Acrostiche (légende)

[Jeangeo]

ANEMONES


Arès prédestinant le sauvage animal,
N’imaginait jamais par le funeste mal
Elever au divin ce mortel sang de Chypre.
Mêlé dans une larme avait éclot le pourpre
Ou le blanc de la fleur au mythe d’Adonis.
Nativité princière et divinement triste
Est la rose du vent ou nommée aussi lis;
Son nom pour le poète est en tête de liste.

[Invité]

Un poème que j'ai pris plaisir à lire à voix haute, tant ses vers sont harmonieux.

[Sahkti]

En effet, une belle harmonie de vers et beaucoup d'élégance, à l'image du végétal à qui est ici rendu un bel hommage.

[Sahkti]

N’imaginait jamais par le funeste mal
Elever au divin ce mortel sang de Chypre.

J'aime notamment beaucoup ceci.

[Arielle]

J'avoue que sans le recours à Wikipédia ce bel acrostiche était pour moi un peu obscur en dépit de sa belle élégance. Cependant les deux derniers vers et l'allusion au lis me laisse encore dubitative. Merci à qui voudra bien éclairer ma lanterne.

[Invité]

J'avoue, malgré mon goût pour les légendes - et celle-ci est belle- et pour les fleurs n'avoir pas goûté ce poème ; je ne prise guère les allusions aux personnages de la mythologie : si elles témoignent de la culture de l'auteur, elles me semblent plomber la poésie.
Et j'ai trouvé lourde la succession, dans les trois premiers vers, d'adjectifs précédant les substantifs.

Arès prédestinant le sauvage animal,
N’imaginait jamais par le funeste mal
Elever au divin ce mortel sang de Chypre.

Enfin, je ne connais pas d'appellation " lis" concernant l'anémone, ( ici, il s'agit je pense de l'anémone pulsatille, mais aucune anémone n'a de nom vernaculaire évoquant le lis, à ma connaissance, mais je peux me tromper...)
Une autre fois sans,doute, Jeangeo...

[Jeangeo]

Enfin, je ne connais pas d'appellation " lis" concernant l'anémone, ( ici, il s'agit je pense de l'anémone pulsatille, mais aucune anémone n'a de nom vernaculaire évoquant le lis, à ma connaissance, mais je peux me tromper...)
Une autre fois sans,doute, Jeangeo...

Merci chère "coline Dé" pour tes commentaires sincéres sur ce poème.
Pour répondre au sujet du lis: J'avais besoin d'une rime en "IS".
J'ai donc utilisé la référence suivante:
"On était vers la fin du mois d'avril. La terre alors est parsemée d'anémones rouges, qui sont probablement ces « lis des champs » dont Jésus aimait à tirer ses comparaisons. E. Renan, Hist. des origines du Christianisme,Les Apôtres, 1866, pp. 29-30."
Merci, aux poétes qui ont déposé leurs élogieux commentaires.(Sahkti; Iris; Ariel)

[Jeangeo]

N’imaginait jamais par le funeste mal
Elever au divin ce mortel sang de Chypre.

J'aime notamment beaucoup ceci.

Merci "Sahkti" pour ton passage.
Je t'ai cité pour répondre aussi à "coline Dé" qui n'a pas aimé le passage que tu as relevé.
Comme quoi, "on ne peut pas plaire à tout le monde et à son pére".

[Invité]

Ah merci Jeangeo pour cette précision concernant le lis des champs ! Jésus avait beaucoup d'imagination ( mais on sait qu'il n'en manquait pas !!!) pour trouver une ressemblance entre l'anémone pulsatille et le lis !!! ;-))

[Arielle]

Merci, aux poétes qui ont déposé leurs élogieux commentaires.(Sahkti; Iris; Ariel)

jeangeo, au cas où cela t'aurait échappé nous sommes deux à porter ici un vocable presque identique. Ariel et Arielle ne sont pas une seule et même personne. L'erreur est tout à fait excusable mais je tenais à te la signaler.

[troupi2]

Les acrostiches sont suffisamment rares pour pouvoir les apprécier quand ils s'offrent à nos yeux.
Les références aux mythes anciens et les légendes renvoient à un passé qui peuple notre imaginaire et c'est tout ce qu'il faut pour alimenter la poésie. à bientôt.

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