Le chic

[Cerval]

je distingue entre la CHOSE (ding) et l'OBJET (objekt)
une simple différence de linge.
mon ontologie compte une nouvelle manière d'être
SOLEIL

(toi)

rigoureusement c'est me manquer quand tu te couches
ton aube fait mes lèvres rosée
platement c'est dire : t'embrasser
ça n'empêche pas le coeur de battre

il dit : mon dieu le vent est dans les arbres
mais il est plus fuyant que tes yeux
je me parfume à ton idée.
mode
L'AMOUR
pour homme

car je sens si bon

tout le touchant est à ta main
qui touche aussi les choses
moins vivantes que moi pourtant
ce sont de drôles de façons d'être
la porte dans moi est ouverte
il entre toutes les cigarettes
mais je ne crois qu'à dieu.

j'aurais du dormir

[Cerval]

façons *
(rectifié)

[pousse de bambou]

Il est cool
Resserres les images entres elles et c'est gagné

[Cerval]

ah on se connait

[pousse de bambou]

non
ou peut être en fait, internet est tellement petit

mais je t'aime bien maintenant
tu es intéressant

je reviendrais te lire

[pousse de bambou]

huhu
je suis allé voir

oui en effet on se connait

[Legone]

Mais ??? Mais vous êtes Gérard ? Oui, Gérard de Cerval ??

[Cerval]

TU ES BELLE, MON POUPON

le soleil s'est levé ce matin
le premier geste c'est te chercher
la lumière est comme une cigarette
que tu allumes de tes yeux

le vent va venir à ta porte
jalouser tes habits
il voudrait être aussi léger
mais toi seule sait truquer les gestes

toute chose est un bruit est un bruit
du manège tournant la sotte mélodie
aucune chaise n'est assez douce
ni de ciel assez grave pour toi

" "

ce bruit d'apaisement que tu fais quand tu sors dans la rue

les herbes couchées veulent être ta peau
elles ne méritent pas qu'on s'y pose
tout le mérite perd son mérite
ce supplice n'a jamais été aussi léger

je veux à toute chose ton idée
je suis désolé de ne pas écrire d'aussi belles choses que toi
le soleil s'est levé ce matin la mer s'est repliée sur elle
infiniment infiniment infiniment la tendresse

[Cerval]

tout de même, c'est un peu péremptoire.

[pousse de bambou]

un jour il faudra que tu m'expliques pourquoi tu veux toujours caser une cigarette dans tes poèmes
tu es encore plus accroc que this é_è

[Cerval]

bah j'en fume 30 par jour donc c'est souvent présent à mon esprit

[Cerval]

le ciel virevolte tour de passe-passe
on veut habiter les manches du tricheur

ô non

il pleut dans les étoiles lampes de chevet des clochards
le vent touche à toutes choses et en change la nature.

je suis une constante dans les saisons.
JE suis la bouche rouge de la nuit
qui s'essuie au mouchoir des rêves

la pensée est un tourbillon de neiges
et j'ai l'ivresse des proportions

NULLE limite à ma passion.
je suis fort comme un immeuble
de dix étages.
échelle de la force
que tantôt j'ai grimpé

dilapide les étoiles mentales
et mise
il faudra que le jour se lève une der
nière fois derrière les rideaux des forêts
mais ses joues sont trop pâles
et naguère les journées d'opales
avaient toutes des costumes propres

au faîte de tes yeux le vent ne passe pas
je construis ce monde de mes atomes choisis
ta robe est claire ton corps l'a éclaircie
ton idée viendra de tout comme une aube

mes joies peintes au sol de cette vie

[pousse de bambou]

c'est beau

[Legone]

La suite est tellement supérieure : je dis bravo comme bambou à qui pourtant je demande pouce.

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