Loin partir
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Loin partir
Partir au loin, et pour toujours
Sous des soleils, chaude bravoure
Qui gonfle enfin ces pissenlits
Enfouis au cœur que l’on oublie.
La ville respire l’aurore
Un nouveau jour qui nous promène ;
Les cieux d’hier que l’on arbore
Sont noirs et faux pour notre peine.
Partir au loin, et sans retour
Nuages bleus pour seul chemin,
Se dire enfin que les détours
Ne seront plus le lendemain.
La vraie vie gaie et puis sereine
N’est plus tâchée de ponts trop blêmes,
De gratte-ciels sans équivoque
De cœurs serrés, de pare-chocs.
Sous des soleils, chaude bravoure
Qui gonfle enfin ces pissenlits
Enfouis au cœur que l’on oublie.
La ville respire l’aurore
Un nouveau jour qui nous promène ;
Les cieux d’hier que l’on arbore
Sont noirs et faux pour notre peine.
Partir au loin, et sans retour
Nuages bleus pour seul chemin,
Se dire enfin que les détours
Ne seront plus le lendemain.
La vraie vie gaie et puis sereine
N’est plus tâchée de ponts trop blêmes,
De gratte-ciels sans équivoque
De cœurs serrés, de pare-chocs.
nini031- Nombre de messages : 87
Age : 30
Localisation : France
Date d'inscription : 14/07/2009
Re: Loin partir
Un joli souffle anime cette aspiration au voyage.
J'aime l'image des pissenlits qui prennent leur essor, s'élèvent au dessus du labyrinthe des villes où il semble qu'on tourne en rond.
Un seul vers me gêne :
La vraie vie gaie et puis sereine un hiatus aie-et un peu lourd, cet "et puis" qui fait cheville, pourraient aisément être supprimés et remplacés par un verbe d'action comme chante, vole ...
Attention au verbe être qui revient à trois reprises et qui est trop neutre, manquant de précision, à mon avis.
J'aime l'image des pissenlits qui prennent leur essor, s'élèvent au dessus du labyrinthe des villes où il semble qu'on tourne en rond.
Un seul vers me gêne :
La vraie vie gaie et puis sereine un hiatus aie-et un peu lourd, cet "et puis" qui fait cheville, pourraient aisément être supprimés et remplacés par un verbe d'action comme chante, vole ...
Attention au verbe être qui revient à trois reprises et qui est trop neutre, manquant de précision, à mon avis.
Re: Loin partir
Je retravaillerais la première strophe (au rimes trop proches), autour en effet de l'image du pissenlit. J'imagine qu'il s'agit de la fleur non plus jaune mais en boule de type coton? Celle que les jeunes amoureux soufflent comme des enfants, le vent emportant leur sentiment fort et partagé.
Bien re-venue !
* sinon : taché (la tâche c'est le turbin...)
Bien re-venue !
* sinon : taché (la tâche c'est le turbin...)
Re: Loin partir
Délicats ces octosyllabes.
je reprends à mon compte le commentaire de Marvejols. En plus ce "gonfle ces pissenlits me chagrine". Je suis de ma campagne et outre le fait que le verbe gonfler ne me plaît pas trop, le vent ne gonfle pas le pissenlit, il l'envole.
et "vraie vie gaie" pas très harmonieux.
en dehors de ça, je veux bien faire le voyage avec toi ;-)
je reprends à mon compte le commentaire de Marvejols. En plus ce "gonfle ces pissenlits me chagrine". Je suis de ma campagne et outre le fait que le verbe gonfler ne me plaît pas trop, le vent ne gonfle pas le pissenlit, il l'envole.
et "vraie vie gaie" pas très harmonieux.
en dehors de ça, je veux bien faire le voyage avec toi ;-)
Invité- Invité
Re: Loin partir
nini031 a écrit:Merci beaucoup Arielle, Marvejols, et éclaircie pour vos commentaires qui me guident pour retravailler mon poème. Pour l'image des pissenlits, j'ai pluôt pensé à la fleur jaune =) je pense que cela évoque trop les boules de coton, au pire je changerai cela mais avec une autre fleur, jaune assurément!
En fait, je suis souvent ici, je vous lis mais ne commente pas souvent parce que la critique n'est pas mon fort au-délà d'un certain niveau.
Nini031, je crois que vous étiez tout à fait fondée à répondre ici.
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