Le poète ne dort jamais
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Frédéric Prunier
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Le poète ne dort jamais
Soudain le vertige de la disparition se prononce, toujours dans la chambre cloitrée, on se demande si la pièce n’a pas été aspirée.
Gouffre béant qu’est la table de nuit, si l’on n’en fait pas bien attention,
elle est un noyau solide. L’œil s’y meurt où le rêve demeure.
Et c’est en ce que le jeune poète intervient, allongé sur le lit, il résiste
à la demeure. Il cherche le point d’ancrage entre illuminations et matérialité,
déploie la poésie en bras de levier. La fenêtre s’ouvre
non pas en large porte qui ne demande qu’a être ouverte, mais en un petit hublot,
cercle parfait où le cœur s’y retire.
*
Il fît naufrage dans une planète endormie où chaque pas marquait un éveil.
Les maisons tournaient en rond à la recherche de leur propriétaire
Les lampadaires éclairaient des chemins inexistants,
Les moteurs grondaient la plainte d’anciennes rumeurs
couplage regretté et point central de la cohésion
l’espoir que l’homme et la femme reviennent
il ne pouvait en être autrement. La cohue maintenait l’ordre, l’idée radicale que s’il y avait du bruit,
l’homme vivait quelque part, non loin d’ici. Echo de la réalité
Au-delà
La nuit marche
Dévorant
Rêves et souvenirs
*
Le poète pleure.
L’homme et la femme sont partis car ils ne pouvaient plus mentir
Comme si pour vivre il fallait apprendre à abattre le concept
L’homme s’endort.
Gouffre béant qu’est la table de nuit, si l’on n’en fait pas bien attention,
elle est un noyau solide. L’œil s’y meurt où le rêve demeure.
Et c’est en ce que le jeune poète intervient, allongé sur le lit, il résiste
à la demeure. Il cherche le point d’ancrage entre illuminations et matérialité,
déploie la poésie en bras de levier. La fenêtre s’ouvre
non pas en large porte qui ne demande qu’a être ouverte, mais en un petit hublot,
cercle parfait où le cœur s’y retire.
*
Il fît naufrage dans une planète endormie où chaque pas marquait un éveil.
Les maisons tournaient en rond à la recherche de leur propriétaire
Les lampadaires éclairaient des chemins inexistants,
Les moteurs grondaient la plainte d’anciennes rumeurs
couplage regretté et point central de la cohésion
l’espoir que l’homme et la femme reviennent
il ne pouvait en être autrement. La cohue maintenait l’ordre, l’idée radicale que s’il y avait du bruit,
l’homme vivait quelque part, non loin d’ici. Echo de la réalité
Au-delà
La nuit marche
Dévorant
Rêves et souvenirs
*
Le poète pleure.
L’homme et la femme sont partis car ils ne pouvaient plus mentir
Comme si pour vivre il fallait apprendre à abattre le concept
L’homme s’endort.
pousse de bambou- Nombre de messages : 41
Age : 31
Date d'inscription : 24/04/2013
Re: Le poète ne dort jamais
"Comme si pour vivre il fallait abattre le concept"
Ahah.
J'ai sérieusement adoré. Je trouve que ton style se précise, oui, la vision est meilleure qu'autrefois. Tu te souviens, je te reprochais d'avoir la vue trouble. J'en appelais à la clarté du regard. Eh bien là, ta nuit est claire comme un cristal de roche. Ton hasard devient très beau. Continue à clarifier ta vision, à démolir le concept. Mec, continue, expérimente. Tu es loin d'être arrivé à maturation.
Ahah.
J'ai sérieusement adoré. Je trouve que ton style se précise, oui, la vision est meilleure qu'autrefois. Tu te souviens, je te reprochais d'avoir la vue trouble. J'en appelais à la clarté du regard. Eh bien là, ta nuit est claire comme un cristal de roche. Ton hasard devient très beau. Continue à clarifier ta vision, à démolir le concept. Mec, continue, expérimente. Tu es loin d'être arrivé à maturation.
Art. Ri- Nombre de messages : 314
Age : 25
Date d'inscription : 28/10/2010
Re: Le poète ne dort jamais
huhu C'est ce que léo n'arrête pas de me direTu es loin d'être arrivé à maturation.
