Lettre à qui je veux ou La mémoire et l’oubli
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Lettre à qui je veux ou La mémoire et l’oubli
J’étais saoul. Complètement ivre. Beaucoup trop bourré. Comme trop souvent j'avais ingurgité une bien trop forte dose d'alcool sans même m'en rendre compte. Quoique, en y songeant bien, c'était clairement un acte inconscient pour oublier mon mal-être du moment. Ma belle dansait sans faire attention à moi. Je quittai la maison sans que personne ne remarquât mon départ, avec la rage de celui qui sait que la vie continue sans lui ; mais qui voudrait voir le monde s’arrêter de tourner en dehors de sa présence. Je sentis mes yeux me piquer et s’humidifier. Je ne pleurai cependant pas. Je préférai me défouler sur un mur quelques mètres plus loin. Les jointures en sang, je continuai mon chemin en parlant dans ma barbe. Je ne sais par quel hasard j'arrivai dans la rue où était garée la Volkswagen coccinelle. Sa présence calma quelque peu mes nerfs. Elle me rappelait les semaines précédentes où j'étais encore serein ; comme un pont entre mon triste présent et mon glorieux passé proche. Oui, un pont, car les deux n'étaient pas dissociés : je n’étais à ce moment ni passé simple ni présent ; que du passé composé. Composé de médiocrité et de génie. Tu parles ! Dis plutôt composé de médiocrité et d'orgueil. Cet orgueil qui te fait croire que tu peux être quelqu'un. Cet orgueil qui t’empêche de te foutre en l’air. Tu vis dans le passé mon gars. Un passé en morceaux dont tu choisis les meilleurs bouts pour les coudre à ton présent quand il est lamentable. Tout ça pour que sa dimension ne t'envahisse pas totalement. Comme ce soir quoi. Tu envies ceux qui ne se posent pas de questions. Ceux qui défoncent la vie et ne la subissent pas : les présents de l'indicatif. Tu envies « Cédric ». Ce nom siffla, résonna dans mon cerveau d’une manière insupportable.
– TA GUEULE !
J'étais assis sur le trottoir juste à coté de la Volkswagen abandonnée. C’est elle qui me parlait et c’est sur elle que j’avais crié. Je devenais fou. Je me levai et rentrai chez moi. Il me fallait raconter à quelqu’un mon histoire. Mais pas de vive voix. Ça non. Je n’en aurai pas le courage. Par une lettre. Mais à qui ? On s’en fout ! Une lettre à qui je veux. Encore cette voix dans ma tête. Je m’assis donc ; sortis de ma poche un papier chiffonné, lu ce que j’avais écrit dessus quelques jours auparavant ; laissai couler une larme ; le pliai et l’introduit dans une enveloppe. Puis, je pris une feuille blanche et je commençai :
Je t’écris pour te dire que vais mourir dans quelques mois. Mon état est très grave, mais je ne te donne pas de détails. Tu comprendras tout dans la lettre jointe à celle-ci. C’était une lettre destinée à Cédric que je t’envoie. Si tu te demandes pourquoi, c’est parce que je me sens dans l’obligation de raconter ce qui m’est arrivé. Je te laisse lire et tu comprendras. Voici la lettre écrite à Cédric :
Mon si cher Cédric,
Je suis atteint d’une maladie grave. J’ai une tumeur au cerveau. Depuis déjà quelques semaines je sentais quelque chose de différent, une sorte de sixième sens m’en avait averti. Je te dis cela dans une lettre car je sais que je n’aurais pas eu le courage de te le dire en face. Je souhaite que cette lettre n’ait pas de réponse, lis la simplement, c’est tout ce que je te demande.
Je pense au passé, à toutes les bêtises que nous avons faites ensemble. Nous étions comme des frères, nous partagions tout. Te souviens-tu quand, gamins, nous avions dérobé le trousseau de clefs d’un professeur ? Il n’avait pas pu rentrer chez lui et ensuite quelqu’un nous avait dénoncés. Nous le détestions, mais au fond peut être avait t-il eu raison. Tu sais, le fait de savoir que je vais mourir dans quelques mois me fait énormément réfléchir. Je suis devenu plus mûr. Combien de fois nous sommes nous querellés avec nos parents pour des choses qui n’en valaient pas la peine ?
