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C'est comme ça

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Message  Raoulraoul Mer 30 Jan 2013 - 8:34

C’est comme ça

Il est pénible pour Rocky d’admettre qu’il tient entre ses mains un stylo ensorcelé.
Un stylo qui écrit tout seul. Rocky n’est plus que la main.
Et le stylo, ce matin là, écrit dans le cahier de Rocky :
Un garçon, chez le coiffeur, se faisait couper les cheveux.
Sa sœur le regardait avec admiration, envoyant des sms à chaque évolution de la coupe.
Les mannequins se font mitraillés par les tyrans, des photographes tyranniques.
Les photographes photographient les aliénés dans leur asile, surtout quand ils sont nus.
Tu étais malheureuse, toi.
Ta sœur, ton fils, te font porter la responsabilité de ton couple calamiteux.
Injuste, injuste ! Il y aurait de quoi nourrir une révolte contre l’espèce humaine.
Les volets sont encore fermés. En plein jour ils distribuent de la tristesse.
Le stylo court sur le papier à présent sans peine, Rocky le suit. Et le stylo dit :
Un magazine philosophique explique que le sacré, la grâce divine procure la lumière dans nos abysses intérieurs.
Une mère vint rechercher son fils chez le coiffeur.
« C’est quoi la référence de cette coiffure ? » elle demanda, pour une prochaine fois.
Hachun et Hachde sont ensemble. Hachun laisse entendre à Aile qui les mate, qu’il sait aussi bien le faire qu’elle. Alors Hachde se fait caresser les seins par Hachun.
Que raconte ce stylo ? Inquiétude de Rocky. Il sent le stylo lui brûler entre les mains.
Un photographe, ce jour-là, observe dans le parc un couple en train de s’embrasser.
Moi, je suis toujours dans l’attente de tes sourires, sans oublier qu’il me faudrait aussi commencer vivement la lecture des pièces de Tennessee Williams.
Pourrons-nous le refaire ensemble ce voyage à Istanbul ? Sur les huit jours d’excusions, six au moins comportent un programme que nous connaissons déjà.
Pourquoi donc je regrette de ne pas avoir saluer la gardienne dans le parc, tandis que j’ouvrais mes volets ? Je n’était pas nu. Déjà habillé.
Pour toi, je voudrais tant faire quelque chose. Alléger ta peine. Un ennui latent te guette.
Décidément ce stylo passe du coq à l’âne. Il est incontrôlable, mais aussi observateur et pertinent.
Les coiffeuses demandent régulièrement à leurs clients : « Pas trop chaud ? Pas trop court ? Au-dessus des oreilles ? D’avantage dégradé derrière ? Je vous coupe les sourcils ?... » Elles entretiennent le lien. Les clients parlent peu.
Ma cuvette des wc est bouchée. J’ai fait trop gros. Je n’en crois pas mes yeux. Merde !
Ce magazine philosophique finalement est trop réactionnaire. Il reproduit l’idéologie qu’il veut dénoncer.
Oui oui, Hachun avec Hachde se débrouille vraiment très bien. Hachde comme il faut sent le membre de Hachun.
J’ai fait ce rêve dans une cuisine. Je devais remplacer tous les joints défectueux. Les fuites d’eau devenaient de plus en plus préoccupantes, nécessitant un budget onéreux. Et puis un enfant est venu, sur un territoire qui ne lui appartenait pas. Devais-je le gronder ?
Je suis toujours à la recherche de ton sourire. Mais un sourire de bonheur réel.
Parfois Rocky se demande où les stylos vont chercher les idées ? Ils écrivent, emportés par leur élan. Un stylo a-t-il une sincérité ? Se laisse-t-il griser par le flux de l’encre qui se répand voluptueusement sur la feuille ?
Le photographe immédiatement de retour dans son studio a développé ses photos. Celles du couple s’embrassant dans le parc. Il a découvert avec stupéfaction que derrière le buisson, un homme espionnait le couple. Le photographe, nerveux, a agrandi aussitôt les tirages, grossissant ainsi à l’extrême les détails infimes.
Souvent, je me rapproche de toi la nuit. J’établis un contact avec ta jambe, une hanche, ta fesse. Selon ton acceptation, je mesure tes états d’âme. Ceux qui peuvent me rassurer ou me chagriner.
Les stylos sont impudiques ! Ont-ils une âme ? Rocky sonde l’objet entre ses mains, mais il n’y voit que des phrases surprenantes, comme une pâte de dentifrice dégoulinant de son tube. Du genre :
Comment interdire à un chat de sauter sur la bibliothèque ? Il renverse la pendule. Le mécanisme n’est pas cassé. Mais le chat vieillit et il devient maladroit.
Hachun pince toujours remarquablement Hachde. Aile, a eu une aventure avec l’un d’eux, aujourd’hui elle est de connivence avec lui.
On pourrait aussi bien ramener des dvd de la médiathèque. Je crains alors de te décevoir ou de t’ennuyer. Des films cultes des années soixante. Blow up. Pour leur atmosphère, leur montage, leur narration que j’aime bien. Si tu partageais avec moi les chocolats, j’en mangerais moins.
Je me sens avoir de l’importance dès qu’un automobiliste me cède le passage sur les passages cloutés. Mais faudrait vraiment que j’entame ma lecture de Tennessee Williams. Procrastination, procrastination ! Paraît qu’il suffit de commencer pour continuer.
Le photographe, agrandissant ses clichés, remarque que l’homme derrière le buisson tient un révolver dans sa main.
Le balai des cabinets est vraiment dégoutant ! Déboucher cette merde qui ne s’en va pas ! Cette merde qui est la mienne !
L’acheteur n’a pas voulu de ton bijou. Trop cher et trop léger. Plusieurs fois cependant il t’a fait déplacer pour rien. L’enfoiré !
Ah ! ce stylo, vraiment on ne peut rien lui cacher. Il voit tout, il sait tout.
Avec obstination le photographe revient sur les lieux de ses clichés. Le parc. Il aperçoit enfin un homme mort, là, allongé dans l’herbe. C’était l’homme qui avait embrassé la femme.
Très vite je m’empiffre de la dernière part de galette et je tombe sur la fève. Je suis Roi que par les galettes !
C’est terrible, formidablement terrible, comment Hachun se débrouille avec Hachde ! Lui, il se laisse faire sous le regard attentif de Aile.
Rocky est désespéré. Il ne peut plus que suivre l’écriture qui lui échappe. Elle affirme.
Exactement, je vais finir par lire Tennessee Williams.
Mais lorsque le photographe retourne cette fois sur les lieux, armé de son appareil, pour photographier le cadavre au sol, ce dernier a disparu. Plus de trace. Plus de témoignage. Les photos ne montrent rien, même quand les photographes mitraillent le réel.
Le stylo, lui, connaît une vérité. Stylographique. Elle danse sur la page. Rocky pense à sa petite Cerise, qui lui a offert ce cadeau magique.
Tu demeures invariablement silencieuse. Ton silence est abyssal. Je voudrais te parler pour empêcher l’abîme. Que le silence surtout ne conquiert plus le terrain. Il conduit à la déconsidération de soi.
Tu es au lit ce soir, et dans la chambre tu lis les « Cinq méditations sur la Beauté » de François Cheng.
Alors les stylos se taisent,
quand commencent les lectures.

