Car la vie, va revient
3 participants
Page 1 sur 1
Car la vie, va revient
Car la vie va, revient au son des troubadours,
Les jours, de vieux combats gorgeant le sang carmin.
Allons pousser le temps au-dessus des toits, lourd !
La vie est difficile, elle coud sur nos mains.
La vie effile et puis affile sur nos cils,
Des larmes sans prénom à la langueur des villes.
Et coule et puis roucoule au chant des rossignols,
La triste mélopée des fables qui enrôlent.
Il est parti le temps où l’on ne pense à rien,
Où le rêve est silence et qui nous tient la main.
Mais moi, j’aurai toujours un grand vide poignant
Qui tamponne et qui bat, s’essouffle bien hargnant.
Les jours, de vieux combats gorgeant le sang carmin.
Allons pousser le temps au-dessus des toits, lourd !
La vie est difficile, elle coud sur nos mains.
La vie effile et puis affile sur nos cils,
Des larmes sans prénom à la langueur des villes.
Et coule et puis roucoule au chant des rossignols,
La triste mélopée des fables qui enrôlent.
Il est parti le temps où l’on ne pense à rien,
Où le rêve est silence et qui nous tient la main.
Mais moi, j’aurai toujours un grand vide poignant
Qui tamponne et qui bat, s’essouffle bien hargnant.
nini031- Nombre de messages : 87
Age : 30
Localisation : France
Date d'inscription : 14/07/2009
Re: Car la vie, va revient
J'ai l'impression que ton poème est inspiré par tous ces textes sur la fin du monde.
Tu veux exprimer, me semble-t-il, que la Vie, opiniâtre, est toujours là, malgré "ce grand vide poignant".
Je ne comprends pas bien : "gorgeant le sang carmin", ni "elle coud sur nos mains"
et je ne trouve pas heureux du tout "s'essouffle bien hargnant".
A te lire peut-être dans un autre registre.
Invité- Invité
Re: Car la vie, va revient
Je ne sais pas si j'ai déjà commenté un de tes textes, mais du coup , je les ai tous relus à la suite.
Il s'en dégage une certaine cohérence de style. Les sons reviennent souvent("tambours"), ce qui est rare et donne une profondeur, une ombre portée à tes images. Mais l'ambiance et le plaisir de la lecture sont un peu gâchés :
*soit par des rythmes mal définis (on ne sent pas un parti-pris musical dans tes textes), ça fait comme si tu ne savais pas sur quel pied...chanter! Du coup c'est plus difficile d'entrer dans ton imaginaire: quand le guide hésite, la traversée devient périlleuse...
*soit au contraire trop définis, comme ici, mais qui semblent t'enfermer! On a l'impression de tourner en rond dans la cage avec toi !
Et quel dommage , les belles images ne sont pas mises en valeur comme elles le méritent.
Dans ce texte-ci, les alexandrins sont à peu près stables, mais plaf, dans chaque strophe un boulet! Dans la première "gorgeant le sang", dans la seconde "effile et affile" et dans la troisième "s'essouffle bien hargnant".
Ceci dit, la critique est facile...à te lire, Nina.
Il s'en dégage une certaine cohérence de style. Les sons reviennent souvent("tambours"), ce qui est rare et donne une profondeur, une ombre portée à tes images. Mais l'ambiance et le plaisir de la lecture sont un peu gâchés :
*soit par des rythmes mal définis (on ne sent pas un parti-pris musical dans tes textes), ça fait comme si tu ne savais pas sur quel pied...chanter! Du coup c'est plus difficile d'entrer dans ton imaginaire: quand le guide hésite, la traversée devient périlleuse...
*soit au contraire trop définis, comme ici, mais qui semblent t'enfermer! On a l'impression de tourner en rond dans la cage avec toi !
Et quel dommage , les belles images ne sont pas mises en valeur comme elles le méritent.
Dans ce texte-ci, les alexandrins sont à peu près stables, mais plaf, dans chaque strophe un boulet! Dans la première "gorgeant le sang", dans la seconde "effile et affile" et dans la troisième "s'essouffle bien hargnant".
Ceci dit, la critique est facile...à te lire, Nina.
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Car la vie, va revient
Le titre suggère des méandres... qu'on retrouve dans ton texte.
N'y a-t-il pas trop de relatifs (qui alourdissent) dans la dernière strophe?
N'y a-t-il pas trop de relatifs (qui alourdissent) dans la dernière strophe?
Invité- Invité
Re: Car la vie, va revient
De quelques idées maladroites, je retiens :
Mais moi, j’aurai toujours un grand vide poignant
Qui tamponne et qui bat, s’essouffle bien hargnant.
Ce qui est normal et entendu pour le vide c’est justement qu’il tamponne, qu’il batte et s’essouffle en hargnant, un peu comme un bœuf à qui on aurait ajouté du piment de Cayenne à sa ration de céréales.
Poignant n'est-il pas ?
Mais moi, j’aurai toujours un grand vide poignant
Qui tamponne et qui bat, s’essouffle bien hargnant.
Ce qui est normal et entendu pour le vide c’est justement qu’il tamponne, qu’il batte et s’essouffle en hargnant, un peu comme un bœuf à qui on aurait ajouté du piment de Cayenne à sa ration de céréales.
Poignant n'est-il pas ?
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 63
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Sujets similaires
» Le menuet revient
» Débats, Billevesées et Causette (Des babils & Co)
» Quand revient le printemps (trois silhouettes au loin)
» Débats, Billevesées et Causette (Des babils & Co)
» Quand revient le printemps (trois silhouettes au loin)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|