Errance

[post scriptum]

Le sentier égaré cloche
Des mots arrachés et d’autres
Lancés comme pas devant l’autre.

Sur le fil, la ligne s’écorche.

Egrainer les barques du temps,
Ce trajet, ces choix, ces chemins,
Un début, instant, une fin,

Les années nappées par ce vent.

Sur la route, siffle l‘élan
Eclaté des traces ténues.
Combat dispersé des pieds nus

Dans l’onde et ce courant violent.

Existence
Contenue de grâce et de lutte,
Cette vive et cercle volute
Courbe le temps rond en son bout,
L’errance.

[Legone]

Tiens, ça siffle un élan ? Marrant.

[post scriptum]

Fixer au bout

Du sentier égaré qui cloche,
Des mots arrachés et puis d’autres
Lancés comme pas devant l’autre.

Sur le fil, la ligne s’écorche.

Egrainer les barques du temps,
Ce trajet, ces choix, ces chemins,
Un début, instant, une fin,

Les années nappées par ce vent.

Sur la route, siffle l‘élan,
Eclatent les traces ténues,
Et se dispersent les pieds nus

Dans ce monde au courant violent.

Existence

Contenue de grâce et de lutte,
Cette vive et cercle volute
Courbe le temps roi en son bout,

L’errance.

[Annie]

J'aime beaucoup l'idée des mots, de la phrase comme métaphore des pas, du trajet.
Et aussi l'idée du temps circulaire; par contre je n'aime pas du tout l'expression "roi en son bout," qui en plus de mal sonner à mes oreilles est contradictoire: si le temps circule, comment pourrait-il avoir un bout?

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