Contemplation(s)

[zeratul]

Nébuleuse blanche, arrache-moi,
A ces jours grisâtres, ce ciel terne,
Ces heures perdues, qui s’amoncellent, et me noient,
Change-les, si le cœur t’en dit, en œuvre consacrée.

Saturations paisibles, éveillez-moi,
Sous les augures irisés d’une matinée de juin,
Loin des hommes, près des cieux,
Sur le flanc lisse et dru d’une falaise surplombant l’océan.

Chimères chères à mon cœur, exaucez-vous,
Et que les reflets trompeurs du monde tel qu’il est,
S’endorment là-haut, à côté d’un astre éteint.
L’obscurité glaciale, espérons-le, saura les retenir.

Harmonie des sens, je te retrouverai,
Dans la dissonance d’une pluie battante,
L e crépitement touchant d’un vinyle poussiéreux,
En toute heure, en tout lieu, là où s’égare ma raison.

[Frédéric Prunier]

j'aime beaucoup la fin
avec cette image de l'instant spectateur, auditeur, à l'écoute d'une musique enregistrée

sinon,
le début m'apparaissait trop suranné, éthéré...

si vous placez cette image du temps présent au début de votre poème
ça donne quoi ?

[Frédéric Prunier]

Dans la dissonance d’une pluie battante,
Le crépitement touchant d’un vinyle poussiéreux,
En toute heure, en tout lieu, là où s’égare ma raison.
L'Harmonie de mes sens, là je te retrouverai,

...

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