Bonjour Madame.

[M.]

Je te regarde derrière ma fenêtre,
Il commence à pleuvoir si fort,
Tu cours pour éviter la pluie qui s'abat sur ta tête,
Mais tu restes dehors...

Je n'avais jamais réalisé à quel point nous étions si proche,
Plus je t'aime et plus l'hiver approche,
Et le temps qui se dégrade peu à peu,
Et notre amour qui va pour moi de mieux en mieux...

Je te regarde à travers cette vitre,
Tu passais devant tous les jours,
Mais le temps passe et tu l'évites,
Mais pourquoi donc mon amour ?

Je n'avais pas réalisé à quel point tu comptais pour moi,
A présent l'hiver me semble si loin,
C'est drôle comme la pluie à cesser de tomber,
Lorsque tu as cessé de l'éviter.

Je te regarde courir dehors,
En me demandant si tu es en retard,
Si seulement tu savais que pour moi tes sourires valent de l'or...
Je me demande quelle est cette chose qui t'accapare.

Je sais que tu n'as pas réalisé à qu'elle point tu comptais pour moi,
Il n'est plus question de te laisser m'échapper,
Toutes les nuits j'ai beau te rêver,
Je ne te vois jamais m'enlacer...

Et je te vois prier,

Et j'accours à tes côtés...

Et je vois ton corps, se transformer en un million de graine,

Et je crie à tord que je t'aime...

Et de l'autre côté de ma fenêtre j'aimerais que tu fasses attention....

Et j'hurle sans le connaître ton prénom.

Et j'aimerais assassiner mes idéaux amoureux,

Et je crie, oui je crie que c'est toi que je veux...

.

.

.

Je me réveille, te pense de tout mon être,
Même te quitter dans mes rêves me semble brutal...
Mais lorsque je te vois ailleurs que derrière ma fenêtre,
Tu me traites comme quelqu'un de normal...

A croire que je ne suis rien pour toi,
Quand tu me dis "bonjour madame",
A croire que je me mens dès que je t'aperçois...
Alors que même te dire adieu dans mes rêves me fait mal....

[nini031]

C'est assez déjà-vu et il n y a pas beaucoup d'originalité, en même temps dur d'innover quand le thème est l'amour. La partie qui commence avec les "Et" m'a réveillée, et je pense que l'espacement des vers est une bonne idée car il y a un changement de ton perceptible. C'est une partie plus puissante, j'aime bien d'ailleurs l'image des graines. Mais je pense à mon humble avis, que l'envie d'expression a pris le pas sur la poésie. J'ai lu tes autres poèmes où j' y ai vu plus d'originalité dans la manière de conter, dans les images proposées et je pense que tu peux faire mieux.

[Invité]

J'ai relevé 4 "si", dont 3 du même sens, et c'est un mot que je n'aime pas trop trouver.
"Et notre amour qui va pour moi de mieux en mieux...", le "pour moi" insiste un peu trop sur le "sens unique" que l'on comprend tout de suite.
"Je me demande quelle est cette chose qui t'accapare." -> "chose" n'est pas très heureux.
" se transformer en un million de graine," -> S à graines , pas très harmonieux cette formule.
"Tu me traites comme quelqu'un de normal..." -> aïe ! c'est quoi la "normalité" ?


Voilà pour les détails qui m'ont gênée.
Si le thème n'est pas original, on retrouve ta "marque" : la fraîcheur, la simplicité mêlées à la poésie.
Le dernier vers, que l'on a déjà rencontré, est très beau et vaut que tu le répètes.

[Sahkti]

Je crois que, personnellement, j'aurais bien vu la fin juste après "Et je te vois prier" laissant le lecteur à son imaginaire, tandis qu'ici la suite ne me paraît pas absolument nécessaire, en décalage de ton et de rythme avec ce qui la précède; la magie perd de son charme.
Sinon, j'aime le début, ces répétitions balbutiantes pour oser exprimer les mots et les sentiments.

[M.]

Sujet déjà vu effectivement mais j'en avait conscience quand je l'ai fait (c'était juste une envie comme ça qui m'avait traversé l'esprit)

Voilà le texte légèrement modifié (juste quelques trucs) j'ai enlevé des "si" entre autres (je ne mettait pas rendu compte que j'en avait tant mis), enfin pas de bien grands changements mais soit

Je te regarde derrière ma fenêtre,
Il commence à pleuvoir fort,
Tu cours pour éviter la pluie qui s'abat sur ta tête,
Mais tu restes dehors...

Je n'avais jamais réalisé à quel point nous étions si proche,
Plus je t'aime et plus l'hiver approche,
Et le temps qui se dégrade peu à peu,
Et notre amour qui va de mieux en mieux...

Je te regarde à travers cette vitre,
Tu passais devant tous les jours,
Mais le temps passe et tu l'évites,
Mais pourquoi donc mon amour ?

Je n'avais pas réalisé à quel point tu comptais pour moi,
A présent l'hiver me semble lointain,
C'est drôle comme la pluie à cesser de tomber,
Lorsque tu as cessé de l'éviter.

Je te regarde courir dehors,
En me demandant si tu es en retard,
Sais-tu que pour moi tes sourires valent de l'or ?
Je me demande ce qui t'accapare.

Je sais que tu n'as pas réalisé à qu'elle point tu comptais pour moi,
Il n'est plus question de te laisser m'échapper,
Toutes les nuits j'ai beau te rêver,
Je ne te vois jamais m'enlacer...

Et je te vois prier,

Et j'accours à tes côtés...

Et je vois ton corps, se transformer en un million de graines,

Et je crie à tord que je t'aime...

Et de l'autre côté de ma fenêtre j'aimerais que tu fasses attention....

Et j'hurle sans le connaître ton prénom.

Et j'aimerais assassiner mes idéaux amoureux,

Et je crie, oui je crie que c'est toi que je veux...

.

.

.

Je me réveille, te pense de tout mon être,
Même te quitter dans mes rêves me semble brutal...
Mais lorsque je te vois ailleurs que derrière ma fenêtre,
Tu me traites comme quelqu'un de banal...

A croire que je ne suis rien pour toi,
Quand tu me dis "bonjour madame",
A croire que je me mens dès que je t'aperçois...
Alors que même te dire adieu dans mes rêves me fait mal....

[laconis]

Ce poème, dans son ensemble, ne m'emballe pas particulièrement contrairement à d'autres de tes textes. Ceci dit j'aime beaucoup ces deux strophes:

Je te regarde derrière ma fenêtre,
Il commence à pleuvoir fort,
Tu cours pour éviter la pluie qui s'abat sur ta tête,
Mais tu restes dehors...

Je n'avais jamais réalisé à quel point nous étions si proche,
Plus je t'aime et plus l'hiver approche,
Et le temps qui se dégrade peu à peu,
Et notre amour qui va de mieux en mieux...

Pour moi ces vers c'est du tout bon:

Alors que même te dire adieu dans mes rêves me fait mal....

C'est drôle comme la pluie à cesser de tomber,
Lorsque tu as cessé de l'éviter.

Plus je t'aime et plus l'hiver approche,

[Contenu sponsorisé]