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La spirale du chômage

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bertrand-môgendre
OZz
Raoulraoul
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Message  Raoulraoul Jeu 13 Juin 2013 - 14:51

La spirale du chômage

La cuisine est en désordre. Par le verre cathédrale la lumière irradie. Moquette trouée de mégots. Odeur rance. C’est un matin.
– Tu m’regardes
– Pas suffisant
– Si je m’approche
– Oui
– Encore
– Oui
Le matelas est par terre. La porte de la salle de bain entr’ouverte. Une voix parle sur le matelas. Une autre répond, debout, un peu lointaine.
– Viens
– Tu ne travailles pas aujourd’hui ?
– Pas ce matin
– Moi jamais. Chômage.
– Alors tu mates
− Oui. Sur mon matelas je mate. (long silence) Tu l’aimes ?
Il y a des livres sur les étagères. Des livres de bricolage. Du linge sale sur le rebord de la baignoire. Un écran plat posé sur le sol, dans le salon. Reflet de la voix sur le matelas dans l’écran. Elle répète :
− Tu l’aimes ?
− Bien sûr. T’as vu
− Voir c’est pas assez
– Comment tu m’trouves ?
– Je connais. Rien d’autre à découvrir
– Mais tu m’demandes de venir
− Toucher. Sentir. Mieux voir
− Possible
− Quand on n’bosse plus on n’est plus rien
− Tu peux toucher
La voix hésite. L’autre est droite, au-dessus du matelas. Sur le mur, une affiche de la SNCF invitant à voyager dans le Quercy. Un château domine le fleuve. La voix est douce, respirant fort.
− Et après
− On ne lui dira rien
− C’est toi qui m’héberge
− Ca te tente pas ?
− Trop
− Le matin tout est meilleur
− Oui oui
− Après commencent les problèmes. Touche
Des pantoufles de femme traînent sous la table. Une culotte est soigneusement pliée sur le radiateur. Dans la cuisine, la vaisselle de la veille s’entasse dans l’évier. Le chat se promène, sniffant un rogaton.
– Oui. Tu m’fais mal
– Et là
− Qu’est-ce que t’es viril
− Vachement durant une heure ou deux ce matin
− Dans ma paume. Sous mes yeux. Une photo. Je veux une photo
– Prends
La voix arrache un cri, imperceptible. Sur le matelas, l’arche dressée d’un corps. Sous l’arche, ce bonheur.
− N’enlève plus rien
− Tu préfères supposer. Belle, fabuleuse, mythique
− Waoouh ! Dans ta maison tu me loges. Tu es mon hôte. Je ne suis plus rien. Mais tu m’éblouis et m’aveugles
Dehors les camions entament leurs livraisons. Le métro aérien jaillit bourré de gens. Les murs vibrent. Effluves de gazole. Sur le matelas deux voix se cognent. Postérieurement quelqu’un a pénétré dans l’appartement sans se faire entendre. Une voix déclare à l’autre :
− Tes mains, elles me donnent forme
− … … …
− Ton odeur
− … … …
− Rien n’est vrai sur ce matelas pourri
− J’ai entendu rentrer
− Recommençons. Tu m’invites. Recommence
Sur l’écran plat, une ombre a bougé. Porte entrebâillée. Rai de lumière. Les deux voix l’une contre l’autre. Confusément.
– J’aimerais te manger… Tais-toi… Ton inquiétude idiote, vas-y… Mon âme si primitive, tant pis… Avec mes ongles, avec mes ongles… Tu me fais peur. Lentement, surtout lentement… Non, c’est moi qui dirige. Mon horizon dans la broussaille, mon ciel est une forêt… Cherche-moi. J’étouffe. C’est mieux que la plage… Non, non !... Vaudrait mieux mourir alors. Cache-moi sous les draps. Vas-y ! Ouah ! ouah ! ouah !... Tu aboies ?... Non, je t’aime… Chutt !...
Le chat fait tomber une assiette. Quelqu’un dans le couloir s’avance. Quelqu’un dont on entend brusquement ses paroles : « Continuez ! Je ne vois rien. C’est moi, continuez ! »
− Rien ne s’est passé, dit l’une des voix.
− Bien sûr, y a trop d’ombre, ici dans le soleil, répond quelqu’un.
− Je vais mettre de l’ordre. Tu as raison. C’est un bordel, continue la voix.
Mais quelqu’un gronde : « Suffit ! Qui a commencé ? »
