Elias (texte en prose)

[Lifewithwords]

Voilà un texte né d'une réflexion personnelle suite à des événements d'actualité, et non, je ne suis pas dérangée^^


Mon nom est Elias. Drôle de nom n'est ce pas ? Ce sont les deux énergumènes qui se présentent sous le pseudonyme de " parents " qui m'en ont affublé. J'aime pas ce nom. Il est trop court. En plus il est diphtongual, et j'aime pas la diphtongualité. Mais cela fait 18 ans que je vis avec ce nom. Alors je m'en suis accoutumé.

Je pourrais bien vous décrire mon aspect physique. Mais il est profondément ennuyeux. Je suis plutôt beau, ça je ne peux pas m'empêcher de le préciser. J'ai fait deux années de muscu qui ont été très bénéfiques pour mon triceps droit. J'ai aussi les pouces très forts. La muscu des pouces, c'est très important. Le meilleur exercice : GTA3 Vice City sur PlayStation2. J'aime beaucoup ce jeu. Pour la simple et bonne raison qu'il n'a pas le défaut majeur de tous les autres jeux : les règles.
Mais je ne me qualifierais pas de " mordu de jeux ". Ca ce sont les espèces d'avorton qui passent leurs journées devant écran en sirotant une bière et qui bandent devant la photo d'Adriana Karembeu. J'aime pas ce genre de gars.

Non, ça c'est pas ma caste. Je suis plutôt le genre sportif. J'ai toujours aimé jouer au football pendant les pauses. Ce jeu, qu'on appelle communément football parce qu'il y a des buts et un ballon comme à la TV, s'éloigne pourtant beaucoup du foot qu'on a l'habitude de voir. Là c'est chacun pour soi, c'est un concours du plus beau geste. Peut importe l'équipe gagnante, l'important c'est le joueur qui se sera fait remarquer par la fille qui traîne pas loin. Vous voez de quelle fille je veux parler ? Celle qui parlera toujours plus fort que la moyenne, qui éclatera de rire qui sonnera si faux qu'il donnera la nausée. C'est ce même genre de fille qui s'arangera pour ramasser quelque chose tombé par terre, laissant entrevoir un string ou un tatouage toujours très suggestif. C'est une fille que l'on qualifiera de " bonne, chaude,... " et qui se chargera de nous dépuceler tous un à un. J'aime pas ce genre de fille.

Tout ça c'était le collège. Maintenant je suis au lycée. J'ai découvert ce que c'était que la liberté. Je suis beau, je l'ai déjà dit. Je plais au fille. Je leur plaîs seulement. Parce qu'elles ne veulent pas s'embarasser d'un garçon timide comme moi. Moi je suis le bon blagueur, qui joue au foot et aux jeux vidéos, qui sort avec mes potes voir le dernier film de Tarantino. Je n'ai pas le temps de me taper des nanas. C'est un choix. Je les vois bien, ceux que j'appelle les " crooners ". Ils sont bien coiffés, et s'habillent bien, jamais trop engagé dans un style pour toucher un plus large public. C'est le genre de gars qui a toujours un sourire sur les lèvres, qui sait toujours sortir la remarque drôle en cours. C'est le gars qui te parlera du grand amour de la même façon chaque jour, en changeant juste la fille... J'aime pas les crooners.

Ils ne fument pas en général. Le plus farouche concurrent du crooner est souvent ce que j'appellerai le fumeur moyen. Ce gars-là paraît sombre, profond même. Notez l'emploi du verbe paraître s'il vous plaît. Il a une démarche lente mais assurée. Il tapote sa cigarette du bout du doigt. Il le fait machinalement, comme s'il n'y pensait pas. Le fumeur moyen est toujours préoccupé par quelque chose lorsqu'il fume. Peut-être pour oublier qu'il fume ? Ce gars là c'est aussi celui qui s'arrangera toujours pour cracher lorsqu'il arrive à ta hauteur. De l'autre côté bien sûr. En général il ne crache rien, Il ressent ce geste comme une affirmation de lui-même. J'aimerais pas fumer.

