Les matines sonnent

[JI]

Tant que Jacques veille, le monde dort.
Tu n'as pas sommeil, pas encore...
La nuit porte conseil, mais elle a tort :
Elle souffle à tes oreilles ces mots d'or...

Ces mots... Ces mots...

Qui mènent à ce rêve redoutable,
Tellement beau, tellement friable...
Un rêve qui paraît si parfait,
A moitié faux, à moitié vrai.

Un rêve qu'on garde au fond de ses poches,
Qu'on lance dans le dos comme des cailloux.
Un rêve qui protège des reproches
Si jamais l'on se perd, juste au cas où...

Au bout de ce rêve, toute une vie
Comme tu l'imagines, parfaitement.
Mais on ne s'épanouit rien qu'un temps :
Voici venue la fin de la nuit...

La nuit... La nuit...

En laissant quelques torts dans ses conseils,
Ce ne sont que des mots, des revers.
Jacques ne dort plus, le monde s'éveille,
La vie a perdu, son envers...

Ding ! Ding ! Dong ! Les matines sonnent.
Ding ! Ding ! Dong ! Les matines sonnent...

[Sahkti]

Il y a une musicalité agréable qui se dégage de ce texte, à travers les jeux que tu crées sur les sons. Par moments, toutefois, il me semble que manque un peu d'harmonie. Difficile cependant d'expliquer exactement où ça coince; c'est en le lisant à haute voix une seconde fois que ça me frappe davantage.

[Frédéric Prunier]

j'aime le début beaucoup

le reproche que je ferai à votre texte
c'est qu'il me traîne un peu en longueur et fini par être moins percutant

par exemple :


Au bout de ce rêve, toute une vie
Comme tu l'imagines, parfaitement.
Mais on ne s'épanouit rien qu'un temps :
Voici venue la fin de la nuit...

tout un quatrain ?

amitié

[Invité]

J'aimé ! Tout ! C'est chantant, c'est rythmé et ça ne m'a pas paru trop long. Je vous encourage fortement à continuer à chanter.

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