Les matins
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Les matins
Oh.
Les matins depuis peu
n’ont plus la même aurore
ce gout de quête et de manque
qui me faisait crier des mots tout bas et
apostropher ces filles dans la foule.
Où sont passées mes nymphes
mes cruelles amoureuses que j'effleurais de loin
sans jamais prendre une élue
Où sont mes banales amies qui nous abreuvaient,
mes compagnons et moi, je ne les entends plus.
Je ne les comprends plus.
La main du vent effleure des terres
des jardins qui autrefois me semblaient perdus
sans que les fleurs ou les feuilles se mettent à plier
et les pétales restent, les couleurs, la joie ne ternit jamais
Des rosiers aux chênes de la cour
La vie gonfle et éclate avec plus d’entrain que tant de feux
Que tous les rires entendus jusqu’ici
On entend les échos jusqu’en chine
de mes battements de cœur intempestifs
Je suis bien
perdu dans l’ivresse
si près du début que l’on n’imagine pas encore la fin
A l’orée des bourgeons.
~
Plus rien ne fane que les autres saisons.
J’entrevois leurs mines grisâtres du coin de l’œil
à peine plus loin que ce domaine,
Patiemment assises dans un coin de l’ombre
Elles se passent les cartes
en espérant que bientôt
leur tour viendra
Et moi je ris
Je ris jaune, comme j’entrevois déjà leurs silhouettes.
Les matins depuis peu
n’ont plus la même aurore
ce gout de quête et de manque
qui me faisait crier des mots tout bas et
apostropher ces filles dans la foule.
Où sont passées mes nymphes
mes cruelles amoureuses que j'effleurais de loin
sans jamais prendre une élue
Où sont mes banales amies qui nous abreuvaient,
mes compagnons et moi, je ne les entends plus.
Je ne les comprends plus.
La main du vent effleure des terres
des jardins qui autrefois me semblaient perdus
sans que les fleurs ou les feuilles se mettent à plier
et les pétales restent, les couleurs, la joie ne ternit jamais
Des rosiers aux chênes de la cour
La vie gonfle et éclate avec plus d’entrain que tant de feux
Que tous les rires entendus jusqu’ici
On entend les échos jusqu’en chine
de mes battements de cœur intempestifs
Je suis bien
perdu dans l’ivresse
si près du début que l’on n’imagine pas encore la fin
A l’orée des bourgeons.
~
Plus rien ne fane que les autres saisons.
J’entrevois leurs mines grisâtres du coin de l’œil
à peine plus loin que ce domaine,
Patiemment assises dans un coin de l’ombre
Elles se passent les cartes
en espérant que bientôt
leur tour viendra
Et moi je ris
Je ris jaune, comme j’entrevois déjà leurs silhouettes.
TerebHantin- Nombre de messages : 27
Age : 83
Localisation : Picardie
Date d'inscription : 31/07/2012
Re: Les matins
Du tour de main, de la reliure.
De la légèreté, aussi,
ça saute d'une branche à l'autre.
...o0°°°
De la légèreté, aussi,
ça saute d'une branche à l'autre.
...o0°°°
Ariel- Nombre de messages : 160
Age : 68
Localisation : Finistère, ascendant CévennE
Date d'inscription : 03/10/2011
Re: Les matins
cette lecture m'a rappelé certaines transcriptions de poésies orientales
j'aime bien
la simplicité des phrases
la description des émotions
une façon d'écrire la poésie en étirant doucement
vers la narration de l'histoire
à la limite
de l'écriture avec des phrases
merci, j'aime bien
j'aime bien
la simplicité des phrases
la description des émotions
une façon d'écrire la poésie en étirant doucement
vers la narration de l'histoire
à la limite
de l'écriture avec des phrases
merci, j'aime bien
Re: Les matins
Un beau texte qui a reçu bien trop peu de commentaires !
J'ai apprécié la douce nostalgie, la phrase musicale et cette pointe d'auto-dérision, de presque ironie... Poésie du retournement... mais où sont les neiges d'antan...
Merci !
J'ai apprécié la douce nostalgie, la phrase musicale et cette pointe d'auto-dérision, de presque ironie... Poésie du retournement... mais où sont les neiges d'antan...
Merci !
Invité- Invité
Re: Les matins
le texte sautille entre l'humain et les éléments.
Ce n'est pas du tout désagréable à lire.
Cette homme semble avoir bien vécu, je ne suis pas soucieux de la fin.
Ce n'est pas du tout désagréable à lire.
Cette homme semble avoir bien vécu, je ne suis pas soucieux de la fin.
Invité- Invité
Re: Les matins
Merci beaucoup à vous quatre.
TerebHantin- Nombre de messages : 27
Age : 83
Localisation : Picardie
Date d'inscription : 31/07/2012
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