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[loic]

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De longs débarquements qui ne mènent nulle part
Le claquement des fusants amorcés en retards
Plus loin les decauvilles apportent la ferraille

Semailles de cratères sous l’horion d’artilleries

Villages éperdus aux flancs de Margerides
Un temps de blancs préludes aux fugues scélérates
Et des chemins sans nom, il ne mènent nulle part

Ils ploient sous de grands cieux et lentement s’étiolent

[Frédéric Prunier]

attiré parce que personne n'a encore commenté ce texte
je m'y attarde un peu

je trouve qu'il manque un lien
entre les containers et les paysages autours

la dernière phrase
le sujet, c'est...les chemins ?
...
les chemins ploient sous de grands cieux et lentement s’étiolent

dans ce cas, je reste peu convaincu par l'image...

[Lucy]

Lecture agréable et harmonieuse !

[Invité]

Plutôt les villages à mon avis, Fred.

Un peu trop bref, peut-être ? Le manque de liant souligné par Fred Pru me semble venir de cette brièveté. Sinon, même bonheur que d'habitude à ces mots magnifiques.

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