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Là où tu reposas.

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Ariel
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Marvejols
loic
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Message  loic Ven 22 Fév 2013 - 22:50

Là où tu reposas.

Fraternités hautaines de ces hommes colère, Stakhanovs de la gueule accomplis de tendresse, aux Dimanches d’automne ils errent sur le cours attendant la reprise.
Et leurs truffes noircies d’histoires ouvrières, d’houillères emblavées sous la chanson du pic, Ils s’en viennent aux soirs en accents de révoltes.
Et l’embonpoint des monts trépané d’ouvriers, veille pour qu’à son heure ils s’engouffrent divins sur leur chemin d’enfer.
La suie de ces Dimanches à courir la Cévenne, chemin de Mercoirol crocheté de cités aux couvercles de tuiles racornies d’anthracite.
Au rados d’un ubac, les cages attelées sous les guides graissés déterminent leurs temps à s’empierrer du fond, soufflants comme des forges, rassasiés de silice.
Augures vespérales, l’appel de la sirène, la course des molettes tourneuses de réas, la vibration du câble les conduit au tombeau.

Ton pas sur le chemin
Ta caboche anthracite
Le flux de tes narines

Là où tu reposas.


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Message  Marvejols Ven 22 Fév 2013 - 23:25

Je me disais "curieux, ce texte je l'ai déjà lu". Oui, chez Lexandre. Pensée tout en micaschiste et suie pour un père, les dents encore serrées.

Je médite sur le prétérit et non le présent à Reposer, au dernier vers.

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Message  Janis Ven 22 Fév 2013 - 23:36


Ton pas sur le chemin
Ta caboche anthracite
Le flux de tes narines

Là où tu reposas.


Rien que pour ça, plus La Cévenne
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Message  Marvejols Ven 22 Fév 2013 - 23:40

Là où tu reposas.

Le prétérit, c'est parce que reposer c'est d'abord la retraite. Ellision du tu te?

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Message  Invité Sam 23 Fév 2013 - 4:54

"emblavées", j'ai découvert ce mot chez toi et il me plaît rudement.

" d’ouvriers, veille" la virgule me semble de trop.

Ton style, avec ce vocabulaire précis, professionnel et soutenu, est incomparable.
Je ne peux que rester béate entre ces décors et ces hommes de l'ère industrielle, où la nature émerge pour nous donner le spleen.

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Message  Invité Sam 23 Fév 2013 - 4:59

pour la virgule, je repasse, soit elle est en trop, soit il en manque une après monts.
Et l’embonpoint des monts, trépané d’ouvriers, veille pour...
Et l’embonpoint des monts trépané d’ouvriers veille pour....

ce me semble. Dans la suite de la phrase, je bute aussi sur la ponctuation.
si les spécialistes veulent donner leur avis?

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Message  Invité Sam 23 Fév 2013 - 10:41

superbe...

ça me rappelle aussi les causses de Lozère

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Message  loic Sam 23 Fév 2013 - 15:30

Marvejols tu en avais lu le squelette, il à engraissé depuis...

Eclaircie tu as raison pour la virgule après l'embonpoint des mots, j'en ai chié avec les virgules sur celui là, je pensais qu'aucune ne m'avais échappée (petites saletés...)

pour l'accord de reposas, je n'en sais rien, je trouvais ça joli et mystérieux...

spleen c'est exactement ça, c'est ce qui guide souvent mon écriture, alors que je suis d'un abord primesautier...(peut être l'ennui psychologique alors

wiki:

Le mot spleen a pour origine le mot anglais spleen (du grec ancien σπλήν splēn) qui signifie « rate » ou « mauvaise humeur ». En effet les Grecs, dans le cadre de la théorie des humeurs, pensaient que la rate déversait un fluide noir dans le corps : la bile noire, responsable de la mélancolie. De nos jours, nous savons bien que ceci est faux, mais l'image est restée.

En France, le spleen représente un état mélancolique maximal sans cause définie. Il est lié aux saisons, au temps, à l'accablement du souvenir et aussi à l'ennui psychologique. Ce terme a été popularisé par le poète Charles Baudelaire (1821 - 1867) mais il était déjà utilisé précédemment, par des écrivains du Romantisme (XIXe siècle), courant alors développé essentiellement en Allemagne et en Grande-Bretagne.
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Message  Ariel Dim 24 Fév 2013 - 0:15

« Vous êtes en face d’un mineur, à la sortie du puits, ou de la prison, prêt à descendre ou à lutter. Vous avez à chaque fois l’impression très forte qu’il ne vous parle pas seulement en son nom, mais au nom de tous les mineurs.