**
(Ce texte est autonome. Merci de ne pas le mettre à la suite de Stylomania)
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Message  Invité Mer 30 Jan 2013 - 10:36

"Il est pénible pour Rocky d’admettre qu’il tient entre ses mains un stylo ensorcelé."
Voilà la première phrase qui justifie ce qui va suivre, le dédouane en quelque sorte.
Il y a quelque chose dans le parallèle écriture/photographie, je l'ai senti sans le décrypter, il faut que je relise en détail.
Ce que je remarque aussi, qui m'amuse d'une certaine façon, c'est cette façon de sauter du coq à l'âne comme le dit le texte lui-même, mais en apparence seulement, ou alors partiellement - parce que on retrouve un, des fils conducteurs, d'un bout à l'autre du texte.
Cela dit, c'est ardu à suivre, comme d'habitude ça fourmille d'idées, de références, de symboles surtout ; aérer aiderait un peu, même si je comprends bien que cela traduirait une pause inexistante dans le flot de la réflexion ininterrompue de Rocky (?).
Somme toute, je trouve cette façon, cette manière, assez séduisante, culottée mais pas dénuée de charme.

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Message  Lucy Jeu 31 Jan 2013 - 23:45

Du coq à l'âne, comme le fil des pensées.

Il a un côté d'avant, ce texte.

J'aime certaines chansons qui utilisent un peu ce procédé et que j'écoute à l'envi, parfois, avant d'entreprendre un travail d'écriture.

Je salue la démarche, les images, la poésie et le fait qu'on retrouve toujours notre route, comme pour mieux se perdre.
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Message  Louis Ven 1 Fév 2013 - 17:28

Rocky est en possession d’un stylo magique, « Un stylo qui écrit tout seul ».
Rocky a l’impression d’être acteur, ou agent de ce qu’il s’écrit, et non son auteur. La magie du stylo, c’est qu’il semble écrire par lui, « Rocky n’est plus que la main », mais sans lui.
Cette impression que l’artiste n’est pas l’auteur de son œuvre s’exprime traditionnellement dans l’idée d’ « inspiration » par laquelle les idées créatrices viendraient à l’auteur de l’extérieur ; ici l’extériorité d’où vient l’écriture se trouve dans la magie du stylo, dans son caractère « ensorcelé », possédé donc, comme hanté par un esprit autre que celui de Rocky.