− Lui
− Non c’est lui
− Oui, c’est moi, admet la voix de l’hôte qui habite la maison. La voix des lieux.
Quelqu’un soudain se met en colère. Quelqu’un décrète que c’est inadmissible, il ne veut plus rien entendre de la voix discordante. Quelqu’un pleure d’avoir cru pendant si longtemps à cette voix aimée, chérie, intime. Quelqu’un dans la maison explose, fait s’enfuir le chat, brise l’écran plat de la télévision, jette le linge si sale à la figure des voix qui se dispersent. Quelqu’un se met pieds nus, sans pantoufles, quelqu’un se met à nu, sans culotte, surtout pas celle pliée soigneusement sur le radiateur. Quelqu’un dit une vérité épouvantable aux deux voix qui se sont tues. Le matelas pourri est balancé tragiquement par la fenêtre. Quelqu’un est malheureux, dévasté, trompé.
Alors quelques temps plus tard.
Dans la rue. Il pourrait pleuvoir. Des voix se croisent. Mais l’une serait plus perdue que l’autre :
− Enfin toi aussi
− Ben oui
− Tu crèches ou ?
− … … …
− Tu travailles pas ?
− Pas ce matin. Ni demain. Ni après demain
− Comme moi alors. Plus rien. C’est quoi ça ?
− Cartons. Des cartons pour dormir
− Tiens, tiens !
La voix s’est faite tout à coup admirative, à peine ironique. Elle continue de questionner la voix perdue. Personne d’autre ne les entend dans la rue.
− Moi j’ai un matelas. Ma fortune
− Salaud
− Un matelas. Un peu dégueulasse
− Ce matelas ne t’appartient pas
− Mon matelas tu veux dire. C’était mon matelas chez toi
− Ah ah !
− Je sais. C’est dur quand quelqu’un vous met à la porte. Dur surtout quand c’est injuste
Des voitures défilent. Les voix reçoivent des éclaboussures. Des voix mouillées. Des voix sans consistance. Elles se prennent la main.
− Lâche-moi
− Je t’invite sur mon matelas
− Passe ta route. Ne me regarde plus
− Salope pétasse
− Alors plus rien à se montrer maintenant ? Sous les fringues qu’est-ce qu’on est ?
− Plus de fringues !
Elles se déplacent les voix. Elles tombent. Elles arrivent. On dirait presque que c’est la voix du matelas qui parle :
– Vas-y allonge-toi. Sur moi
− Pas envie
− Un matelas sans maison. Sur le bitume, dans la merde
− Tu pues. Je n’ai plus de télé. Je fais les poubelles. Même une maison toute sale, c’est encore une maison
− Viens. Tu aimes ma crasse
La voix perdante tergiverse. Contre le pilier d’un pont, dans le froid. Il commence à faire sombre. Les voitures sur le pont provoquent un tohu-bohu d’enfer. Est-ce qu’on entend encore les voix ? L’une contre l’autre, serrées, elles crient :
− Touche là !
− Hein ?
− Touche là !
− Quoi ?
− C’est encore chaud. Toujours chaud là ! Touche, touche !
Les voix sont une seule ombre, sur un matelas.
− J’écraserai ton désir
− Ta langue ! Tu causes avec une drôle de langue
− La ferme !
− Ta main. Ta p’tite main. Ta menotte. Ici
− T’as le cœur qui bat
− Normal. C’est la trouille
− Menteur ! T’as le cœur qui bat. Je l’sens
− La trouille
− Alors c’est bon la trouille
Quelqu’un d’autre arrive sous le pont, avec des chiens. Quelqu’un éblouit les deux voix sur le matelas. Une torche électrique aveugle les deux voix dont le visage apparaît. La gueule des deux voix apparaît dans le faisceau de lumière. Quelqu’un demande brutalement : « Vos papiers ? ». Mais les deux voix, sans papiers, ont un visage ahuri. Quelqu’un d’autre alors ajoute : « Au poste ! Suivez-nous ! ». Les deux voix se lèvent. Echevelées. Les chiens reniflent le matelas, éternuent violemment et se sauvent, comme effrayés par une odeur innommable. Quelqu’un siffle et les chiens se rassemblent.
Au pilier du pont la paix revient. Reste le matelas silencieux, plein de mémoire. L’humidité âcre le transperce, le brûle. Au loin, vacarme des voitures, dans la nuit travailleuse.