Nulle part ailleurs, l’homme ne porte en lui à ce point le reflet de ses semblables. Ce qui arrive à un mineur pris au hasard a frôlé tous les autres.

Ce qu’il faut dire, c’est le goût d’invraisemblable que prend hors d’ici, ce qui ici est le pain de chaque jour de chacun, …, le sang qui coule, le danger plus grand, la misère plus noire, et en face le courage, la solidarité, la confiance en l’avenir à un degré jamais atteint.

Après sa lutte, le mineur est un pas en avant sur tous les autres hommes.
Il y a ici, pour tous, de grandes leçons à apprendre. »


André Stil « Le mot « mineur », camarades ».

Ces gars-là m'ont beaucoup appris, donné.

Des cévenols, mais aussi des arabes, des tchèques, polonais, des anarchistes espagnols. La hiérarchie de l'exposition au fond n'était pas tout à fait la même qu'à la surface. Il y a de beaux passages sur ça, et le reste, dans les romans de Chabrol.
En fait, tu l'as sûrement remarqué, dés qu'il entre en littérature, le mineur demande à forcer le trait. A les écrire on se stakhanovise de mots. A St Germain de Calberte, il y a une statue, pas de mineur, mais de cévenol. C'est un homme qui porte une pierre. Sans doute il va monter un mur. Il est parfaitement nu.

Mais ton langage est très beau, aussi. Moins direct, mais beau aussi.
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Message  loic Dim 24 Fév 2013 - 8:53

Ariel c'est à ça que tu fais référence sans doute, ce passage à marqué durablement mon écriture:

Le travers banc
" Le délégué approchait déjà de l'infernal chantier : un tonnerre de marteaux piqueurs, de pics et de pelles ; deux Tchèques en pointe, des Polonais et quelques Arabes qui suivaient. Nus totalement, vêtus seulement d'une couche de fard blême, ils attaquaient le rocher avec acharnement, et s'enfonçaient dedans.
Ce n'étaient plus des mineurs, mais les spectres blafards d'un clair de lune macabre, dans une danse dont la fin connue n'était jamais l'aurore. Ces Tchèques, ces Polonais, ces Arabes, appartenaient à l'ordre redoutable des hommes qui sortent blancs des entrailles de la terre, l'ordre inquiétant des boulangers du charbon, ordre volontaire où l'on accepte de mourir d'un jour toutes les deux heures. (La Gueuse, Jean Pierre Chabrol).
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Message  Annie Dim 24 Fév 2013 - 9:10

J'adhère à 90% à la situation du texte, les 10% manquant c'est pour les mineurs du Nord, les miens, les Cévennes ça me semble toujours un peu folklorique, un peu souvenir pour touristes. Bon, je suis injuste, j'en conviens, puisqu'après tout, les mineurs de houille sont tous désormais au rayon des souvenirs.
La situation du texte ai-je dit : j'ai déjà fait des remarques à Loïc sur sa manière d'écrire, c'est la sienne, soit. Il n'y a plus lieu d'y revenir.

Mais c'est bien de l'avoir écrit ce texte.

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Message  Invité Dim 24 Fév 2013 - 11:57

j'y reviens, parce que la construction de cette phrase échappe à ma compréhension:

"Et l’embonpoint des monts trépané d’ouvriers, veille pour qu’à son heure ils s’engouffrent divins sur leur chemin d’enfer."

je suis perdue, sujet/verbe/complément...?
c'est l'embonpoint des monts qui veille pour qu'à son heure ils s'engouffrent?
ou c'est à leur heure ils s'engouffrent?