Rocky est ainsi spectateur-lecteur de ce qu’il écrit, plus que son auteur. Il s’étonne donc de ce qu’il lit, écrit pourtant de sa main.
Et que lit-il ?
Des bribes d’histoires ; des phrases décousues.
Le stylo que Rocky ne commande pas, ne maîtrise pas, écrit des phrases sans lien, sans cohérence entre elles, au gré de « l’inspiration » de l’esprit qui le hante.
Le stylo semble pourtant préoccupé par une thématique : le rapport entre ce qui s’écrit et ce qui se voit ; entre ce qui se donne à voir et ce qui se donne à écrire ; entre image et écrit.

Le stylo se donne des yeux pour voir, et il écrit ce qu’il voit : « Un garçon, chez le coiffeur, se faisait couper les cheveux ». Puis il voit un regard : « Sa sœur le regardait avec admiration », mais ce qui est vu est immédiatement exprimé dans un écrit : « envoyant des sms à chaque évolution de la coupe ».
Le stylo se regarde comme en un miroir, il voit sa propre démarche : mettre par écrit ce qui est vu. Il se voit voyant ; il se voit inspiré.
Que voit-il encore ?
Il voit des « photographes tyranniques », des preneurs d’images, des voyeurs, et des femmes-images, des « mannequins ». Mais ils n’écrivent pas, ces photographes. Cette fois, le stylo se voit tel qu’il n’est pas, tyran qui soumet tout à l’image, surtout les femmes, et impose une vision. L’image est tyrannique, l’écrit est libre. Le stylo se veut voyant, mais non voyeur.
Si le photographe prend des images, les vole ; s’il est despotique, il est aussi ob-scène : « Les photographes photographient les aliénés dans leur asile, surtout quand ils sont nus. »
Non, le stylo n’est pas un appareil photo.
Il voit au-dedans des femmes, au-delà des apparences, quand il voit, et ne les réduit pas à des « mannequins » : « Tu étais malheureuse, toi. »
Le stylo ne veut pas s’en tenir à des clichés ; il ne compose pas un album photo. Il écrit. Il est voyant, alors que : « Les photos ne montrent rien, même quand les photographes mitraillent le réel.
Le stylo, lui, connaît une vérité. Stylographique »

Et l’écrit n’est pas seulement à l’œil.
Bien entendu, il se donne à l’ouïe.
Le stylo est un corps, qui se donne des yeux, et se donne des oreilles. Tu entends : « Ta sœur, ton fils, te font porter la responsabilité de ton couple calamiteux. » ?

Rocky court après son écriture, Rocky court après un corps… L’écriture le devance, le corps est devant lui… comment le rattraper ?
« Le stylo court sur le papier à présent sans peine, Rocky le suit »

Des yeux, des oreilles et maintenant une bouche. Le stylo se donne des sens, se donne un visage, et se donne une bouche : il parle. Son écriture est une parole : « Et le stylo dit… »
Que dit-il ?
« Un magazine philosophique explique que le sacré, la grâce divine procure la lumière dans nos abysses intérieurs. »
Il parle d’une parole écrite, d’une parole philosophique. Parole de lumière capable d’illuminer nos profondeurs obscures, capable d’éclairer l’âme. Le corps-stylo cherche cela, donner à son corps une âme, ou incarner le Verbe. On n’en a pas fini avec « le jugement de Dieu » !

Le stylo passe du métaphysique au physique. Ce n’est pas un passage tiré par les cheveux, c’est une histoire de coiffure, c’est un retour au visible extérieur, sur une tête et non dans une tête, « Une mère vint rechercher son fils chez le coiffeur. »

Le stylo ne file pas droit, il trace des cercles, il revient aux mêmes idées, aux mêmes images, les reprend, les poursuit, les quitte…
Et puis glisse sur le côté signifiant des mots, comprenant que la matière sur laquelle il a prise n’a pas la nature de l’image, - Nom d’une pipe ! « ceci n’est pas une pipe », ni la chose, ni l’image, mais le mot - mais celle glissante, celle du mouvement, du déplacement, permis par la paronymie, l’homonymie. Il y a toujours du jeu dans un texte, dans son assemblage, dans sa mécanique ; du jeu dans les mots, et le jeu, dit-on, est l’âme de la mécanique . « Hachun et Hachde sont ensemble. Hachun laisse entendre à Aile qui les mate » H1, hachede, H2, et un tiers, pas H2O, elle, aile, les mate, les math… Le stylo se rend compte, compte, calcule, note, sépare l’un, coupe en deux, coupe de cheveux, hache, chimie et alchimie, n’exclut pas le tiers, dénote, connote… tourne, virevolte…
Revient au photographe : « Un photographe, ce jour-là, observe dans le parc un couple en train de s’embrasser. » couple qui pourrait être 2 H, photographe qui pourrait être Aile, pipeur d’images à tire d’aile.

