Entre les mots

[Arielle]

Couverte de signes
la page
est plus bruissante qu’un feuillage
aux doigts du vent qui le pétrit

Entre les mots
noués aux branches
tapis
des ombres
des clins d’œil
et des soupirs qui se recueillent
tissent d’un silence éloquent
le blanc des marges qui s’épanche

Entre les mots
entre les lignes
flotte une pensée clandestine
tendre complice du flâneur

[pousse de bambou]

coucou
j'ai trouvé que tu tournais un peu autour du pot pour ce poème ( j'ai lu quelques autres poèmes de toi pour pouvoir comparer et je sais donc que tu sais faire beaucoup mieux.)
Ca manque de force, mais ce n'est pas mauvais non plus

[Legone]

Très joli encore une fois. J'adore.

[Invité]

Les images sont belles, les sonorités sont douces, le rythme souligné par un découpage pertinent. Des vers libres comme je les aime.
Harmonieux.

[Invité]

Oui, oui, oui, encore et toujours de la vraie poésie, entre tes mots, entre tes lignes, je ne m'en lasse pas.
J'aime beaucoup la page bruissante, le silence éloquent, et la marge qui s'épanche. Comme c'est juste et beau, merci.

[Pussicat]

première lecture, première déception, les pages, les feuilles, les marges, l'espace ente les lignes, l'espace, l'espace, l'espace... la plage, la page à noircir... oui, le "silence éloquent"... oui "le blanc des marges qui s’épanche".. oui, oui, oui... oui, et après... flâner,

[Invité]

ah j'aime énormément...très beau et court, et avec des mots tout simples tant de respiration...!
la première strophe est particulièrement savoureuse.

[troupi2]

Si le hasard emmène quelqu’un se promener sur Vos écrits.
Si ce quelqu'un lit ce poème,
il voudra prendre une page blanche.
En quelques mots si bien choisis
Arielle nous donne envie d'écrire.

[Annie]

Comme toujours Arielle, ton poème charme et semble couler de source, comme s'il n'avait demandé aucun effort, aucun travail.

[Pussicat]

première lecture, première déception, les pages, les feuilles, les marges, l'espace ente les lignes, l'espace, l'espace, l'espace... la plage, la page à noircir... oui, le "silence éloquent"... oui "le blanc des marges qui s’épanche".. oui, oui, oui... oui, et après... flâner,

seconde lecture... je me demande si je ne suis pas jalouse de cette flânerie...(?)

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