J'aime me dire que je suis quelqu'un de cool. Seulement au lycée, les gens cools, ils sont pas comme moi. Le cool porte mal son nom. Il semble déluré mais il n'en est rien. Son pantalon qui descend jusqu'en bas des fesses comme s'il avait oublier la ceinture, il a passé 10 minutes ce matin pour le faire tenir en place. Il a toujours un pull de deux tailles au-dessus de la sienne. Il marche d'une manière qu'on appelle cool. Il faut comprendre par là une démarche où les pieds traînent, les mains sont fourrées dans les poches, les hanches font de petits mouvements saccadés de gauche à droite, la tête de bas en haut, les yeux un roulé-boulé (expliqué par le shit du matin, le plus dur). Ce genre de gars il ne fait rien. Il ne travaille pas, il n'apprend pas. Mais il est très engagé politiquement. C'est un fervent défenseur de la démocratie et de tous les droits possibles et imaginables. C'est toujours lui aussi, qui te donnera des leçons et qui passera finalement pour le gars intelligent. C'est lui qui va t'expliquer que la France va mal, que la société est en péril, qu'on ne fait rien pour insérer les jeunes et que la discrimination va bon plein. J'aime pas les gars cools.

Un matin je me suis réveillé, de bonne humeur. J'ai enfilé mes pantoufles et je suis descendu prendre mon petit déjeuner. J'ai avalé un bol de céréales. Je me suis ensuite rapidement habillé. Je me suis rasé, je voulais paraître net ce jour-là. J'ai peigné mes cheveux aussi bien que possible et j'ai quitté la maison.
Sur le chemin j'ai croisé Jeanne. Nous avons discuté. On discute toujours bien le matin avec Jeanne. On se moque des crooners, des fumeurs et autres... Elle partage ma vision, à peu de choses près. Elle n'est pas heureuse la Jeanne. Son nombre d'échecs amoureux ne se compte plus sur les doigts des deux mains. Elle a quelques copines, qui ne manqueront pas de la lâcher le jour où elle aura quelque difficulté avec la bande considérée comme la plus sympa. C'est ça les filles, et ce qu'elles appellent la solidarité féminie. Jeanne fait beaucoup d'efforts pour se maquiller pourtant, pour plaire, elle s'habille chaque jour avec une jupe plus courte. Mais rien n'y fait. Elle ne comprend pas pourquoi. J'aimerais bien lui dire " t'es pas du genre à baiser, c'est pour ça ". Mais je ne pense pas que ce serait la solution appropriée. Le lendemain, soit elle déprimerait sec, soit elle baiserait. Aucune des deux solutions ne lui allait. Jeanne c'était la pauvre fille, qu'on a tous connu. J'aime Jeanne.

J'ai franchi les portes du lycée avec elle. Nous nous sommes chacun dirigés vers notre salle de classe. J'ai attendu la sonnerie de dix heures pour passer enfin à l'action. L'action que j'attends depuis si longtemps, que j'ai planifiée, préparée, rêvée chaque nuit. Je me suis lancé du bout du couloir. Je l'ai sorti, le pistolet de mon père. J'ai dégommé d'abord le mordu de jeux. Comme il le fait lui-même tous les soirs dans GTA3. Là non plus, il n'y a pas de règles. Sa tête a valsé en arrière. Game Over, pas de deuxième vie. Puis la fille au string, j'lui en ai mis une au milieu du dos, elle aura du mal à se baisser à présent ! Le crooner regardait d'un air ébahi, j'lui ai enfin ôté son sourire de ses lèvres. Il a quand même réussi à crever avec classe ce salaud, en tombant lentement, en ayant le temps de fermer les yeux, mettant la main sur le coeur, sous les yeux de sa copine affolée. Le fumeur moyen a craché vraiment cette fois-ci, un jet de sang est sorti de sa bouche avec ses dents jaunies et son haleine puante. J'ai tiré sur un gars cool. J'suis sûr qu'on dira de lui qu'il ne demandait rien à personne, qu'il aimait juste la vie avec tous ses plaisirs. Enfin, j'ai tué Jeanne. Jeanne elle ne mérite pas de vivre dans ce monde de brute. Elle a sa place ailleurs. Elle sera beaucoup plus heureuse, là pour l'instant elle a peur, mais dans quelques secondes elle sera totalement libérée. Elle n'aura pas à déprimer ni à coucher.
Puis j'ai mis fin à mes jours. Moi, le gars gentil, marrant, ni d'un groupe ni d'un autre.

