Duval (pastiche)
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Duval (pastiche)
C'est un bouge sans nom où l’on chante à tue-tête,
S’accrochant follement à quelques oraisons
Superbes; où brillent les éclats de la fête
Lointaine aux rayons dégoulinant du houblon
Un homme sans âge est appuyé au comptoir
Il rêve la tête penchée sur le liquide
Mordoré ; Cherchant au fond de ce vain miroir
Quelque raison à une existence trop vide
Seul perdu dans sa brume, il ricane et il pleure
Comme un pauvre orphelin qui a peur et se leurre
Bacchus, emmène-le au soleil : il a froid.
Il rêve de joies, d’humeurs douces et chagrines,
De fortune, de gloire, et gonfle sa poitrine.
Tranquille, il enquille sa bière et se croit roi.
D'habitude je n'aime pas les pastiches, mais là j'avais besoin d'une béquille. Désolé pour ceux/celles qui trouveront que l'original est massacré. Je crois que ce sera à peu près mon dernier texte d'entichement au XIXème. Temps de passer à autre chose. C'est pour cela que je publie celui-ci au fond, pour marquer un aboutissement (on a les victoires qu'on peut) et tourner la page - j'espère.
S’accrochant follement à quelques oraisons
Superbes; où brillent les éclats de la fête
Lointaine aux rayons dégoulinant du houblon
Un homme sans âge est appuyé au comptoir
Il rêve la tête penchée sur le liquide
Mordoré ; Cherchant au fond de ce vain miroir
Quelque raison à une existence trop vide
Seul perdu dans sa brume, il ricane et il pleure
Comme un pauvre orphelin qui a peur et se leurre
Bacchus, emmène-le au soleil : il a froid.
Il rêve de joies, d’humeurs douces et chagrines,
De fortune, de gloire, et gonfle sa poitrine.
Tranquille, il enquille sa bière et se croit roi.
D'habitude je n'aime pas les pastiches, mais là j'avais besoin d'une béquille. Désolé pour ceux/celles qui trouveront que l'original est massacré. Je crois que ce sera à peu près mon dernier texte d'entichement au XIXème. Temps de passer à autre chose. C'est pour cela que je publie celui-ci au fond, pour marquer un aboutissement (on a les victoires qu'on peut) et tourner la page - j'espère.
Invité- Invité
Re: Duval (pastiche)
J'ai trouvé amusant l'exercice de style et j'ai particulièrement aimé certains de tes vers, les deux premiers par exemple. Je trouve cependant l'ensemble assez inégal mais en essayant de garder, comme tu l'as fait, la ponctuation et les enjambements du poème initial je me suis rendue compte de la difficulté à laquelle tu t'étais attaqué. Pas facile à respecter le rythme de l'Arthur !
Je trouve aussi que ton personnage manque un peu de cohérence. Il est tour à tour un pauvre orphelin et un roi, il a peur et il est tranquille ... je veux bien qu'il soit sous l'emprise de l'alcool, un peu désorienté, mais à ce point !
Pour le fun, j'ai tenté ma propre version des faits, avec tes mots, j'espère que tu ne m'en voudras pas, ce n'est qu'un jeu, pastiche dans le pastiche ;-)
Bonne continuation dans tes explorations à travers les siècles !
C'est un bouge sans nom où l’on chante à tue-tête,
S’accrochant follement à quelques oraisons
Superbes ; où brillent les éclats d’une fête
malsaine : un bar où l’on se noie dans le houblon.
Sans âge, un homme rêve appuyé au comptoir,
son œil morne égaré dans la mousse livide
s’éteint ; ne trouvant pas au fond de ce miroir
la moindre raison d’être à une vie trop vide.
Seul perdu dans sa brune, il ricane et il pleure,
loin des bruits de la fête accrochée à ses leurres
Bacchus, emmène-le au soleil : il a froid.
Un hoquet le secoue à cette heure assassine
et pose sur sa nuque un baiser-guillotine
Devant un dernier bock l’AVC le foudroie.
Je trouve aussi que ton personnage manque un peu de cohérence. Il est tour à tour un pauvre orphelin et un roi, il a peur et il est tranquille ... je veux bien qu'il soit sous l'emprise de l'alcool, un peu désorienté, mais à ce point !
Pour le fun, j'ai tenté ma propre version des faits, avec tes mots, j'espère que tu ne m'en voudras pas, ce n'est qu'un jeu, pastiche dans le pastiche ;-)
Bonne continuation dans tes explorations à travers les siècles !
C'est un bouge sans nom où l’on chante à tue-tête,
S’accrochant follement à quelques oraisons
Superbes ; où brillent les éclats d’une fête
malsaine : un bar où l’on se noie dans le houblon.
Sans âge, un homme rêve appuyé au comptoir,
son œil morne égaré dans la mousse livide
s’éteint ; ne trouvant pas au fond de ce miroir
la moindre raison d’être à une vie trop vide.
Seul perdu dans sa brune, il ricane et il pleure,
loin des bruits de la fête accrochée à ses leurres
Bacchus, emmène-le au soleil : il a froid.
Un hoquet le secoue à cette heure assassine
et pose sur sa nuque un baiser-guillotine
Devant un dernier bock l’AVC le foudroie.
Re: Duval (pastiche)
Merci à tous ceux qui sont passés par là et bien sûr à Arielle pour ton commentaire.
Désorienté oui. Et bête comme la guerre et mort vivant d'où ce parallèle avec le dormeur du Val qui m'est venu naturellement. Après j'ai fait comme j'ai pu.
Et j'aime bien ta dernière strophe, malicieuse et drôle je trouve. Quant à mes pérégrinations, je passe au XXème, enfin j'essaie, pas simple le XXème.
Désorienté oui. Et bête comme la guerre et mort vivant d'où ce parallèle avec le dormeur du Val qui m'est venu naturellement. Après j'ai fait comme j'ai pu.
Et j'aime bien ta dernière strophe, malicieuse et drôle je trouve. Quant à mes pérégrinations, je passe au XXème, enfin j'essaie, pas simple le XXème.
Invité- Invité
Re: Duval (pastiche)
Intéressant exercice.
Legone- Nombre de messages : 1121
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Date d'inscription : 02/07/2012
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