**
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Message  OZz Jeu 13 Juin 2013 - 15:04

J'aime beaucoup. Dont cette phrase à la fin : "Reste le matelas silencieux, plein de mémoire.".

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Message  bertrand-môgendre Jeu 13 Juin 2013 - 17:48

Désolé, je ne possède pas tous les éléments qui pourraient m'aider à comprendre l'intention.

Alors quelques temps plus tard. Est-ce donc cette phrase qui donne le lien à la deuxième partie du texte ?

Oui, c'est probable.

 Impossible d'émettre un quelconque commentaire  constructif sur ton écriture épurée.
Ce n'est pas un défaut, bien au contraire, mais il faut, je pense, être totalement disponible pour entrer dans cet univers dépouillé.
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Message  Invité Ven 14 Juin 2013 - 16:40

Et donc le vrai personnage du texte, le personnage central, c'est le matelas. 
Bien aimé le traitement minimaliste, il y a du Beckett là-dedans.

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Message  Pussicat Ven 14 Juin 2013 - 17:38

je sais pas pourquoi mais j'ai aimé... ce ton épuré relevé qui se retrouve dans la forme étirée du texte... ces dialogues espacés... remplir le vide... remplir ce vide de rien... de petits riens..
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Message  Septembre Sam 15 Juin 2013 - 6:54

Pour ma part j'ai été totalement éblouie par ce texte, je l'ai relu trois fois au moins pour mieux entendre ces voix qui se soulèvent, retombent puis se soulèvent encore sur le matelas. C'est étrange car l'écriture est d'une simplicité si lumineuse que, pendant toute la lecture, j'avais le mot "somptueux" pendu à mes lèvres. Pourtant je savais que c'était inexact mais c'est aussi pour dire à quel point j'ai aimé.


Un texte troublant aussi, car un texte sans corps. Il y a des pantoufles, des maisons, des voitures, des attouchements aussi mais pas de mains, pas de ventre, des voix comme des fantômes privés de salive. Privé d'activité surtout : dans ce cas-là comment être autre chose qu'un vide au milieu des choses ? Ne reste plus qu'à toucher pour être sûr d'être là.

Cela a fait écho pour moi à certains concepts d'ergologie, la notion de "corps-soi" qui permet de penser le corps pris dans l'activité humaine, cet élan de vie qui synthétise les normes institutionnelles, sociales, psychologiques, économiques et j'en passe et constitue le cœur des ajustements entre ces normes, ajustement sans lequel l'existence humaine ne peut plus être considérée comme telle. Le travail n'existe pas sans quelqu'un qui travaille. L'inverse est-il possible ?



Merci pour ce moment de réflexion et de beauté.
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Message  Pussicat Sam 15 Juin 2013 - 14:34

je suis revenue Raoul, juste pour le plaisir, juste pour te dire à nouveau comme j'aime ton texte... je vois tout, le fil d'une pièce, les images d'un court-métrage... c'est écrit pour cela, pour le lecteur, et c'est d'une force.
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Message  Lizzie Sam 15 Juin 2013 - 17:25

Je reviens sur ce texte, après une impression étrange à première lecture. A la fois admirative de la maitrise du style choisi, du dépouillement adopté, mais aussi, et c'est la complexité de ce sentiment qui m'a fait passer chemin sans le commenter de suite, insensible à cette histoire, à ce drame que je trouvais presque artificiel.
Le commentaire de Septembre met le doigt sur ce qui m'a gêné, je crois: l'absence de corps. Ce texte est désincarné, je suis incapable de me projeter dedans, de ressentir quoi que ce soit envers ces personnages totalement fantomatiques. Leur corps n'existe pas, ils sont niés en tant qu'êtres humains, ils ne sont définis que par des objets. 
Alors vraiment, bravo, si tel était votre propos, le but est atteint.