J’aime beaucoup m’asseoir près de mes plantes, dans ma chambre, ouvrir la fenêtre pour respirer l’air frais. Je reste là parfois pendant des heures, jusqu’à ce que j’entende ma mère entre deux sanglots m’appeler pour manger. J’aurais voulu ne pas mourir, devenir vieux, avoir une femme et des enfants… J’aurais aussi voulu être connu, laisser une marque et que le monde garde une trace de moi ; car je vais partir, et dans une ou deux générations, qui se souviendra de moi ?
J’ai commencé à écrire cette lettre hier, peut être va-t-elle continuer longtemps. Je ne sais même pas si j’aurai le courage de te l’envoyer. Chaque mot que j’écris me délivre un peu plus, tout cela est sincère et vient du plus profond de moi-même.
De temps en temps je pleure, je ne veux pas mourir. Je fais des crises d’angoisse la nuit ; je sens un mal qui vient et je sais que tôt ou tard il m’emportera avec lui. Ma famille est effondrée, ce qui n’arrange pas mon état. Je me suis surpris à les réconforter. A croire qu’ils sont plus tristes que moi. Mais je ne leur en veux pas. Ma tristesse est au delà des larmes. J’ai peur, peur qu’il n’y ait pas de vie après la mort, peur de sombrer dans le néant. Oui, j’ai peur de mourir. Pas à 20 ans... Je ne dors plus de peur de ne plus me réveiller.
Je t’envie, tu as toujours été plus sage que moi, plus réfléchi, plus patient. Tu avais une énorme influence sur moi. Je m’en rends compte maintenant. Puis mon caractère s’est développé et la fameuse dispute a éclatée. Pendant plusieurs mois nous ne nous sommes plus parlés. Finalement, on s’est rendu compte que l’on ne pouvait pas se passer l’un de l’autre et nous nous sommes réconciliés. Mais ces mois sont désormais perdus. Ma vie va se terminer et je ne les récupèrerai jamais. Si je ne me suis pas suicidé, c’est pour pouvoir t’envoyer cette lettre.
Adieu.
David.
Tu vois maintenant la lettre que j’ai envoyée à Cédric. Mais cette lettre n’est jamais arrivée à destination. Elle m’a été retournée avec un bref mot expliquant que Cédric était mort quelques jours plus tôt d’un accident de voiture.
Va-t-on l’oublier lui aussi ?
Je suis atteint d’une maladie grave. J’ai une tumeur au cerveau. Depuis déjà quelques semaines je sentais quelque chose de différent, une sorte de sixième sens m’en avait averti. Je te dis cela dans une lettre car je sais que je n’aurais pas eu le courage de te le dire en face. Je souhaite que cette lettre n’ait pas de réponse, lis la simplement, c’est tout ce que je te demande.
Je pense au passé, à toutes les bêtises que nous avons faites ensemble. Nous étions comme des frères, nous partagions tout. Te souviens-tu quand, gamins, nous avions dérobé le trousseau de clefs d’un professeur ? Il n’avait pas pu rentrer chez lui et ensuite quelqu’un nous avait dénoncés. Nous le détestions, mais au fond peut être avait t-il eu raison. Tu sais, le fait de savoir que je vais mourir dans quelques mois me fait énormément réfléchir. Je suis devenu plus mûr. Combien de fois nous sommes nous querellés avec nos parents pour des choses qui n’en valaient pas la peine ?
J’aime beaucoup m’asseoir près de mes plantes, dans ma chambre, ouvrir la fenêtre pour respirer l’air frais. Je reste là parfois pendant des heures, jusqu’à ce que j’entende ma mère entre deux sanglots m’appeler pour manger. J’aurais voulu ne pas mourir, devenir vieux, avoir une femme et des enfants… J’aurais aussi voulu être connu, laisser une marque et que le monde garde une trace de moi ; car je vais partir, et dans une ou deux générations, qui se souviendra de moi ?
J’ai commencé à écrire cette lettre hier, peut être va-t-elle continuer longtemps. Je ne sais même pas si j’aurai le courage de te l’envoyer. Chaque mot que j’écris me délivre un peu plus, tout cela est sincère et vient du plus profond de moi-même.