Je suis content que ça t'ait plu
pousse de bambou- Nombre de messages : 41
Age : 31
Date d'inscription : 24/04/2013
Re: Le poète ne dort jamais
Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris.
La première strophe notamment, qui semble poser des jalons explicatifs, me semble superflue.
Après, c'est drôle, dès les premiers mots de la deuxième strophe, j'ai pensé au Petit Prince, ses explorations sur d'autres planètes...
Côté forme, ça manque à mon goût d'allusif ; même si je n'ai pas tout saisi, je trouve le propos, la manière assez démonstratifs, bavards ; je crois que j'aurais aimé que le texte procède plus par petites touches évocatrices, par pointillisme, comme ici :
"Au-delà
La nuit marche
Dévorant
Rêves et souvenirs"
La première strophe notamment, qui semble poser des jalons explicatifs, me semble superflue.
Après, c'est drôle, dès les premiers mots de la deuxième strophe, j'ai pensé au Petit Prince, ses explorations sur d'autres planètes...
Côté forme, ça manque à mon goût d'allusif ; même si je n'ai pas tout saisi, je trouve le propos, la manière assez démonstratifs, bavards ; je crois que j'aurais aimé que le texte procède plus par petites touches évocatrices, par pointillisme, comme ici :
"Au-delà
La nuit marche
Dévorant
Rêves et souvenirs"
Invité- Invité
Re: Le poète ne dort jamais
bavard, je ne crois pas. J'ai épuré au maximum le poème. A la base il était deux fois plus long. Il ne reste que le strict nécessaire, si j'en enlevais plus on perdrait le sens du poème. Je ne vois pas l'intérêt
pousse de bambou- Nombre de messages : 41
Age : 31
Date d'inscription : 24/04/2013
Re: Le poète ne dort jamais
Dans ce cas, tout est parfait, c'est ce que j'aurais dû dire dans mon commentaire ; et même me passer de commenter tout court.
Invité- Invité
Re: Le poète ne dort jamais
Il ne faut pas le prendre comme ça
Je peux m'expliquer sans que tu partes bouder
Je peux m'expliquer sans que tu partes bouder
pousse de bambou- Nombre de messages : 41
Age : 31
Date d'inscription : 24/04/2013
Re: Le poète ne dort jamais
Loin de moi l'idée de bouder, simplement ta réaction laisse peu de place à la discussion.
Tu sembles refuser la critique, à te lire ton poème est achevé, il n'y a rien à revoir, juste à approuver.
Que puis-je dire à ça sinon aller dans ton sens : c'est parfait.
Je ne résiste toutefois pas à la tentation de pointer la caractéristique propre à ce site, elle tient en quelques mots sur la page d'accueil : "ce forum n’est pas une vitrine, mais un atelier d’écriture"
Maintenant, si tu veux expliquer et éclairer ma lanterne, je suis tout ouïe.
Tu sembles refuser la critique, à te lire ton poème est achevé, il n'y a rien à revoir, juste à approuver.
Que puis-je dire à ça sinon aller dans ton sens : c'est parfait.
Je ne résiste toutefois pas à la tentation de pointer la caractéristique propre à ce site, elle tient en quelques mots sur la page d'accueil : "ce forum n’est pas une vitrine, mais un atelier d’écriture"
Maintenant, si tu veux expliquer et éclairer ma lanterne, je suis tout ouïe.
Invité- Invité
Re: Le poète ne dort jamais
Ne pas te donner raison ne veut pas dire "MON TEXTE EST PARFAIT, je refuse toute critique. C'est très réducteur tout de même comme manière de pensée. Je ne suis juste pas d'accord avec ce que tu m'as proposé, peut être ai-je tord
A l'inverse
d'autres m'ont reproché la flemmardise, le manque d'antécédents entre les trois parties. Je t'avoue que je suis plus en clin à les croire. C'est vers cette direction que je me suis tourné
A l'inverse
d'autres m'ont reproché la flemmardise, le manque d'antécédents entre les trois parties. Je t'avoue que je suis plus en clin à les croire. C'est vers cette direction que je me suis tourné
pousse de bambou- Nombre de messages : 41
Age : 31
Date d'inscription : 24/04/2013
Re: Le poète ne dort jamais
pousse de bambou a écrit:Soudain le vertige de la disparition se prononce, toujours dans la chambre cloitrée, on se demande si la pièce n’a pas été aspirée.
