Envisageons ceci comme une recette de cuisine

[Cerval]

mon dieu cent fois je me suis retourné
sur la glace ou bien appuyé à la fenêtre
seule, une question rongeait tout mon être
est ce que le temps passe lentement ou est ce qu'il passe vite

ah je ne veux plus penser à ce qu'il m'arrive
c'est embêtant quand on vit pour se souvenir
de devoir partir pour rassembler sa mémoire
lorsqu'une joie est venue se mettre dans vivre
lorsqu'enfin une lueur a percé le miroir
les nuits avec toi semblent celles où je suis ivre
ah je ne veux plus penser à ce qu'il m'arrive

la nuit à cette heure est le revers d'une étreinte
ou bien une émotion dont ta lèvre est l'oiseau
ou bien toute flamme à la cigarette éteinte
tout ce qui brille fort au plus profond des eaux

le vent aux cheveux est ta façon de bonjour
on trouva le feu à se presser à tes lèvres
le temps entier sommeille à la joue de mes rêves
la nuit est à ton cou pour se tenir au jour

tu remets les couleurs simples au front des abeilles
repasse les prairies comme on fait d'un veston
toute la nomologie a changé de ton
et la vie se revêt de son manteau vermeil
oh amour fabriqué de pluie et de soleil

mon amour est comme la vie recommencée
ou le premier flocon sur la terre tombé
qui reflète la lumière de te penser
mon amour est comme la vie recommencée

mon amour énorme va un jour me blesser

[Annie]

Les poèmes d'amour, c'est les plus difficiles ! Comment encore éveiller l'intérêt avec un thème aussi rebattu dans tous les temps, toutes les cultures, tous les continents ?

Donc beaucoup de platitudes dans celui ci
"seule, une question rongeait tout mon être
est ce que le temps passe lentement ou est ce qu'il passe vite" (ciel!)
et une ou deux jolies images comme
"le vent aux cheveux est ta façon de bonjour"
"la nuit est à ton cou pour se tenir au jour"

En fait ce quatrain est assez réussi, mon sentiment est qu'il faut retravailler tout le reste en coupant, réduisant, élaguant.

[Invité]

J'aime pas faire ça mais là ça me heurte :

ah je ne veux plus penser à ce qui qu'il m'arrive

Sinon, je sens des trouvailles et j'ai des plaisirs

la nuit à cette heure est le revers d'une étreinte
ou bien une émotion dont ta lèvre est l'oiseau

mais je trouve quand même le rythme général chaotique
Exemple :

le vent aux cheveux est ta façon de bonjour
on trouva le feu à se presser à tes lèvres

Bref, je suis partagé. Je dirais “peut mieux faire“ ;-).
Je remarque une chose tout en relisant les citations que je fais et je crois que c'est ce qui me gène : on dirait des alexandrins mal comptés.

[Cerval]

Ouais je sais pas faire. Pour que ça marche il faut les lire en majuscules... les crier.


Ex : OH AMOUR FABRIQUÉ DE PLUIE ET DE SOLEIL


Et là c'est beau.
Je déborde les graphèmes, illustration du mot véhicule. Chaussures taille 41.

[Invité]

Ouais je sais pas faire. Pour que ça marche il faut les lire en majuscules... les crier.

Ex : OH AMOUR FABRIQUÉ DE PLUIE ET DE SOLEIL

Et là c'est beau.
Je déborde les graphèmes, illustration du mot véhicule. Chaussures taille 41.

Par exemple hurler ça ? :

LE VENT AUX CHEVEUX EST TA FAÇON DE BONJOUR
ON TROUVA LE FEU À SE PRESSER À TES LÈVRES

De plus je ne comprends pas ton histoire de graphème : tu veux dire que tu scandes tes textes par unités écrites ???? Je serais curieux de piger ce que tu veux dire vraiment. À moinsse que ce ne soite une provokassion humorrrrristick ; okelkabon.

Ce serait en adéquation avec ce titre dadaiste :

Envisageons ceci comme une recette de cuisine

J'envisage en effet…

[Pussicat]

Ouais je sais pas faire. Pour que ça marche il faut les lire en majuscules... les crier.

Ex : OH AMOUR FABRIQUÉ DE PLUIE ET DE SOLEIL

Et là c'est beau.
Je déborde les graphèmes, illustration du mot véhicule. Chaussures taille 41.

je comprends pas bien ton histoire de "graphèmes" et de "taille 41"... c'est du chinois tout ça, des excuses de labyrinthe ... si t'es pas cap' d'écrire sans majuscules, enferme-toi dans un espace réduit, genre gogues, et gueule, pour l'écho.

[Invité]

Ouais je sais pas faire. Pour que ça marche il faut les lire en majuscules... les crier.

Ex : OH AMOUR FABRIQUÉ DE PLUIE ET DE SOLEIL

Et là c'est beau.
Je déborde les graphèmes, illustration du mot véhicule. Chaussures taille 41.

je comprends pas bien ton histoire de "graphèmes" et de "taille 41"... c'est du chinois tout ça, des excuses de labyrinthe ... si t'es pas cap' d'écrire sans majuscules, enferme-toi dans un espace réduit, genre gogues, et gueule, pour l'écho.