Et dans le journal demain, on se demandera comment une telle folie a pu envahir un être aussi normal en apparence. On cherchera des explications derrière la musique, la classe sociale, les parents... Moi je ris.

[verspomme]

De bon matin, lire Faustine, j'adoooore!!
Très bon texte ayant quand même besoin de retouches et de correction orthographique. J'ai le déroulement et jusqu'au bout je me suis demandé de quel évènement d'actualité tu allais nous parler. Bravo !!

[Kash Prex]

Le côté caricatural des ados est assez courant, mais tu en fais quelque chose d'assez parlant et cynique. Ca a beau être de l'humour, je dois avouer que j'ai du mal (euphémisme) avec cette tendance à vouloir absolument caser chaque personne dans une catégorie. Je sais que tu ne prônes pas ça, mais je le dis parce que ton texte confirme ce constat.
Le dénouement est bon, je trouve. Il donne la sensation très réaliste (bravo pour ça) que le tueur trouve son acte totalement légitime, j'ai beaucoup aimé.
Sur la forme, quelques fautes d'orthgraphe et quelques maladresses. J'en ai relevé une :

Celle qui parlera toujours plus fort que la moyenne, qui éclatera de rire qui sonnera si faux qu'il donnera la nausée.

J'aurais mis "d'un rire", et j'aurais peut-être enlevé "qui sonnera".

Ce texte est dans la lignée de ton premier texte en prose, c'est à dire prometteur... A suivre =)

[verspomme]

Me revoilou ! Donc, perso j'aurai marqué :

je m'y suis accoutumé.
d'avortons
devant un (ou leur) écran
Vous voyez de quelle fille
d'un rire
Je plaîs aux filles
engagés
Aucune des deux solutions ne lui va. Jeanne c'est la pauvre ...
son sourire de ses lèvres (là j'aurai enlevé de ses lèvres)
affolée (horrifiée aurait été plus fort je pense)
J'ai tiré sur un gars cool (j'aurai mis puis devant)
Jeanne elle ne méritait pas
Elle avait sa place

Voilà, mais comme je te l'ai dit, ce n'est que mon avis...

[Numériplume]

Je me suis plongé facilement dans ton texte tellement il est agréable à lire. Les descriptions collent parfaitement et je ne m'attendais pas à cette fin qui est très bien amenée.

J'aurais voulue quand même savoir ce qui a amené le garçon à en arriver là, car entre détesté des catégories de personne et passer à l'acte il y a un fossé ou juste un déclic (du moins j'imagine).

En tout cas cela m'a bien plu.

[Lifewithwords]

Désolée pour les fautes d'orthographe...Je l'aavais écrit à la main et le recopier sur ordi à 22h30 c'est pas trop passé^^

Pour ce qui est du côté assez caricatural Kash, ce n'est pas le fait de vouloir ranger les gens dans des catégories, c'est seulement que de l'extérieur il peut y avoir cette impression. Les gens exclus le ressentent souvent comme ça. Là mon personnage n'est pas exclu véritablement, mais moralement.

Ensuite Numériplume le fait de ne pas montrer le déclic était un choix. Je trouvais d'abord que cela nuisait eu "suspense" et deuxièmement : je n'ai aucune idée de ce qui peut provoquer ce déclic, un détail surement. J'ai fait le choix de ne rien dire pour laisser chacun faire ses suppositions.

C'est suite au drame de Jokela, un de plus, que j'ai eu envie d'écrire la-dessus.
Merci d'avoir lu.

[mentor]

j'aime bien, beaucoup même !
et pourtant ça rappelle une actualité récente et aussi moins récente assez terrible
malgré quelques maladresses dans l'expression, je trouve que le texte est bien mené, les descriptions des divers personnages "visés" sont très justes, oui : un très bon monologue avec une fin bien amenée
bravo Faustine

[Lifewithwords]

et pourtant ça rappelle une actualité récente et aussi moins récente assez terrible

c'était le but^^

[Zou]

Pas mal du tout. J'ai lu d'un trait sans relever la tête.
Je pressentais la fin, peut être à cause de l'actu assez récente mais le texte tient aussi sans la fin de telle manière que cela ne m'a pas gênée et j'aime beaucoup la manière dont le narrateur décrit Jeanne, presque de façon tendre.