*Gouffre béant qu’est la table de nuit, si l’on n’en fait pas bien attention, c'est quoi ce en ?
elle est un noyau solide. L’œil s’y meurt où le rêve demeure. redondance : y et ou font double emploi
*Et c’est en ce que le jeune poète intervient, allongé sur le lit, il résiste bis repetita : c'est quoi ce en ?
à la demeure. Il cherche le point d’ancrage entre illuminations et matérialité,
déploie la poésie en bras de levier. La fenêtre s’ouvre
non pas en large porte qui ne demande qu’a être ouverte, mais en un petit hublot,
*cercle parfait où le cœur s’y retire.
Décidément, c'est une habitude !
*
Il fît naufrage dans une planète endormie où chaque pas marquait un éveil.
Les maisons tournaient en rond à la recherche de leur propriétaire
Les lampadaires éclairaient des chemins inexistants, Ca c'est joli
Les moteurs grondaient la plainte d’anciennes rumeurs
couplage regretté et point central de la cohésion
l’espoir que l’homme et la femme reviennent
il ne pouvait en être autrement. La cohue maintenait l’ordre, l’idée radicale que s’il y avait du bruit,
l’homme vivait quelque part, non loin d’ici. Echo de la réalité
Au-delà
La nuit marche
Dévorant
Rêves et souvenirs
* Ca aussi
Le poète pleure.
L’homme et la femme sont partis car ils ne pouvaient plus mentir
Comme si pour vivre il fallait apprendre à abattre le concept
L’homme s’endort.
Je suis un peu partagée : il y a quelques belles images, mais on court un peu après le sens et surtout je suis légèrement agacée par les "jeunes poètes" qui se mettent en scène en tant que jeunes poètes dans leurs jeunes poèmes ! Ca a un côté m'as-tu-vu assez déplaisant... mais je peux me tromper - quoique... ta réponse à Easter me conforte plutôt dans cette opinion !!!
Invité- Invité
Re: Le poète ne dort jamais
Merci pour la correction coline, on ne peut pas éditer les messages ?
j'aimerai savoir les parties que tu trouves obscurs, au niveau du sens. Cela m'aiderait beaucoup.
hm, soit
j'aimerai savoir les parties que tu trouves obscurs, au niveau du sens. Cela m'aiderait beaucoup.
je suis légèrement agacée par les "jeunes poètes" qui se mettent en scène en tant que jeunes poètes dans leurs jeunes poèmes ! Ca a un côté m'as-tu-vu assez déplaisant... mais je peux me tromper - quoique... ta réponse à Easter me conforte plutôt dans cette opinion !!!
hm, soit
pousse de bambou- Nombre de messages : 41
Age : 31
Date d'inscription : 24/04/2013
Re: Le poète ne dort jamais
j'aime :
"Les maisons tournaient en rond à la recherche de leur propriétaire
Les lampadaires éclairaient des chemins inexistants,"
"Au-delà
La nuit marche
Dévorant
Rêves et souvenirs"
le reste, je pige que dalle... la poésie qui se chatouille ne m'intéresse pas.
"Les maisons tournaient en rond à la recherche de leur propriétaire
Les lampadaires éclairaient des chemins inexistants,"
"Au-delà
La nuit marche
Dévorant
Rêves et souvenirs"
le reste, je pige que dalle... la poésie qui se chatouille ne m'intéresse pas.
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Le poète ne dort jamais
Je comprend
c'est cool que tu ais aimé un tout petit peu au moins alors
c'est cool que tu ais aimé un tout petit peu au moins alors
pousse de bambou- Nombre de messages : 41
Age : 31
Date d'inscription : 24/04/2013
Re: Le poète ne dort jamais
Mêmes remarques que Coline auxquelles j'ajouterais que je ne comprends pas le changement de temps dans la deuxième strophe. Et puis le poète, jeune ou vieux, quand il se met en scène de cette manière et surtout quand il pleure, ça me colle des boutons !
Désolée, Pousse de bambou, il y a de jolies choses pourtant :
"Les maisons tournaient en rond à la recherche de leur propriétaire
Les lampadaires éclairaient des chemins inexistants,"
"Au-delà
La nuit marche
Dévorant
Rêves et souvenirs"
Le reste est plutôt confus. L'intervention de l'homme et la femme (concept ou personnages ?) je ne vois pas ce qu'elle vient faire dans cette rêverie.