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Message  Invité Dim 24 Fév 2013 - 15:18

Loïc, je suis toujours partagé devant tes textes. D'un côté, tu restitues avec une finesse certaine un monde « archaïque » (il faut le dire vite) en usant d'un vocabulaire lui-même suranné, très spécialisé et difficile d'accès ; de l'autre, tes poèmes me paraissent systématiquement construits sur les mêmes procédés et finissent invariablement par me lasser ou me faire l'effet d'une carte postale : toujours ce style nominal, toujours ces compléments du nom en abondance (« Fraternités hautaines de ces hommes colère » − manque peut-être un « en », du reste −, « Stakhanovs de la gueule, aux soirs en accents de révoltes − le premier « en » est curieux, conditionné apparemment par la volonté de ne pas utiliser « aux » deux fois −, « Et l’embonpoint des monts », « La suie de ces Dimanches » − pourquoi cette majuscule ? −, « Au rados d’un ubac », « le flux de tes narines », etc.) Souvent, ces compléments du nom sont redoublés grâce à des participes passés adjectivaux qui relancent la machine avec de nouveaux compléments : « Stakhanovs de la gueule accomplis de tendresse », « truffes noircies d'histoires ouvrières, d’houillères emblavées », « Et l’embonpoint des monts trépané d’ouvriers », « rassasiés de silice », « la course des molettes tourneuses de réas », et surtout, surtout « chemin de Mercoirol crocheté de cités aux couvercles de tuiles racornies d’anthracite » !
Bien sûr, cela confère au texte un cachet, une cohérence, mais ces figures finissent par se faire trop voyantes à mes yeux. Je reste mitigé, en suis navré.

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Message  Pussicat Dim 24 Fév 2013 - 16:29

je n'accroche pas, d'entrée :
loic a écrit:Fraternités hautaines de ces hommes colère, Stakhanovs de la gueule accomplis de tendresse, aux Dimanches d’automne ils errent sur le cours attendant la reprise.
Ensuite, il faut connaître le sujet (le vocabulaire a freiné ma lecture, la liste est longue, j'ai dû faire des recherches pour comprendre un minimum... désolée, je ne suis pas née dans une région minière), et la ponctuation claudique ou me manque (?)

emblavées : j'aime bien

la fin j'aime aussi :
loic a écrit:
Ton pas sur le chemin
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Message  Marvejols Dim 24 Fév 2013 - 19:38

....Ce texte de Loïc n'est sans doute pas son meilleur, il est loin d'être nul. Et je plains tout lecteur qui, même s'il n'est pas hyper enchanté, serait insensible à cette figure du père, d'un père les dents serrées, amenée par les bruits et le paysage du charbon de terre. D'ailleurs je me demande si de tels lecteurs, placés dans la condition d'enseigner, seraient capables de suffisamment aimer ce texte pour le faire découvrir, pour en faire apprécier ce qui peut y être appréciable, et pour le cas échéant amener les élèves à une vision critique. Il me semble qu'ici la critique se disqualifie par absence d'empathie minimale. Et cette configuration soulève le problème des rapports entre la sympathie à trouver dans un texte et le temps, la durée. Quelle est donc cette traîtrise qui fait que ma sympathie pour un auteur, ma sympathie du début ou d'hier encore pour son style, pour ses manies ou pour tout aspect de lui, s'émousse? Pourquoi je me désenchante? Mon rapport au temps, mon abus de forum (saturation de lectures), ma demande (éventuellement socialement incitée et paroxystique) de renouvellement seraient-ils totalement hors de cause dans ce fatiguement?

....Le texte n'est pas le plus grand, et alors ? J'ai un peu l'impression (je force le trait) qu'on assassine sous couvert de vérité ou de sincérité osée (oui trop de compléments de nom nuisent, comme ils peuvent définir un style, que l'on n'est pas obligé d'aimer ni de faire sien). On doit alors réfléchir si l'on commente avec l'espoir d'obtenir (ou dans l'attente de) du meilleur Loïc ou si l'on commente avec pour résultat de décourager et de voir partir un accent particulier, inimitable, une voix*. Déjà il y a peu on a exigé de certains auteurs qu'ils commentent absolument: le cumul des exigements risque de se muer en force motrice...
....C'est que le "public", habitué à zapper, avide de variation sinon de variété, veut et réclame du nouveau, de la nouveauté ou du dépaysement, comme jadis du pain et du cirque: un style est à peine né, repéré, affirmé que déjà on se lasse, qu'on réclame à longs cris (comme faisant part d'une douleur -on serait ainsi quasi victime d'un style dont la réitération nous chagrine, nous perce, nous heurte, nous ennuie), qu'on réclame donc du changement (ici et maintenant). Le style, le style est alors rabaissé voire nié/ Il devient alors procédé, trucage, artifice, ficelle de marionnettiste. Qu'on m'émeuve! réclamait l'empereur à vingt ans blasé...
Et enim Catilina : oui, puis quoi enfin, quelle est cette dictature du nouveau à tout prix? Regardons autour de nous, regardons le monde: où est la réussite de cette injonction permanente à la nouveauté? Corneille, cher vieux et pas neuf Corneille: à la corbeille! tes procédés nous ont fatigués... Vive le trash, le noir qui ferait art en lui-même, vive donc l'exposé égocentrique en guise de littérature. Foin de procédés ou de style, inventons le néant...






