Elaboration

[Cerval]

la place est couverte de soleil
j'aurais ma cigarette et ma valise
il faut un peu attendre
les fleurs ont poussé sous la neige
Ô la joie que la lumière attise
j'entends la vie toujours reprendre
comme la musique des manèges
la place est couverte de matin
et dans les boulangeries le pain
gonfle comme une aurore
j'ai dormi dans un soleil ininterrompu
sa poitrine un vêtement d'or
comme ma pensée ce pain rompu
pour les oiseaux de la vertu
ce bouquet de fleurs à ma main
le charme qu'il y a au mot demain

[Invité]

je connais cette écriture
encore toi !

[Invité]

je connais cette écriture
encore toi !

moi aussi.
oui, encore ...

[Invité]

sinon il y a toujours de très belles choses
mais nous sommes sûrement plusieurs à attendre le sujet derrière l'éclat... tes meilleurs poèmes sont ceux qui ont un début, un milieu et une fin

[Invité]

petit conseil à découvert, parce qu'il n'y a pas vraiment de secret : ne fais plus de vagues ! des lecteurs ici ont des choses à t'apporter et le contraire vaut aussi... essaie de ne pas exposer ton malaise en dehors de tes poèmes

[loic]

ouah! combien j'aime ce style d'écriture, je ne sais pas si on est dans la poésie au plan technique, mais on y est dans la force.

[Invité]

"la place est couverte de matin
et dans les boulangeries le pain
gonfle comme une aurore
j'ai dormi dans un soleil ininterrompu
sa poitrine un vêtement d'or
comme ma pensée ce pain rompu"

c'est puissant, ça Cerval!

très beau poème.

[seyne]

oui, très beau. Et puis écrire ainsi sur la lumière, en lui donnant tant de force, tant de réalité, c'est rare.

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