De temps en temps je pleure, je ne veux pas mourir. Je fais des crises d’angoisse la nuit ; je sens un mal qui vient et je sais que tôt ou tard il m’emportera avec lui. Ma famille est effondrée, ce qui n’arrange pas mon état. Je me suis surpris à les réconforter. A croire qu’ils sont plus tristes que moi. Mais je ne leur en veux pas. Ma tristesse est au delà des larmes. J’ai peur, peur qu’il n’y ait pas de vie après la mort, peur de sombrer dans le néant. Oui, j’ai peur de mourir. Pas à 20 ans... Je ne dors plus de peur de ne plus me réveiller.
Je t’envie, tu as toujours été plus sage que moi, plus réfléchi, plus patient. Tu avais une énorme influence sur moi. Je m’en rends compte maintenant. Puis mon caractère s’est développé et la fameuse dispute a éclatée. Pendant plusieurs mois nous ne nous sommes plus parlés. Finalement, on s’est rendu compte que l’on ne pouvait pas se passer l’un de l’autre et nous nous sommes réconciliés. Mais ces mois sont désormais perdus. Ma vie va se terminer et je ne les récupèrerai jamais. Si je ne me suis pas suicidé, c’est pour pouvoir t’envoyer cette lettre.
Adieu.
David.
Tu vois maintenant la lettre que j’ai envoyée à Cédric. Mais cette lettre n’est jamais arrivée à destination. Elle m’a été retournée avec un bref mot expliquant que Cédric était mort quelques jours plus tôt d’un accident de voiture.
Va-t-on l’oublier lui aussi ?
laconis- Nombre de messages : 45
Age : 32
Date d'inscription : 09/10/2010
Re: Lettre à qui je veux ou La mémoire et l’oubli
J'ai failli m'arrêter ici tant la faute m'a estomaquée : "Je quittai la maison sans que personne ne remarquasse mon départ", mais tu ni le premier ni le dernier, il en faut plus pour me décourager. D'autant que, en dépit d'autres fautes en cours de route, moins voyantes ("j'étais assit"), on sent que tu as mis du soin à écrire ce texte.
(erreurs corrigées suite à demande par l'auteur auprès de la Modération)
Le fond maintenant.
A la fois très simple et compliqué.
Je ne suis pas sûre d'avoir compris la fin, la Volkswagen est-elle celle dans laquelle Cédric a eu son accident mortel ?
Quant à la phrase de la fin, la question... je trouve qu'elle change la focale du texte, la détourne vers une autre problématique, l'éloigne de son sujet initial. En d'autres mots, je ne suis pas persuadée de son utilité.
Sinon, je ne saurais trop te suggérer de t'entraîner à une écriture allusive, parfois le texte dit trop et trop explicitement, ici par exemple, un exemple assez typique : "Quoique, en y songeant bien, c'était clairement un acte inconscient pour oublier mon mal-être du moment."
(erreurs corrigées suite à demande par l'auteur auprès de la Modération)
Le fond maintenant.
A la fois très simple et compliqué.
Je ne suis pas sûre d'avoir compris la fin, la Volkswagen est-elle celle dans laquelle Cédric a eu son accident mortel ?
Quant à la phrase de la fin, la question... je trouve qu'elle change la focale du texte, la détourne vers une autre problématique, l'éloigne de son sujet initial. En d'autres mots, je ne suis pas persuadée de son utilité.
Sinon, je ne saurais trop te suggérer de t'entraîner à une écriture allusive, parfois le texte dit trop et trop explicitement, ici par exemple, un exemple assez typique : "Quoique, en y songeant bien, c'était clairement un acte inconscient pour oublier mon mal-être du moment."
Invité- Invité
Re: Lettre à qui je veux ou La mémoire et l’oubli
J'ai bien aimé, on y croirait vraiment, je ne vois pas ce que je pourrais apporter ce texte, il est bon, même si tu as un peu perdu la fin.
ah ! le monologue de la Volkswagen est un peu lourd et euh... hors contexte, on dirait du comique et ce n'est pas ce que tu cherchais à donner, je crois.
bonne chance ! je vais essayer de suivre ce que tu fais
ah ! le monologue de la Volkswagen est un peu lourd et euh... hors contexte, on dirait du comique et ce n'est pas ce que tu cherchais à donner, je crois.
