La Tromperie

[Radix]

La Tromperie

Je ne puis plus baigner dans cette eau tiède
La clarté aspire au fond du corridor
L’insoutenable corde du philopaide
S’en ira enfin l’hymen et le bouton-d’or

J’étouffe d’une rouge puanteur sacrée
Le battage des entrailles est mandement
Le disgracieux s’évertue quant à consister
Et j’en mystifierai enfin l’entendement

L’Hélianthe ne pénètre pas la caverne
Les escarpements sont notre Girandole
Le splanchnique démiurge me gouverne
Et je devinerai enfin les idoles

Naviguant en un océan de chimères
Le logos semble derrière cette porte
Criant, je me suspends à la roche-mère
Et la tromperie qui enfin nous emporte

[Frédéric Prunier]

j'aimais bien le côté surréaliste du début
cela me rappelle l'univers des tableaux de Paul Devaux

par contre j'ai cherché philopaide et je ne sais pas ce que c'est


les deux phrases en italiques que j'ai copié en dessous, je ne comprends pas très bien....ce qui n'est pas forcément très grave si je ressens une image, mais là, je coince... peut-être a cause du disgracieux... si je personifie je le verrai plutôt masculin alors que le poème est plutôt problème de femme....non?


Le disgracieux s’évertue quant à consister..............???....
Et j’en mystifierai enfin l’entendement


alors après il s'agit d'un test de grossesse ??? j'ai zappé sur le net... hélianthe ???????


splanchnique et joli comme terme mais faut être toubib pour apprécier à sa juste valeur, ou alors s'imaginer que c'est un dieu grec...

et plus le texte avance plus j'ai l'impression que les clés de lecture m'échappent
j'en suis désolé parce que j'aime vraiment bien l'univers du début

à votre décharge
le sujet
si je l'ai bien compris
n'est pas évident à traiter.

[Invité]

Tu n'écris pas souvent, Radix.
Drôle de texte qui s'évertue à la fois à dévoiler et cacher ! Dans ce sens réussi, mais pour qui ?
Philopède

[Radix]

Bonjour,

Oui, il s'agit de la vision d'un enfant à naître qui s’apprête à faire face à la tromperie de la vie, à ses névroses.

[Pascal-Claude Perrault]

Heureusement que tu expliques le truc, cher Radix le gaulois, parce que je n’avais rien pigé. Ça va mieux du coup, mais ce poème est un peu alambiqué à mon sens ; tu devrais faire plus simple (enfin, tu fais ce que tu veux après tout).

Cette vision de la tromperie n’est pas adaptée au nouveau-né, selon moi, puisqu’il est innocent et ignorant. On dirait que tu fais de cet enfant à naître une personne consciente et expérimentée ; c’est un non-sens.

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