m’émasculant. », mais non pourtant celle d’un devenir efféminé : « La fille, la fille, puisque les filles aussi avaient de jolies courbes aussi rondes que ma peur. Mais les filles n’ont pas peur ! ». Ni garçon, ni fille, le narrateur, « Je n’épousais hélas aucune forme. » Un infirme, informe. Difforme.

Exorciser la peur.
Le narrateur tente en vain de se délivrer du cheval qui le hante ; de l’exorciser. Il suit des cures, il s’allonge sur le « divan » où il « tue » symboliquement des chevaux, en quantité, « à coups de réminiscences ». Rien n’y fait. La peur liée au cheval renvoie à d’autres peurs, « tels des ciels qu’on ouvre sur d’autres ciels qui s’ouvrent », et la peur est toujours là.
Il faudrait remonter, non sur le cheval, mais à la vraie cause de la peur, vraie cause de courbure : « La mère du cheval il aurait fallu… » ; peur qui semble liée alors à la naissance même, au traumatisme de la naissance : « Mais ma peur était plus vaste. Courbé dès l’enfance, de naissance peut-être ».

Puissance du cheval va-peur.
Un nouveau virage mène le narrateur à considérer le cheval innocent de la peur courbe, et à ne plus voir le monde penché sur son encolure, « De son encolure dépendait ma vision ».
Non plus l’expulser, mais le monter, le cravacher, pour avancer avec lui dans la vie. Le frapper avec des sentences philosophiques et théologiques, pour domestiquer son caractère sauvage, le comprendre et s’en faire obéir.
Ne plus le considérer cause, coupable et responsable de la peur, mais comme une monture sur laquelle chevaucher dans la vie.
« Je découvris que seule ma peur me grandirait ». Grimper sur elle. Plutôt que s’en délivrer. Devenir adroit, monté sur le courbe.
Ainsi : « Moi, le Courbe, à me courber je devins arc. »
Arc tendu vers l’avenir, prêt à projeter tout droit sa vie vers des cibles, vers des projets, vers le futur. Tendu toujours vers l’avenir, la peur bandée, l’impuissance vaincue.
Arc-bouté sur son cheval de Moi, en ruse, Métis véritable, à l’assaut du monde, capable d’affronter autrui.

L'existence ainsi à galoper dans les paysages de la vie. Dans les vastes prairies, les plaines, les étendues vertes, mais sans herbe : « Mais aucune herbe ». Pas d’herbe que broute le cheval, herbe qui nourrit la peur ; mais une « odeur d’herbe », arôme de la peur.

Chevauchée dans les plaines, et « ascensions » dans les villes ; ascension sociale.
« Du ventre au sommet j’allais » : de la peur au ventre jusqu’à avoir quelque chose dans le ventre, en se hissant jusqu’aux sommets, jusqu’à prendre de la hauteur.
Sur les dures villes de fer, chevaucher, s’élever, « par-delà les gratte-ciels » jusqu’au ciel et ses constellations, jusqu’à Centaure, jusqu’à Pégase.
Avancer. Avancer encore, à toute va-peur.


Des détours, pour enfin...
Avancée, non sans quelques détours par les terres anciennes, les temps de l’enfance. Les temps conditionnels des « Si », temps du regret des occasions manquées, temps des « regrets en fumée, par les cheminées de l’enfance ». Ah, « Si étalon j’avais pu être » !
Des sentences « théologiques » sont retrouvées : « Tu ne henniras point ! », qui sonne comme un « tu ne haïras point ». Et le narrateur, chevalier, avec peur mais sans reproche, finit bien par aimer sa monture, « Tu es ma monture. Comme une monture je t’aime. »
Tout se termine dans un dialogue avec elle, dont les mots peu à peu s’évanouissent, et le cheval s’évanouit pour n’être plus que « ordinaire passage ».
Le narrateur est-il définitivement descendu de son cheval, s’est-il délivré de lui ?
La fin du texte indique qu’il n’en est rien.
Dans une image, une eau est bue ensemble, par le narrateur et son cheval. Mais cette eau qui les abreuve est « impure », mêlée, brouillée, comme leur être demeure, inextricablement, à jamais entremêlé.

Un bon texte, un peu à la façon des contes d’Hoffmann (L’homme au sable, par exemple) non par son style, mais par son fond.

J’ai trouvé particulièrement beau et profond ce passage : « Et dans ton cristallin, cheval immense, une raison d’être je cherchai comme un beau désespoir immense. »

Bravo Raoul.


Louis

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Un visage différent de soi Empty Re: Un visage différent de soi

Message  Invité Ven 14 Déc 2012 - 7:42

Après la lecture de Louis, on a le sentiment que tout a été lu jusque dans les filigranes. Alors on a un petit soupir d'embarras....
J'essaierai de le surmonter un peu plus tard.

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Un visage différent de soi Empty re : Conteur ? Aérer texte ?

Message  Raoulraoul Lun 24 Déc 2012 - 16:36

Janis et Yoni vous confirmez mon rôle de "conteur" à propos de ce texte. Il est vrai que Easter, la première, a lancé l'idée évoquant ma "manière de conter"... Je ne suis pas du tout bon lecteur de contes. C'est un genre qui ne me touche pas. Alors d'après vous, en quoi je suis "conteur" ? Peut-être est-ce l'utilisation du cheval, métaphore de la peur, qui vous a mis sur la piste épique et galopante du conteur ?... Le cheval : véhicule commun dans les contes. Janis suggère que j'aère mieux ma mise en page. Je te remercie pour ce conseil. Simplement, encore pour moi, les aléas (non pris en compte par ce site), les retours à la ligne, les doubles-interlignes, les paragraphes, sont des signes significatifs dans la narration, comme chacun sait. Evidemment, une utilisation plus systèmatique des espaces, pour une lecture à l'écran serait plus attrayante. Je le comprends. Je suis encore dans le dilemme du classicisme et l'impératif nouveau de la lecture numérique... A Chrystie, je répondrais que même après le commentaire de Louis, on peut commenter encore, et peut-être même plus, puisque Louis ouvre des chemins inépuisables...
Après le thème de la peur, actualisé par l'imaginaire à propos de la "fin du monde", je me permets de remonter à la surface, en haut, mon texte...
Merci à vous tous pour vos commentaires réconfortants.
Raoulraoul
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