bonne chance ! je vais essayer de suivre ce que tu fais
humpf- Nombre de messages : 247
Age : 28
Localisation : gsilva-89@hotmail.fr
Date d'inscription : 25/09/2012
Re: Lettre à qui je veux ou La mémoire et l’oubli
Le début n'est pas fameux :
Plusieurs autres fautes, dont : le pliai et l’introduit dans une enveloppe. ( l'introduisis)
Pour le reste, moi je n'y crois guère à cette histoire, c'est plein de pathos ( la vie est parfois pleine de pathos, d'accord ! Mais la littérature doit en faire quelque chose, pas se contenter de le poser là et démerdez-vous avec !) Ton texte survole trop les sentiments que la situation peut inspirer, à part le fait qu'il console ses parents ( ce qui me parait bien vu )
La fin modifie l'angle de vision : peut-être à partir de là, une approche différente, une réflexion plus approfondie ... ? J'attends de voir.
ça fait beaucoup de trop !Beaucoup trop bourré. Comme trop souvent j'avais ingurgité une bien trop forte dose d'alcool sans même m'en rendre compte.
Plusieurs autres fautes, dont : le pliai et l
Pour le reste, moi je n'y crois guère à cette histoire, c'est plein de pathos ( la vie est parfois pleine de pathos, d'accord ! Mais la littérature doit en faire quelque chose, pas se contenter de le poser là et démerdez-vous avec !) Ton texte survole trop les sentiments que la situation peut inspirer, à part le fait qu'il console ses parents ( ce qui me parait bien vu )
La fin modifie l'angle de vision : peut-être à partir de là, une approche différente, une réflexion plus approfondie ... ? J'attends de voir.
Invité- Invité
Re: Lettre à qui je veux ou La mémoire et l’oubli
Ce texte se lit bien, on a envie d'aller jusqu'au bout. S'il y a encore des fautes, je ne les ai pas vues.
Au début, j'ai bien entendu la colère du narrateur. J'imaginais que ce Cédric était l'amant de sa femme, ou un truc comme ça. Le coup des jointures en sang, j'ai trouvé cela fort. Juste une suggestion mais on imagine bien... Et puis le fait que personne ne semble s'intéresser à lui. Ca fonctionne bien.
Quand tu arrives à l'histoire du cancer, il y a pour moi quelque chose qui ne colle pas. C'est comme si tu racontais une autre histoire. J'ai du mal à expliquer pourquoi, c'est juste un ressenti.
Au début, j'ai bien entendu la colère du narrateur. J'imaginais que ce Cédric était l'amant de sa femme, ou un truc comme ça. Le coup des jointures en sang, j'ai trouvé cela fort. Juste une suggestion mais on imagine bien... Et puis le fait que personne ne semble s'intéresser à lui. Ca fonctionne bien.
Quand tu arrives à l'histoire du cancer, il y a pour moi quelque chose qui ne colle pas. C'est comme si tu racontais une autre histoire. J'ai du mal à expliquer pourquoi, c'est juste un ressenti.
Re: Lettre à qui je veux ou La mémoire et l’oubli
Bonjour et merci d'avoir pris le temps de lire et commenter mon texte.
Je commence par m'excuser pour les fautes. Coline Dé, tu as raison sur ta remarque du début du texte: trop de "trop".
Pour répondre aux critiques d'ensembles:
Ester(Island), la question de fin sert à ouvrir le débat. C'est la chute du texte avec la mort de Cédric. On passe d'une certaine manière de la pensée égoïste de celui qui écrit la lettre (David) à la question générale de la mémoire de nos amies disparus.
Colin Dé, je trouve exagéré de dire que je "survole les sentiments" mais c'est vrai que c'est plein de pathos. Je m'en explique: le texte étant court, je voulais rapidement évoquer des sentiments forts et donc mettre en avant le contraste entre, d'une part, la tristesse de David et les questions posés par cette mort prochaine, et d'autre part, la soudaineté et la violence de la mort de Cédric.
Humpf et Anne Veillac, vous avez toutes les deux eu une bonne intuition. Je pensais au début écrire la nouvelle avec uniquement les lettres encastrées et sans la partie précédente avec la Volkswagen. Visiblement, cela se ressent.
Pour finir, Ester(Island), la coccinelle n'est pas la voiture dans laquelle Cédric a eu son accident. Idée intéressante cependant mais je ne veux pas compliquer encore la nouvelle ^^
Encore une fois merci d'avoir pris le temps de critiquer, ça me fera progresser !
.
Je commence par m'excuser pour les fautes. Coline Dé, tu as raison sur ta remarque du début du texte: trop de "trop".
