Trampoline
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Trampoline
Trampoline,
Je marche seul dans le village pittoresque d'Hallstatt en Autriche. Quand tout à coup, j'entends une clameur impressionnante. Je crois entendre deux poules se battant pour avoir le même poussin qui, le pauvre, doit surement être déplumé. Il serait plus judicieux de ramener le roi Salomon pour juger. Maintenant que j’y pense je crois que c’est les murmures des ruisseaux avec les neiges des collines.
Quand je m’approche, les voix deviennent plus distinctes. Soudain les sons s’éteignent, j'aperçois une foule effrayante par sa pullulation, mais étonnante par son silence prodigieux telle une armée soviétique. Tous sont là pour obéir à la femme aliénée qui veut se débarrasser de son fils, en le jetant du haut du deuxième étage de l’auberge locale. Elle hurle à plein poumon, madame Hitler en personne ! Quand les campagnards lèvent les bras pour sauver l’enfant, elle menace de le catapulter.
Après quelque temps de stupéfaction, je me frotte les yeux, croyant être dans un songe. Hélas ce n’est pas le cas, alors je cours haletant, sous un ciel menaçant. Des larmes glacées me picotent les yeux comme des aiguilles. C’est bien la première fois que j’ai une envie pressante. Celle de tuer une personne démente.
Petit à petit, par le biais du bouche à oreille, les villageois demandent à la campagne de ramener discrètement des couvre-lits. La Führer prend son fils et le jette d’une barbarie rayonnante. Nous n’avons pas encore ouvert les couvertures. Les sueurs apeurées perlent sur nos fronts. Nos visages sont cramoisis. Puis soulagement total il tomba au milieu draps, et comme d’un ressort, il rebondit moult fois. Tout le monde l’envie de ses sauts et veux voler comme lui. C’est comme cela, que le trampoline clandestin né, on ne remerciera jamais assez cette femme. Nous découvrons peu après que la femme était une comédienne engagé par cet imbécile de maire pour sois disant souder les habitants. L’enfant n’est en réalité qu’une… une… Un… Un… Quelque chose dont personne ne s’attendait : une chose incroyable. Un…Un… Une… Une… Je vais vous dire : Une chose extraordinaire, époustouflante, phénoménale, épatante. Cet enfant n’était pas un enfant mais bien un… Un… Une… Une poupée, voila tout.
Je marche seul dans le village pittoresque d'Hallstatt en Autriche. Quand tout à coup, j'entends une clameur impressionnante. Je crois entendre deux poules se battant pour avoir le même poussin qui, le pauvre, doit surement être déplumé. Il serait plus judicieux de ramener le roi Salomon pour juger. Maintenant que j’y pense je crois que c’est les murmures des ruisseaux avec les neiges des collines.
Quand je m’approche, les voix deviennent plus distinctes. Soudain les sons s’éteignent, j'aperçois une foule effrayante par sa pullulation, mais étonnante par son silence prodigieux telle une armée soviétique. Tous sont là pour obéir à la femme aliénée qui veut se débarrasser de son fils, en le jetant du haut du deuxième étage de l’auberge locale. Elle hurle à plein poumon, madame Hitler en personne ! Quand les campagnards lèvent les bras pour sauver l’enfant, elle menace de le catapulter.
Après quelque temps de stupéfaction, je me frotte les yeux, croyant être dans un songe. Hélas ce n’est pas le cas, alors je cours haletant, sous un ciel menaçant. Des larmes glacées me picotent les yeux comme des aiguilles. C’est bien la première fois que j’ai une envie pressante. Celle de tuer une personne démente.
Petit à petit, par le biais du bouche à oreille, les villageois demandent à la campagne de ramener discrètement des couvre-lits. La Führer prend son fils et le jette d’une barbarie rayonnante. Nous n’avons pas encore ouvert les couvertures. Les sueurs apeurées perlent sur nos fronts. Nos visages sont cramoisis. Puis soulagement total il tomba au milieu draps, et comme d’un ressort, il rebondit moult fois. Tout le monde l’envie de ses sauts et veux voler comme lui. C’est comme cela, que le trampoline clandestin né, on ne remerciera jamais assez cette femme. Nous découvrons peu après que la femme était une comédienne engagé par cet imbécile de maire pour sois disant souder les habitants. L’enfant n’est en réalité qu’une… une… Un… Un… Quelque chose dont personne ne s’attendait : une chose incroyable. Un…Un… Une… Une… Je vais vous dire : Une chose extraordinaire, époustouflante, phénoménale, épatante. Cet enfant n’était pas un enfant mais bien un… Un… Une… Une poupée, voila tout.
andrewalyacoub- Nombre de messages : 66
Age : 26
Localisation : Iraq
Date d'inscription : 01/05/2012
Re: Trampoline
Alors d'abord je dois dire que j'ai été au premier abord bien intriguée par ce texte car certaines formulations m'ont semblé étranges. Du coup j'ai parcouru un peu votre profil et j'ai vu que le français n'est pas votre langue maternelle, ce qui explique certaines choses. Mais cela est une richesse je crois, j'ai toujours aimé entendre parler ou lire des personnes pour qui le français est une deuxième, troisième, etc. langue. Cela donne un charme, une sorte d'écho au langage qui accroche l'oreille et donc l'attention ; c'est une forme de poésie pour moi.
