Des plaisirs s'invitent
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Des plaisirs s'invitent
Des plaisirs s'invitent. Je me laisse corrompre,
Car le fardeau du temps est triste et malaisé.
Aux ressacs du coeur, ma nuit, inapaisée,
S'agrège à mille fils dont pas un ne veut rompre.
Aussi, dans ce calvaire absolument étroit
Où mes yeux pèsent en boucle la cendre incolore,
Je veille encore. M'effondre. Somnole. Alors,
Surgit, hagarde, l'aube, comme devant Troie.
Je sais parfois le geste auguste du sonneur,
De ce marchand qui verse de l'oubli la poudre
En soignant le lancer mol d'un uppercut.
Il distribue les cartes pipées du bonheur,
Arpente mon couloir afin de le dissoudre.
Tire le chien. Appuie. Lentement... m'exécute.
Car le fardeau du temps est triste et malaisé.
Aux ressacs du coeur, ma nuit, inapaisée,
S'agrège à mille fils dont pas un ne veut rompre.
Aussi, dans ce calvaire absolument étroit
Où mes yeux pèsent en boucle la cendre incolore,
Je veille encore. M'effondre. Somnole. Alors,
Surgit, hagarde, l'aube, comme devant Troie.
Je sais parfois le geste auguste du sonneur,
De ce marchand qui verse de l'oubli la poudre
En soignant le lancer mol d'un uppercut.
Il distribue les cartes pipées du bonheur,
Arpente mon couloir afin de le dissoudre.
Tire le chien. Appuie. Lentement... m'exécute.
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 58
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Des plaisirs s'invitent
le chemin pour arriver à la fin
manque peut-être d'un ou deux indices
dans le déroulement narratif du poème
sinon,
les vers sont agréables à lire
avec de belles images
mais qui m'embarquent un peu trop, à mon sensje, vers des chemins dont on ne comprend pas la nécessité dans ce texte
merci pour cette lecture,
amicalement,
manque peut-être d'un ou deux indices
dans le déroulement narratif du poème
sinon,
les vers sont agréables à lire
avec de belles images
mais qui m'embarquent un peu trop, à mon sensje, vers des chemins dont on ne comprend pas la nécessité dans ce texte
merci pour cette lecture,
amicalement,
Re: Des plaisirs s'invitent
"Ce sont mes nuits qui mangent mes jours." (Maupassant)
Le sonnet, englué dans un présent plus subi que librement traversé (vers 1 et 2), est hanté par cette pulsation obsédante entre la nuit épaisse du souvenir (vers 3 à et la nuit abrutissante du sommeil artificiel (vers 9 à 14).
Le sonnet, englué dans un présent plus subi que librement traversé (vers 1 et 2), est hanté par cette pulsation obsédante entre la nuit épaisse du souvenir (vers 3 à et la nuit abrutissante du sommeil artificiel (vers 9 à 14).
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 58
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Des plaisirs s'invitent
Oups...
Il fallait comprendre...
... du souvenir (vers 3 à et la nuit...
Il fallait comprendre...
... du souvenir (vers 3 à et la nuit...
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 58
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Des plaisirs s'invitent
Décidément, je n'y arrive pas.
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 58
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Des plaisirs s'invitent
Le sonnet est une petite machine qui peut se révéler très efficace
mais dont on perçoit le moindre raté
le plus souvent des vers boiteux (3, 6, 11, 12)
du coup, le message en est altéré.
C'est d'autant plus gênant que celui-ci est ambitieux
mais dont on perçoit le moindre raté
le plus souvent des vers boiteux (3, 6, 11, 12)
du coup, le message en est altéré.
C'est d'autant plus gênant que celui-ci est ambitieux
Invité- Invité
Re: Des plaisirs s'invitent
Merci pour ces remarques constructives.
Des plaisirs s'invitent. Je me laisse corrompre,
Car le fardeau du temps est triste et malaisé.