Désolée, Pousse de bambou, il y a de jolies choses pourtant :
"Les maisons tournaient en rond à la recherche de leur propriétaire
Les lampadaires éclairaient des chemins inexistants,"
"Au-delà
La nuit marche
Dévorant
Rêves et souvenirs"
Le reste est plutôt confus. L'intervention de l'homme et la femme (concept ou personnages ?) je ne vois pas ce qu'elle vient faire dans cette rêverie.
Re: Le poète ne dort jamais
ça parle de l'angoisse de la disparition
du rôle du poète, passer à travers les visions et les rêves, coincé entre les deux à la recherche du coeur
observer
apprendre
puis redonner
J'espère avoir pu t'éclairer
du rôle du poète, passer à travers les visions et les rêves, coincé entre les deux à la recherche du coeur
observer
apprendre
puis redonner
J'espère avoir pu t'éclairer
pousse de bambou- Nombre de messages : 41
Age : 31
Date d'inscription : 24/04/2013
Re: Le poète ne dort jamais
je dis oui à tout le surréaliste de ce texte
je dis non aux deux vers suivants
qui me balancent une vérité aussi abracadabrante que toutes les religions du monde :
L’homme et la femme sont partis car ils ne pouvaient plus mentir
Comme si pour vivre il fallait apprendre à abattre le concept
pouvez-vous éclairer ma lanterne simpliste
sur ces deux vers en luciole...??? ))))
sinon, pour le vertige et le voyage en rêve et monde tournoyant
je vous remercie
j'ai vraiment adoré cette lecture...
amitié
je dis non aux deux vers suivants
qui me balancent une vérité aussi abracadabrante que toutes les religions du monde :
L’homme et la femme sont partis car ils ne pouvaient plus mentir
Comme si pour vivre il fallait apprendre à abattre le concept
pouvez-vous éclairer ma lanterne simpliste
sur ces deux vers en luciole...??? ))))
sinon, pour le vertige et le voyage en rêve et monde tournoyant
je vous remercie
j'ai vraiment adoré cette lecture...
amitié
Re: Le poète ne dort jamais
Je suis content que ça vous ait plu
Pour ces deux vers, c'est vrai qu'ils arrivent de manière un peu soudaine peut être
ils avaient pour but de montrer l'apprentissage qu'avait accompli le jeune poète au cours de son voyage et de ce qu'il en tirait comme enseignement. Le message à transmettre au lecteur quelque part
peut être un peu pompeux du coup.
Pour ces deux vers, c'est vrai qu'ils arrivent de manière un peu soudaine peut être
ils avaient pour but de montrer l'apprentissage qu'avait accompli le jeune poète au cours de son voyage et de ce qu'il en tirait comme enseignement. Le message à transmettre au lecteur quelque part
peut être un peu pompeux du coup.
pousse de bambou- Nombre de messages : 41
Age : 31
Date d'inscription : 24/04/2013
Re: Le poète ne dort jamais
tu réponds après chaque commentaire,
patience pousse de bambou,
je sais que le bambou a une croissance rapide mais si tu veux discuter, viens par ici : http://www.vosecrits.com/t12177p760-discussions-autour-de-nos-textes
patience pousse de bambou,
je sais que le bambou a une croissance rapide mais si tu veux discuter, viens par ici : http://www.vosecrits.com/t12177p760-discussions-autour-de-nos-textes
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Le poète ne dort jamais
Euh je ne comprend pas pourquoi je ne dois pas répondre ici
Si je répond sur le lien que tu m'as donné, tous les commentaires se mélangent, c'est assez embêtant non ?
Pussicat a raison : alors qu'il est tout à fait possible de répondre ponctuellement sur le fil de son texte (ce qui n'a pas pas toujours été le cas), il est préférable - si un dialogue doit s'établir autour des commentaires, de le faire sur le fil indiqué par Pussicat (Discussions autour de nos textes) afin de, en effet, éviter que le texte en question ne remonte systématiquement en haut de page.
Merci.
La Modération
Si je répond sur le lien que tu m'as donné, tous les commentaires se mélangent, c'est assez embêtant non ?