(sinon, une broutille: j'ai parfois eu du mal à savoir qui parlait dans les dialogues)

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Message  Invité Sam 15 Juin 2013 - 19:26

incapable pour l'instant d'un commentaire digne de ce nom,
je...
j'y reviendrai, mais j'ai lu
c'était juste pour te le dire.

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Message  Pussicat Sam 15 Juin 2013 - 21:40

Lizzie,
j'ai ressenti la même chose... j'ai lu ce texte comme une forme de synopsis avec dialogues, c'est pourquoi je parle de cinéma ou de théâtre... il faut des êtres pour incarner ces personnages qui parlent et se répondent... quant aux voix narratives, j'en lis plusieurs... certaines plantent le décor, décrivent une situation.... d'autres semblent donner des indications de mise en lecture, de mise en scène...
et puis il y a cet anonymat, cette absence de noms, ces "Quelqu'un" semés à la volée qui agissent comme un brouillard et troublent le lecteur.

et puis il y a ce matelas... d'entrée il n'est pas décrit comme "un" matelas, c'est "Le matelas est par terre."... "Le"


"Alors tu mates... Oui. Sur mon matelas je mate." ... je mate-las
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Message  Invité Dim 16 Juin 2013 - 21:35

du Godard sous les ponts, je dirais...

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Message  Raoulraoul Lun 17 Juin 2013 - 16:34

Merci à la Modération d'avoir reformater mon texte en interlignes simples, que je trouve ainsi moins défiguré.
Merci aussi à Easter ; je n'avais pas pensé au matelas pers. central. Beckett, peut-être mais c'est inconscient. Merci à Pussicat pour tes trois commentaires si chaleureux. Merci à Septembre ; très juste ce que tu dis sur le toucher, le sans corps, le corps-soi... Merci à Lizzie et là je dois te préciser que tout ce que tu détectes (un peu négativement) en effet je l'ai vraiment voulu. Pour moi le chômage ici, ne plus travailler, c'est la perte du corps, se désincarner, une absence d'être, ne restent alors que des voix, des objets... Et pourtant ce dialogue est celui d'un désir des corps, leur approche, appel et refus, une tentative de s'aimer... dans le dénuement. Mais cela en effet demeure fantomatique, une négation de l'humain résultant de la spirale du chômage ! Merci à Igloo pour sa référence à Godard. Pourquoi ? Le dialogue ? La distance ? Les ellipses ?
Donc pour moi, le chômage n'est pas là évoqué d'abord économiquement, mais psychologiquement, physiquement, et un peu éthiquement, car qui se cache derrière ces voix et ce "quelqu'un" qui sanctionne en congédiant ?... Hommes, femmes ? Quelle sexualité ? Bi, hétéro, homo ??...
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Message  Septembre Lun 17 Juin 2013 - 18:59

Très intéressant comme le changement de mise en page affecte la lecture. Ainsi resserré, le texte devient plus haletant et l'évocation du désir plus présente. J'aime les deux présentation.
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Message  Pussicat Lun 17 Juin 2013 - 19:55

va savoir pourquoi Raoul mais je préférais la première version, inconvenance formatée... ces espaces étaient comme un "autre", une "autre" chose que je pensais devoir deviner entre l'écrit... entre les lignes... le non-dit... le non-fait... le non-être... le blanc du "chômage", comme tu le dis si bien dans ta réponse.
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Message  Lucy Mar 18 Juin 2013 - 3:09

Mon commentaire serait une forme d'écho à celui de B-M. Désolée, mais je suis vraiment sur le banc de touche, pour le coup.
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La spirale du chômage Empty re : J'ai oublié...

Message  Raoulraoul Mer 19 Juin 2013 - 8:30

Pour ne pas avoir remonté mon curseur-ascenseur jusqu'en haut, j'ai oublié de remercier Bertrand-môgendre qui ne comprend pas mon intention dans mon texte (mes dernières explications maintenant peut-être l'aideront) ainsi que pour Lucy. Merci également à Ozz qui partage positivement mon texte. Ces oublis me bloquaient la tête. Car lire les autres est un acte tellement précieux...
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