Percluse en son ressac, ma nuit, inapaisée,
S'agrège à mille fils dont pas un ne veut rompre.
Aussi, dans ce calvaire absolument étroit
Où mes yeux importunent la cendre incolore,
Je veille encore. M'effondre. Somnole. Alors,
Surgit, hagarde, l'aube, comme devant Troie.
Je sais parfois le geste auguste du sonneur,
De ce marchand qui verse de l'oubli la poudre
En soignant le lancer terne d'un uppercut.
Il ajuste, serein, l'oreiller du bonheur,
Arpente mon couloir afin de le dissoudre.
Tire le chien. Appuie. Lentement... m'exécute.
Des plaisirs s'invitent. Je me laisse corrompre,
Car le fardeau du temps est triste et malaisé.
Percluse en son ressac, ma nuit, inapaisée,
S'agrège à mille fils dont pas un ne veut rompre.
Aussi, dans ce calvaire absolument étroit
Où mes yeux importunent la cendre incolore,
Je veille encore. M'effondre. Somnole. Alors,
Surgit, hagarde, l'aube, comme devant Troie.
Je sais parfois le geste auguste du sonneur,
De ce marchand qui verse de l'oubli la poudre
En soignant le lancer terne d'un uppercut.
Il ajuste, serein, l'oreiller du bonheur,
Arpente mon couloir afin de le dissoudre.
Tire le chien. Appuie. Lentement... m'exécute.
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 58
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Des plaisirs s'invitent
C'est bien mieux comme ça
De cette insomnie je retiens
Je sais parfois le geste auguste du sonneur
et surtout
En soignant le lancer terne d'un uppercut.
qui trahissent une influence rimbaldienne
J'aime bien
De cette insomnie je retiens
Je sais parfois le geste auguste du sonneur
et surtout
En soignant le lancer terne d'un uppercut.
qui trahissent une influence rimbaldienne
J'aime bien
Invité- Invité
Re: Des plaisirs s'invitent
Merci, Tizef.
Merci, en particulier, pour ce vers 12 que tes propos m'ont fait débusquer.
Un vers à la fois apaisant et inquiétant, avec le recul. Il offre une double lecture complémentaire.
C'est, d'abord, l'oreiller sur lequel on repose et dont la douceur vous amène tranquillement vers le sommeil. C'est, aussi, l'oreiller placé au-dessus de vous, ce bourreau qui va symboliquement et provisoirement étouffer en vous les ombres obsédantes de la nuit. Cette image double prépare plus efficacement les deux derniers vers.
Merci, en particulier, pour ce vers 12 que tes propos m'ont fait débusquer.
Un vers à la fois apaisant et inquiétant, avec le recul. Il offre une double lecture complémentaire.
C'est, d'abord, l'oreiller sur lequel on repose et dont la douceur vous amène tranquillement vers le sommeil. C'est, aussi, l'oreiller placé au-dessus de vous, ce bourreau qui va symboliquement et provisoirement étouffer en vous les ombres obsédantes de la nuit. Cette image double prépare plus efficacement les deux derniers vers.
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 58
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Des plaisirs s'invitent
La deuxième version est meilleure. Je n'aimais pas le premier tercet et "le lancer mol". C'est mieux ainsi.
"Le lancer terne d'un uppercut" est beaucoup plus parlant.
De même "les cartes pipées du bonheur " étaient convenues. "L'oreiller du bonheur" c'est efficace et le double sens (positif-négatif) est intéressant.
Merci.
"Le lancer terne d'un uppercut" est beaucoup plus parlant.
De même "les cartes pipées du bonheur " étaient convenues. "L'oreiller du bonheur" c'est efficace et le double sens (positif-négatif) est intéressant.
Merci.
obi- Nombre de messages : 553
Date d'inscription : 24/02/2013
Re: Des plaisirs s'invitent
L'oreiller du bonheur me plaît beaucoup. Le reste aussi d'ailleurs. Je ne vois pas pourquoi je serai restrictive !
Invité- Invité
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