Pussicat a raison : alors qu'il est tout à fait possible de répondre ponctuellement sur le fil de son texte (ce qui n'a pas pas toujours été le cas), il est préférable - si un dialogue doit s'établir autour des commentaires, de le faire sur le fil indiqué par Pussicat (Discussions autour de nos textes) afin de, en effet, éviter que le texte en question ne remonte systématiquement en haut de page.
Merci.
La Modération
pousse de bambou- Nombre de messages : 41
Age : 31
Date d'inscription : 24/04/2013
Re: Le poète ne dort jamais
Je n'aime pas du tout le thème. Je ne comprends pas : "poète" ce n'est pas partie du mobilier du monde, alors de quoi parles-tu ? A peine une profession. Il aurait mieux valu chercher des métaphores. Car les métaphores amènent l'idée du côté des choses vivantes, et ça vous habille de fines étoffes un "je" même par allusion, et non le concept. Eh oui. Je dis des choses sans beaucoup de sens (tout de même plus que ton texte) avec un ton professoral.
"L’homme et la femme sont partis car ils ne pouvaient plus mentir
Comme si pour vivre il fallait apprendre à abattre le concept"
là c'est un peu mieux genre ça finit là où je trouve que ça devrait commencer.
Cordialement
"L’homme et la femme sont partis car ils ne pouvaient plus mentir
Comme si pour vivre il fallait apprendre à abattre le concept"
là c'est un peu mieux genre ça finit là où je trouve que ça devrait commencer.
Cordialement
Cerval- Nombre de messages : 286
Age : 32
Date d'inscription : 09/09/2012
Re: Le poète ne dort jamais
eh ben c'est dommage qu'il n'en écrase pas un peu le pouet pouet !
Legone- Nombre de messages : 1121
Age : 50
Date d'inscription : 02/07/2012
Re: Le poète ne dort jamais
Je préfère la seconde partie, à partir de la deuxième strophe.
Un aspect dans ces poèmes me gêne. Je trouve que beaucoup de jeunes auteurs tournent dans ce thème qui frise parfois la ma(s)tur(b)ation intellectuelle et le pastiche un peu chiant de surréalisme. Je qualifierais ça de poésie universitaire. A trop chercher un style, je crois qu'on perd le naturel, et que l'art ne naît pas forcément de ces vélléités de dérèglements des sens.
Cela ne veut pas dire que je refuse tout dans ton poème, et je suis ouvert à la discussion. Mais je me demande si on ne place pas parfois justement un peu trop haut dans l'appréciation artistique "une destruction de concept" ou une rupture affirmée avec le classique sous prétexte de modernité. J'ai toujours l'impression de lire du faux Breton, du faux Maïakovski, en somme des imitations de poésie plus abstraite et plus moderne, moins figurative, mais qui a déjà été faite.
Je ne parle pas uniquement de ton poème mais de ce genre là en général, que j'ai pu lire chez Léo -si nous parlons bien du même- et chez certaines groupies de "jeunes poètes" que je ne citerais pas mais qui allient souvent l'austérité de leurs poèmes à une condescendance de ton.
Un aspect dans ces poèmes me gêne. Je trouve que beaucoup de jeunes auteurs tournent dans ce thème qui frise parfois la ma(s)tur(b)ation intellectuelle et le pastiche un peu chiant de surréalisme. Je qualifierais ça de poésie universitaire. A trop chercher un style, je crois qu'on perd le naturel, et que l'art ne naît pas forcément de ces vélléités de dérèglements des sens.
Cela ne veut pas dire que je refuse tout dans ton poème, et je suis ouvert à la discussion. Mais je me demande si on ne place pas parfois justement un peu trop haut dans l'appréciation artistique "une destruction de concept" ou une rupture affirmée avec le classique sous prétexte de modernité. J'ai toujours l'impression de lire du faux Breton, du faux Maïakovski, en somme des imitations de poésie plus abstraite et plus moderne, moins figurative, mais qui a déjà été faite.
Je ne parle pas uniquement de ton poème mais de ce genre là en général, que j'ai pu lire chez Léo -si nous parlons bien du même- et chez certaines groupies de "jeunes poètes" que je ne citerais pas mais qui allient souvent l'austérité de leurs poèmes à une condescendance de ton.
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