[maniak']

J'ai adoré ton texte Faustine, même si la conclusion je trouve que c'est du déja vu. Mais plus que l'histoire elle même, c'est ta façon d'écrire qui me plait. Tu pourrais me raconter la belle au bois dormant que je te suivrais jusqu'au bout.

A 15 ans je trouve ça extraordinaire. Soigne l'ortographe, il y a aussi quelques expressions un peu bizarres... mais ce sont des détails.

Bravo.

[ninananere]

Je ne sais plus trop si j'ai déjà lu quelque choses de toi. En tout cas, pas un texte comme celui-ci.
Je me suis revu au lycée, avec les stéréotypes que tu décrits. Oui, c'est peut-être cliché, mais effectivement le cool, le crooner, le fumeur, le fille et string, et tant d'autres, moi aussi je les ai connu.
Tu arrive à nous faire tenir en haeine avec cette question : "où veut-elle en venir ?"
J'ai un moment pensé que tu ferais sortir Elias avec Jeanne, et là tu serais aller dans le facile. Et non ! Et tant mieux.
As-tu lu "Il faut qu'on parle de Kevin", de Lionel je ne sais plus son nom de famille ?
Si oui, alors dommage, car je suis tentée de me dire que tu t'en es inspiré et ton écrit n'aurait aucun mérite.
Si non, alors tu es sur ses traces...

[ninananere]

Je me relis maintenant avec horreur. Mille excuses pour le fautes.

[Lifewithwords]

As-tu lu "Il faut qu'on parle de Kevin", de Lionel je ne sais plus son nom de famille ?

Non je ne l'ai pas lu ! Je sens une commande en prespective... :-))

[peacefrog]

Vraiment bravo, j'ai aimé, la personne anodine, qu’on n’attend pas et qui au final fais sa propre loi, amené par son dégout
J'aime cette idée de monsieur tout le monde qui pette un câble. La folie tout simplement.
Très agréable a lire

[Loupbleu]

Ahhhh !!!!

Alors là, vraiment bravo, ça m'a fait vraiment plaisir de lire un texte comme celui-là ! Il y a beaucoup, beaucoup de bonnes choses. Tout ne colle pas, il y a des imperfections, mais dans l'approche, j'aime énormément.

Un petit "hum hum" sur l'ortho, essaye de passer au correcteur, c'est encore plus dommage de voir des fautes dans un texte qui a de la qualité !

Le premier point, c'est l'aspect "amoral", pas seulement par rapport à la fin, mais parce que tu ne qualifies pas les catégories, tu les racontes. Le narrateur ne se "justifie" pas. Tu n'imposes pas une opinion, un jugement moral, tu laisses la liberté au lecteur de faire son opinion, tu lui évoques des choses, simplement, et tu l'embarques avec toi de cette façon.

Un autre chose très réussie : c'est observé, réellement, tu utilises quelques image "cliché", mais généralement, tu les détournes, tu en fais une chose personnelle. La description du "mec cool" est superbe je trouve ! Tu manies bien l'ironie, c'est souvent juste le bon niveau, ni trop fort, ni trop faible, et c'est aussi finalement un texte très drôle !

Tu arrives aussi assez nettement à créer ton personnage-narrateur, et rapport à un précédent commentaire, sa façon de dire "je suis très beau", c'est un peu ce que je disais, un personnage qui ne pense sans doute pas vraiment ce qu'il dit (et ici on le remarque parce qu'il le répète un peu trop).

Bon, mais voici quelques points qui collent "moins" :

Tu trouves d'excellentes formules, comme "j'aime pas la diphtongualité", "J'ai aussi les pouces très forts", ça étonne, d'autres fois, tu insistes un peu trop "laissant entrevoir un string ou un tatouage toujours très suggestif", et peut-être que tu manques un peu de confiance, en essayant de doubler un effet que tu as déjà produit.