Eh là ! Pussicat : doucement. C'est pas certain que ce qu'il dit ne veuille rien dire. Écoutons-le d'abord avant de l'engueuler. Sans rire. Je vais aller voir ses autres textes tiens.

[Invité]

Ça y est j'ai lu trois autres textes, j'ai pigé.
Dans mes coms désormais pour Cerval, je ne ferai ressortir que les fulgurances. Il y en a.

la nuit à cette heure est le revers d'une étreinte
ou bien une émotion dont ta lèvre est l'oiseau

Magnifique, et je suis sincère.

[seyne]

le poème entier est magnifique, mais seule une petite partie le revendique.

[Pussicat]

Ouais je sais pas faire. Pour que ça marche il faut les lire en majuscules... les crier.

Ex : OH AMOUR FABRIQUÉ DE PLUIE ET DE SOLEIL

Et là c'est beau.
Je déborde les graphèmes, illustration du mot véhicule. Chaussures taille 41.

je comprends pas bien ton histoire de "graphèmes" et de "taille 41"... c'est du chinois tout ça, des excuses de labyrinthe ... si t'es pas cap' d'écrire sans majuscules, enferme-toi dans un espace réduit, genre gogues, et gueule, pour l'écho.

Eh là ! Pussicat : doucement. C'est pas certain que ce qu'il dit ne veuille rien dire. Écoutons-le d'abord avant de l'engueuler. Sans rire. Je vais aller voir ses autres textes tiens.

désolée Narbah, et désolée lectrices et lecteurs, c'est la manière de Cerval de prendre de haut... cela m'insupporte et ruine son talent... parce que j'aime dans l'ensemble, si ce n'est l'impression de lire une compilation... moi aussi je retiens, je retiens, je n'ai pas le texte sous les yeux, mais je retiens.
désolée pour l'écho, je retire.

[Invité]

oh amour fabriqué de pluie et de soleil

mon amour est comme la vie recommencée
ou le premier flocon sur la terre tombé
qui reflète la lumière de te penser

moi j'ai été sensible à ça.

ce n'est pas grave, Pussicat
il faut toujours venir lire les excentricités, même inégales, qui peuvent receler des "fulgurances", et donner un retour sur le texte plus que sur la personne.
et sur le procédé, aussi
parce que
(dans une certaine mesure!)
qui n'a pas son carafon ici

[Invité]

désolée pour l'écho, je retire.

Mais non : j'ai bien vu ailleurs que c'est un gamin mal embouché qui a besoin de s'affirmer : ton com lui mouche un peu le nez.
Ça ne peut pas lui faire de mal. N'empêche qu'il a des fulgurances. Comme dit Igloo “qui n'a pas son carafon ?“
J'ai l'air de m'adresser à Pussicat, mais c'est bien en pensant que tu vas le lire que j'écris ça cher et délicieux Cerval.
A propos : es-tu un De Cerval (Rue Adhémar Fabri) ou bien une sorte de jaguar (mais orthographié en tedesque) ; ou peut-être une localité ibérique ? D'où te viens ce pseudo ? Ce n'est quand même pas toi qui est morte le 25 juillet 1972 ? Tu serais alors une fille !!!! Je suis perdu. J'y suis : un chat mal embouché ! Mais tout est possible sur internet.

[Cerval]

Il ne faut pas prendre au sérieux les gens qui ne le sont pas, ça fait mauvais genre.
merci pour vos commentaires!

[Invité]

Il ne faut pas prendre au sérieux les gens qui ne le sont pas, ça fait mauvais genre.
merci pour vos commentaires!

Je te prie de me prendre au sérieux garnement ! Tu as vu mon âge ?

[Pussicat]

bon maintenant j'ai le texte sous les yeux Narbah, je peux dire mes impressions, enfin Cerval, quelle idiote ! je suis franche, c'est ma faiblesse :
j'ai évoqué "compilation", c'est ça ? c'est la première impression qui m'est venue après lecture...
un Mille-feuilles, sans lien, sans crème...
mais, mais, mais, j'ai relu, et oui ! parce que... deux fois valent mieux qu'une, non ? ce n'est pas cela... deux vaut mieux que rien... ça le fait.

je n'aime pas l'entame, le premier quatrain est un possible(en un seul mot) : mon dieu cent fois... je me suis retourné est ce que le temps passe lentement ou est ce qu'il passe vite ... est-ce difficile ou volontaire ?

la deuxième strophe est un pastiche : j'imagine la scène, une scène, un comédien, un public :
ah je ne veux plus penser à ce qu'il m'arrive
c'est embêtant(...)
ah je ne veux plus penser à ce qu'il m'arrive
(je laisse l'original qu'il)

et puis une grâce, et deux, et trois :
la nuit à cette heure est le revers d'une étreinte
ou bien une émotion dont ta lèvre est l'oiseau
et encore :
la nuit est à ton cou pour se tenir au jour
et :
repasse les prairies comme on fait d'un veston

dommage, la fin retombe à plat comme neige fondue :
mon amour est comme la vie recommencée
ou le premier flocon sur la terre tombé

et puis un conseil, appuie sur "Prévisualiser", histoire que Narbah ne repère pas trop tes fautes d'orthographe, cela fait mauvais genre...

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