Révélation

[post scriptum]

Voir,
Douter du croire.

Halte où gouttent
Nos corps,
Coeurs rêveurs
Mais glacés.

Il est temps,
Voir,
Vivre,
Et boire

Le  soupir
Dilué,
La liqueur
Désirée,
Où luisent
Les instants

Saisis.

Dénudés,
Nos fluides yeux assis,
S’étalent,

Escale du voir.

Plus de temps,
Plus de poids,

En silence

Les courbes
De nos côtes blanches
Glissent.

D’un regard
Déposé,

Belvédère
A tisser

Où s’unissent
Nos lisses
Côtes hanches,
A l’éclipse
De l’instant
Vécu.

[Polixène]

De bien belles astuces pour nous pendre à ta corde!

Mais deux bricoles m'en ont détachée:
-"fluides yeux", pas heureux à l'oreille
-le rappel pesant de "côtes blanches/côtes hanches" ; cette dernière expression obligeant à interrompre la lecture, et, à mon avis, n'apportant pas énormément au sens.

J'aime bien ce style, et me repends un peu, pour le plaisir.

[Frédéric Prunier]

pour le rire et vos côtes blanches...
je dirais attention à l'anorexie !!! elle rend l'être triste !
(répétées deux fois d'ailleurs)


sinon
cet égrènement
est assez explicite )))


merci pour cette lecture

[post scriptum]

Merci pour vos commentaires.
Polixène, j'ai pris en compte vos justes remarques et j'ai retouché ce poème.

Révélation

Voir,
Douter du croire.

Halte où gouttent
Nos corps,
Coeurs rêveurs
Mais glacés.

Il est temps,
Voir,
Vivre,
Et boire

Le  soupir
Dilué,
La liqueur
Désirée,
Où luisent
Les instants

Saisis.

Dénudés,
Nos yeux assis,
S’étalent,

Escale du voir.

Plus de temps,
Plus de poids,

En silence,

Les courbes
De nos côtes blanches
Glissent.

D’un regard
Déposé,

Belvédère
A tisser

Où s’unissent,
Si lisses,
L’éclipse
Et nos moments
Vécus.

[Armor]

J'aime assez la seconde version, plus fluide. J'aimais assez ces "nos lisses côtes hanches". Merci pour ce partage.

[Contenu sponsorisé]