Pour répondre aux critiques d'ensembles:
Ester(Island), la question de fin sert à ouvrir le débat. C'est la chute du texte avec la mort de Cédric. On passe d'une certaine manière de la pensée égoïste de celui qui écrit la lettre (David) à la question générale de la mémoire de nos amies disparus.
Colin Dé, je trouve exagéré de dire que je "survole les sentiments" mais c'est vrai que c'est plein de pathos. Je m'en explique: le texte étant court, je voulais rapidement évoquer des sentiments forts et donc mettre en avant le contraste entre, d'une part, la tristesse de David et les questions posés par cette mort prochaine, et d'autre part, la soudaineté et la violence de la mort de Cédric.
Ici, je ne souhaite pas approfondir car c'était la chute de la nouvelle, censée donner un rebondissement et interroger le lecteur.La fin modifie l'angle de vision : peut-être à partir de là, une approche différente, une réflexion plus approfondie ... ? J'attends de voir.
Humpf et Anne Veillac, vous avez toutes les deux eu une bonne intuition. Je pensais au début écrire la nouvelle avec uniquement les lettres encastrées et sans la partie précédente avec la Volkswagen. Visiblement, cela se ressent.
Pour finir, Ester(Island), la coccinelle n'est pas la voiture dans laquelle Cédric a eu son accident. Idée intéressante cependant mais je ne veux pas compliquer encore la nouvelle ^^
Encore une fois merci d'avoir pris le temps de critiquer, ça me fera progresser !
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laconis- Nombre de messages : 45
Age : 32
Date d'inscription : 09/10/2010
Re: Lettre à qui je veux ou La mémoire et l’oubli
Qui a/va tuer qui ? Et qui sera réellement oublié ?
Pas tout le temps très clair me semble-t-il mais peut-être est-ce volontaire. A voir... suffisant en tout cas pour embrouiller les pistes et casser un peu ce rythme linéaire constitué par la lecture d'une lettre pas tout le temps empreinte de grand intérêt parce que souvent trop chargée de pathos. Il y a un point de départ intéressant mais peut-être ce texte y gagnerait-il en qualité si tu jouais davantage sur l'énigmatique, l'émotionnel, en laissant de côté le pathétique et l'explicatif. pas simple, j'en conviens, mais n'est-ce pas en forgeant que l'on devient forgeron.
Bonne continuation en tout cas !
Pas tout le temps très clair me semble-t-il mais peut-être est-ce volontaire. A voir... suffisant en tout cas pour embrouiller les pistes et casser un peu ce rythme linéaire constitué par la lecture d'une lettre pas tout le temps empreinte de grand intérêt parce que souvent trop chargée de pathos. Il y a un point de départ intéressant mais peut-être ce texte y gagnerait-il en qualité si tu jouais davantage sur l'énigmatique, l'émotionnel, en laissant de côté le pathétique et l'explicatif. pas simple, j'en conviens, mais n'est-ce pas en forgeant que l'on devient forgeron.
Bonne continuation en tout cas !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Lettre à qui je veux ou La mémoire et l’oubli
Aussi tragiques puissent-être les destinées de ces deux personnages, il me manque un petit truc pour embarquer.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Lettre à qui je veux ou La mémoire et l’oubli
Sahkti er Lucy: merci pour vos commentaires.
Vous confirmez les points précédents. Le texte était uniquement composé de la lettre au départ (écrit lorsque j'étais plus jeune). Je pense que l'effet confus vient de là.
Comme tu dis Sahkti: c'est en forgeant qu'on devient forgeron. Je retravaillerai le texte puis posterai une deuxième version. Pas tout de suite cependant car je préfère que les lecteurs aient "oublié" la première version pour que le jugement d'un texte retravaillé ne soit pas influencé par le premier texte.
Vous confirmez les points précédents. Le texte était uniquement composé de la lettre au départ (écrit lorsque j'étais plus jeune). Je pense que l'effet confus vient de là.
Comme tu dis Sahkti: c'est en forgeant qu'on devient forgeron. Je retravaillerai le texte puis posterai une deuxième version. Pas tout de suite cependant car je préfère que les lecteurs aient "oublié" la première version pour que le jugement d'un texte retravaillé ne soit pas influencé par le premier texte.
laconis- Nombre de messages : 45
Age : 32
Date d'inscription : 09/10/2010
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