L'histoire avec Jeanne est un peu moins réussie, peut-être qu'on imagine moins bien ce personnage, ce que tu en dis me paraît moins clair, on ressent moins son unité. Une idée : tu fais apparaître a partie "narration" juste à la fin du texte, est-ce que tu crois que tu peux la mêler avec le reste, comment faire ? (à voir...)

Je n'ai pas tellement aimé la fin. j'aime l'idée que tu ne l'expliques pas. L'idée de a redite n'est pas tout à fait réussie, peut-être que tu n'apportes pas un réel changement ? Une idée alternative pour la fin : est-ce que le texte ne serait pas plus fort - et peut-être plus cruel - si justement, le narrateur renonce et ne tue personne ? A toi de réféchir si ce "genre" de fin te plait (c'est pas obligatoire !)...

Je m'arrête là. Un grand plaisir de te lire, j'ai l'impression que tu as essayé une façon nouvelle, s'il reste des choses à améliorer, j'ai vraiment apprécié ! Un grand bravo !

Peut-être une idée pour toi : en utilisant un peu les mêmes méthodes que dans ce texte, écrire une chose très différente (pourquoi pas ?)...

Un conseil de lecture (un livre auquel ton texte m'a fait penser) : "Hymnes à la haine" de Dorothy Parker

[Sahkti]

Je n'ai pas compté les fois où les mots cool, crooner ou gars sont cités, mais me semble que ça fait beaucoup. Trop.

A part ça, j'ai aimé ton texte, son lent développement, cette façon froide et cynique de raconter les choses. Le narrateur s'explique, mais ne s'excuse pas. Il se justifie sans chercher à attirer de la compassion. C'est une approche qui me plaît.
J'aime aussi le fait qu'il tue Jeanne à la fin, ça reste dans la logique des choses. L'épargner n'aurait pas collé.
Je trouve aussi que la maladresse de ton personnage est touchante; il s'attarde sur certains détails qui n'ont pourtant aucune importance mais pour lui, ça en a, et tu le fais bien passer.

[Charles]

Beaucoup de commentaires déjà sur ton texte, c'est pourquoi je me contenterai de te dire que je partage l'avis de Mentor.

Et je me suis demandé de quel groupe j'aurai fait partie si le narrateur m'avait connu à cette époque :-)) je n'ai pas trouvé la réponse :-)

[Lifewithwords]

Merci à tous pour vos avis ! Loup ton idée de la fin où finalement il décide de ne pas tuer, en étant présentée comme plus cruelle, n'est pas mauvaise ! Je testerai...

[Krystelle]

Un texte bien mené. Il dégage une certaine froideur qui colle bien avec l'issue vers laquelle tu nous mènes.
C'est surprenant ce personnage qui dit "je" mais qui se décrit comme s'il était "il" mais ça contribue à l'atmosphère générale du texte.
Je mettrais un bémol sur la classification des élèves par genres, par groupes bien identifiés. Si cela relève du point de vue du narrateur, il aurait peut-être fallu que le lecteur perçoive davantage la dimension subjective et nécessairement faussée.
Pour le reste, un agréable moment de lecture.

[Saint Jean-Baptiste]

Faustine, je trouve que ton récit fait preuve de beaucoup de maturité et d'un très bon sens de l'observation.
Il se passe quelque chose et l'histoire est bien soutenue jusqu'à la fin.
Une histoire intéressante, amusante à lire, et bien racontée ...que demander de plus ?

(J'ai beaucoup de plaisir à découvrire ce monde des adolescents qui est à des années-lumières du mien. Le mien remonte à presque 20 ans avant mai 68... autant dire que ça remonte au déluge...) ;-))

[hime]

je ne peux pas dire grand chose à part que j'ai aimé lire ton texte ...
j'ai vu dans tes personnages des personnes que je connais... ça m'a bien fait rire parceque je me suis rendue compte que tout ce que tu dis je le pense souvent ...
surtout en se qui concerne le fumeur moyen et la fille au string, ...
le ''mec cool" m'a fait penser à un garçon de mon école mort l'an passé d'overdose et qui correspondait totalement à ta description .. ça m'a fait bizard

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