Le stylo passe « du coq à l’âne », d’un sourire à Tennessee Williams, d’un voyage pour Istanbul à la gardienne du parc, des volets à Toi, ta peine, ton ennui ; de l’âne au coq.

Rocky n’est pas rentré dans son stylo ; il le laisse courir devant lui, sans laisse ; il n’y est pas présent comme raison, volonté, maîtrise, cohérence ; il le laisse vagabonder, il le laisse errer au fil chaotique du flux de conscience en lequel il ne se reconnaît pas comme sujet, source et auteur. « La pensée vient quand elle veut, et non quand je veux » ( Nietzsche ) ; « On me pense » écrivait Rimbaud dans la Lettre du voyant, avant d’ajouter « Je est un autre ».
Rocky court après son Moi sujet. Il ne réalise pas encore que le moi est là, non plus dans une unité transcendante, une âme, mais dans la dispersion, kaléidoscopique et multiple, courant sur les signifiants. Son je est dans le jeu.
Il s’interroge encore pourtant : « les stylos ont-ils une âme ? » Non, non, on n’en a pas fini avec le jugement de Dieu…
Mais s’il se croit encore roi, sujet souverain et transcendant, Rocky comprend qu’il n’est qu’un roi de galette… « Je suis Roi que par les galettes ! »
Le Moi n’est pas au départ, serait-il à l’autre bout de ce que le corps-stylo a écrit ? serait-il un Graal ? serait-il dans le chemin d’écriture et de vie, dans la quête même de ce Graal ?

Un auteur en quête de lui-même, voici donc comment j’ai lu ce texte.
Un texte décousu, sans histoire apparemment. Mais un récit tout de même, d’une quête. Recherche de style, recherche de couleur, dans le texte précédent ; interrogation sur l’inspiration et réflexion sur l’auteur, sur l’écriture et la vie, dans celui-ci : telle me semble être ta démarche.
Bon texte donc, riche et intéressant.



Louis

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Message  Invité Ven 1 Fév 2013 - 17:47

Bien que n'étant pas l'auteur du texte, je me permets de remercier Louis pour son commentaire, en particulier concernant cette histoire de photographes, qui m'avait arrêtée sans que j'arrive à en saisir le sens profond.
Ce que je lis ici en matière d'analyse, d'explication possible, m'apporte un éclairage tout à fait satisfaisant.

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Message  Raoulraoul Dim 3 Fév 2013 - 9:36

Merci d'avoir parcouru ce texte brisé. Votre regard en recolle les morceaux. Louis a suivi la trace du stylo comme le petit poucet la trace des miettes sur le chemin pour révéler superbement une causalité ; "l'inspiration" de l'auteur... Comment j'ai écrit ce texte ? D'abord la notification de fragments de vie (réelles ou imaginaires) dans un désordre gradué, ensuite seulement j'ai inséré le fil conducteur du stylo avec Rocky. Par contre tous les passages relatifs à la photo et au photographe sont le résumé du film "Blow up" de Michelangelo Antonioni que j'ai revu récemment et qui m'a intrigué par son sujet. Voilà, ce texte peut continuer sa vie, grâce à vous.
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Message  Invité Dim 3 Fév 2013 - 18:15

Au regard de la discussion sur ton avatar, de l'autre côté, je trouve amusante la coïncidence avec l'auteur de Blow up.
J'ai toujours l'impression à lire tes réactions aux commentaires de textes, d'une candeur qui s'ignore, et que je ne me lasse pas d'observer.

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Message  Janis Lun 4 Fév 2013 - 8:40


Je ne sais pas pourquoi quelque chose m'avait un peu rebutée quand j'ai parcouru une première fois l'autre jour ce texte. Peut-être parce que j'avais auparavant lu l'apostrophe sur discussion ? Aucune idée, je ne sais plus.

Et voilà qu'aujourd'hui je m'y plonge et me régale de ces fragments qui me rappellent le fil décousu de la pensée quand on s'endort. Il faudrait presque les écrire en couches, en strates (si c'était possible) plutôt qu'en linéaire.

J'ai revu récemment Blow up, ça m'a donc immédiatement parlé !
Janis
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