*Encore je ne me place là que dans la peau de l'auteur qui peut ainsi être blessé. Je ne parle pas de ceux qui aiment la prose ou le style d'un auteur, qui en attendent les nouvelles "pontes": pas sûr qu'on les respecte ces lecteurs qui apprécient généralement du Loïc.


NB : je tiens à préciser que par cette réflexion vigoureuse et volontairement dans la lignée du pamphlet, je ne vise personne en particulier mais bien à soulever certaines questions, notamment celle-ci : la sincérité à tout prix? J'ai moi-même hésité à commenter le dernier né de PCP (je l'ai fait parce que le bonhomme me paraît - je me trompe peut-être- assez à distance d'amour-propre de ses productions, et parce que dans ses commentaires il recourent régulièrement à une certaine franchise, pas toujours agréable d'ailleurs mais généralement supportable)

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Message  Modération Dim 24 Fév 2013 - 20:58

Marvejols, ici vous pouvez commenter le texte.

Sur le fil "Discussions", vous pouvez pamphléter sur le lecteur/commentateur ("public") idéal.

En tout état de cause, il vous est demandé une fois encore de garder pour vous vos opinions quant au comportement de tel ou tel membre nommément désigné.

Merci.

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Message  Ariel Dim 24 Fév 2013 - 23:49

loic a écrit:Ariel c'est à ça que tu fais référence sans doute, ce passage à marqué durablement mon écriture:

Le travers banc
" Le délégué approchait déjà de l'infernal chantier : un tonnerre de marteaux piqueurs, de pics et de pelles ; deux Tchèques en pointe, des Polonais et quelques Arabes qui suivaient. Nus totalement, vêtus seulement d'une couche de fard blême, ils attaquaient le rocher avec acharnement, et s'enfonçaient dedans.
Ce n'étaient plus des mineurs, mais les spectres blafards d'un clair de lune macabre, dans une danse dont la fin connue n'était jamais l'aurore. Ces Tchèques, ces Polonais, ces Arabes, appartenaient à l'ordre redoutable des hommes qui sortent blancs des entrailles de la terre, l'ordre inquiétant des boulangers du charbon, ordre volontaire où l'on accepte de mourir d'un jour toutes les deux heures. (La Gueuse, Jean Pierre Chabrol).

Oui, ça doit être la Gueuse, encore qu'on retrouve des passages miniers dans plusieurs de ses bouquins. Je garde précieusement une dédicace de lui, qu'il a faite un jour aux Vans. Comme il était quasi-aveugle, il faisait un dessin, et sa "secrétaire" complétait.
La cosmopolite des mineurs, je l'ai connue surtout dans un établissement pour époumonés un peu plus haut sur le col.
Un très beau et long partage entre eux et moi et d'autres. Et le Serre.
Orthographier correctement les noms polonais, c'était à peine un peu plus compliqué que la prosodie.....
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Message  Sahkti Sam 2 Mar 2013 - 11:22

Un peu de mal à commenter. Non pas que ça ne me plaise pas, loin de là; c'est juste que je ne vois trop que dire. Côté technique, je suis nulle, je l'ai déjà dit. Ça me parle à l'oreille ou non, je me limite à ça et je laisse aux spécialistes le soin de disséquer, je dirais trop de bêtises si je m'y aventurais. Ici, ça sonne bien pour moi, à l'oreille et à l'esprit. L'ampleur du vocabulaire me paraît en bonne harmonie avec le propos du texte qui mérite une telle emphase de par sa gravité, de par ses allures dramatiques car on évoque des destinées, meurtries, parfois heureuses, toujours volontaires. Un bel hommage en quelque sorte, rien à redire. Pour une fois, je ne suis pas trop heurtée par l'aspect qu'il m'arrive de juger excessif de l'écriture de Loïc, je trouve que ça colle bien à ce qu'il évoque.
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Message  Ariel Jeu 7 Mar 2013 - 18:10

Voilà, j'ai retrouvé l'image de Chabrol ....

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Message  loic Jeu 7 Mar 2013 - 19:54

merci Ariel pour cette image, pour moi et pour Pavel...
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