Par exemple cette phrase "Maintenant que j’y pense je crois que c’est les murmures des ruisseaux avec les neiges des collines". Je n'aurais jamais dit "avec", ni même mis "murmures" au pluriel ; d'ailleurs je ne sais pas exactement ce que vous avez voulu exprimer, peut-être "c'est le murmure des ruisseaux au milieu des neiges des collines". Mais ce n'est pas grave car ce frottement dans ma compréhension du texte fait qu'une image nouvelle s'impose à moi.
De même "j'aperçois une foule effrayante par sa pullulation, mais étonnante par son silence prodigieux telle une armée soviétique" : "par sa pullulation" est étrange. L'emploi de "mais" me semble un peu inapproprié car rien n'empêche une foule d'être à la fois effrayante et étonnante. Mais l'image de l'armée soviétique est bien choisie.
"Tous sont là pour obéir à la femme aliénée qui veut se débarrasser de son fils, en le jetant du haut du deuxième étage de l’auberge local" : là, le style me semble lourd car les adjectifs "aliénée" et "local" sont en trop selon moins (d'ailleurs locale)
Par ailleurs la comparaison à Hitler me semble malvenue, je pense que vous pouvez trouver mieux ou la supprimer complètement.
"Des larmes glacées me picotent les yeux comme des aiguilles" : c'est joli ça !
"les villageois demandent à la campagne de ramener discrètement des couvre-lits" ; je n'ai pas compris ce que vous voulez dire par "la campagne". De même la suite est un peu confuse, on comprend l'image du trampoline grâce au titre. Il faut améliorer cette description, cruciale pour la chute (sans mauvais jeu de mots) du texte.
La fin aussi est étrange : "L’enfant n’est en réalité qu’une… une… Un… Un… Quelque chose dont personne ne s’attendait : une chose incroyable. Un…Un… Une… Une… Je vais vous dire : Une chose extraordinaire, époustouflante, phénoménale, épatante. Cet enfant n’était pas un enfant mais bien un… Un… Une… Une poupée, voila tout." Les points de suspension me semblent superflus.
Néanmoins je trouve l'idée générale du texte très intéressante. Une belle réflexion sur le spectacle, la foule, les modalités du vivre-ensemble, c'est super ça.
Voilà je m'excuse de ce commentaire complètement désorganisé. Tout ça pour dire que, de manière générale, j'ai aimé votre texte et je vous encourage à continuer l'apprentissage du français et à persévérer dans l'écriture ! Je suis moi-même pas très douée pour l'orthographe donc je laisse aux autres le soin de corriger les fautes et de vous donner des indications plus précises sur la grammaire.
Par exemple cette phrase "Maintenant que j’y pense je crois que c’est les murmures des ruisseaux avec les neiges des collines". Je n'aurais jamais dit "avec", ni même mis "murmures" au pluriel ; d'ailleurs je ne sais pas exactement ce que vous avez voulu exprimer, peut-être "c'est le murmure des ruisseaux au milieu des neiges des collines". Mais ce n'est pas grave car ce frottement dans ma compréhension du texte fait qu'une image nouvelle s'impose à moi.
De même "j'aperçois une foule effrayante par sa pullulation, mais étonnante par son silence prodigieux telle une armée soviétique" : "par sa pullulation" est étrange. L'emploi de "mais" me semble un peu inapproprié car rien n'empêche une foule d'être à la fois effrayante et étonnante. Mais l'image de l'armée soviétique est bien choisie.
"Tous sont là pour obéir à la femme aliénée qui veut se débarrasser de son fils, en le jetant du haut du deuxième étage de l’auberge local" : là, le style me semble lourd car les adjectifs "aliénée" et "local" sont en trop selon moins (d'ailleurs locale)
Par ailleurs la comparaison à Hitler me semble malvenue, je pense que vous pouvez trouver mieux ou la supprimer complètement.
"Des larmes glacées me picotent les yeux comme des aiguilles" : c'est joli ça !
"les villageois demandent à la campagne de ramener discrètement des couvre-lits" ; je n'ai pas compris ce que vous voulez dire par "la campagne". De même la suite est un peu confuse, on comprend l'image du trampoline grâce au titre. Il faut améliorer cette description, cruciale pour la chute (sans mauvais jeu de mots) du texte.
La fin aussi est étrange : "L’enfant n’est en réalité qu’une… une… Un… Un… Quelque chose dont personne ne s’attendait : une chose incroyable. Un…Un… Une… Une… Je vais vous dire : Une chose extraordinaire, époustouflante, phénoménale, épatante. Cet enfant n’était pas un enfant mais bien un… Un… Une… Une poupée, voila tout." Les points de suspension me semblent superflus.
Néanmoins je trouve l'idée générale du texte très intéressante. Une belle réflexion sur le spectacle, la foule, les modalités du vivre-ensemble, c'est super ça.
Voilà je m'excuse de ce commentaire complètement désorganisé. Tout ça pour dire que, de manière générale, j'ai aimé votre texte et je vous encourage à continuer l'apprentissage du français et à persévérer dans l'écriture ! Je suis moi-même pas très douée pour l'orthographe donc je laisse aux autres le soin de corriger les fautes et de vous donner des indications plus précises sur la grammaire.
Re: Trampoline
Juste pour préciser qu'il n'y a pas de collines à Hallstatt : voir la vidéo HallstattMaintenant que j’y pense je crois que c’est les murmures des ruisseaux avec les neiges des collines.
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