Arguties
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Arguties
tu pleut sur moi
je te neige dedans
petit chat
te recueille comme une goulée d'eau fraîche
tu tiens en ma main comme tous les vents
à ma lèvre tu es une autre mesure
dont on sait la voix mais point le mouvement
passent cent nuits cent nuits en un éclair!
cent nuits dans ma tasse de café
se suivent les cigarettes comme des condamnés
ma vie nulle au centre de la table
je vais dormir avant de t'aimer
ON S'ENNUIE paraît-il
on me regarde d'un air hautain genre building
je repasse moi les vestons des trottoirs
de ma marche qui a les pieds dans le plat
ahahahahah je vais à ton nom amour
TON NOM
est tout au bout des choses
c'est ce qui reste des pierres mangées par le feu
je remets la nuit dans ma poche mais n'en pense pas moins
je voulais faire un grand sourire au ciel, dire
je vous aime
mais je ne n'en pense pas plus
les branches s'écartent sur le principe de mes gestes
j'ai voulu moi aussi boire toute l'eau de dieu
essuyez vos lèvres à ce reste
et faites-y un noeud : on n'attifera pas mieux sa vie
voilà que je biffe les raisons des poèmes
temps lointain je n'étais jalouse que des saules
parfois tu viens ici tu entres...
la pièce cligne des yeux et jalouse de ton pas
qui tresse les mouvements en fil de ruisseau
ah
il s'est passé dans mon coeur des choses et des choses
il y eut le vent tendre sous le parfum des roses
l'éclat de l'été aux inflexions de la voix
le pas léger du coeur sous le ciel de velours
les paroles peintes que me montrèrent l'amour
l'ourlet du sourire qu'on reprend à la joie
mais las ! aujourd'hui ce badminton monotone
de la vie se solde par un big mac trop gras
et la poésie est caca
je te neige dedans
petit chat
te recueille comme une goulée d'eau fraîche
tu tiens en ma main comme tous les vents
à ma lèvre tu es une autre mesure
dont on sait la voix mais point le mouvement
passent cent nuits cent nuits en un éclair!
cent nuits dans ma tasse de café
se suivent les cigarettes comme des condamnés
ma vie nulle au centre de la table
je vais dormir avant de t'aimer
ON S'ENNUIE paraît-il
on me regarde d'un air hautain genre building
je repasse moi les vestons des trottoirs
de ma marche qui a les pieds dans le plat
ahahahahah je vais à ton nom amour
TON NOM
est tout au bout des choses
c'est ce qui reste des pierres mangées par le feu
je remets la nuit dans ma poche mais n'en pense pas moins
je voulais faire un grand sourire au ciel, dire
je vous aime
mais je ne n'en pense pas plus
les branches s'écartent sur le principe de mes gestes
j'ai voulu moi aussi boire toute l'eau de dieu
essuyez vos lèvres à ce reste
et faites-y un noeud : on n'attifera pas mieux sa vie
voilà que je biffe les raisons des poèmes
temps lointain je n'étais jalouse que des saules
parfois tu viens ici tu entres...
la pièce cligne des yeux et jalouse de ton pas
qui tresse les mouvements en fil de ruisseau
ah
il s'est passé dans mon coeur des choses et des choses
il y eut le vent tendre sous le parfum des roses
l'éclat de l'été aux inflexions de la voix
le pas léger du coeur sous le ciel de velours
les paroles peintes que me montrèrent l'amour
l'ourlet du sourire qu'on reprend à la joie
mais las ! aujourd'hui ce badminton monotone
de la vie se solde par un big mac trop gras
et la poésie est caca
Cerval- Nombre de messages : 286
Age : 32
Date d'inscription : 09/09/2012
Re: Arguties
je te voyais dormir sans chercher à savoir la raison de cette habitude étrange qui te prend parfois lorsqu'obstinément moi je veille... et je retranche comme fait la mer, comme le temps fait de l'ombre des choses mes gestes de cet espace vivant, leur refuse un corps, une réalité. les gestes n'ont plus de théâtre sur cette terre et ils s'éparpillent partout où les mène le vent. voilà ce qu'il y a d'ennuyeux dans l'insomnie, on touche à toutes choses mais sans en changer la nature... on se relève comme l'étoffe d'un vêtement après un pas mal assuré, on comme les projets dans la pensée après dormir... je te prends contre mon coeur en pensée. mon coeur fume comme si toutes les cigarettes étaient dans sa voix et qu'il ne parlait plus que des brouillards. j'attends très lentement que se défasse la nuit.
TOUT EST INSUPPORTABLE ET RECOMMENCé.
TOUT EST INSUPPORTABLE ET RECOMMENCé.
Cerval- Nombre de messages : 286
Age : 32
Date d'inscription : 09/09/2012
Re: Arguties
Déjà l'énorme faute au premier vers...
Le reste n'a pas beaucoup de tenue, ça part dans tous les sens, ça sent le poème écrit bien défoncé.
Quelue vers sont intéressants:
"te recueille comme une goulée d'eau fraîche"
ou
"je vais à ton nom amour"
Mais globalement c'est de la poudre aux yeux, allez ! tu as offert bien mieux !
Le reste n'a pas beaucoup de tenue, ça part dans tous les sens, ça sent le poème écrit bien défoncé.
Quelue vers sont intéressants:
"te recueille comme une goulée d'eau fraîche"
ou
"je vais à ton nom amour"
Mais globalement c'est de la poudre aux yeux, allez ! tu as offert bien mieux !
Re: Arguties
c'est marrant je n'avais pas vu de faute dans le verbe du premier vers mais une volontaire dépersonnalisation du "tu".
Défoncé je ne sais pas....la forme m'a paru très accordée au fond. quelque chose de nauséeux et d'exténué.
Défoncé je ne sais pas....la forme m'a paru très accordée au fond. quelque chose de nauséeux et d'exténué.
Re: Arguties
plus même qu'exténué : à côté de la vie, ne l'habitant plus.
il y a des choses assez particulières dites autour de ça.
il y a des choses assez particulières dites autour de ça.
Re: Arguties
Non, en toute honnêteté, c'est de la merde
Cerval- Nombre de messages : 286
Age : 32
Date d'inscription : 09/09/2012
Re: Arguties
Il n'y a pas d'énorme faute au premier vers puisque le verbe pleuvoir n'existe qu'à la troisième personne !
A part ça, j'ai trouvé à la fois une sorte d'ambiance traînante et de la facilité ( en particulier, je n'aime pas les ah ah et autres onomatopées)
Tu as déjà fait mieux, Cerval.
A part ça, j'ai trouvé à la fois une sorte d'ambiance traînante et de la facilité ( en particulier, je n'aime pas les ah ah et autres onomatopées)
Tu as déjà fait mieux, Cerval.
Invité- Invité
Re: Arguties
Désarticulé, mais on ne peut se retenir "sans le faire exprès" d'écrire un bel alexandrin :
"temps lointain je n'étais jalouse que des saules"
.... quoique, les saules qui pleurent, pas de quoi les jalouser.
J'ai bien aimé les vers
"on me regarde d'un air hautain genre building
je repasse moi les vestons des trottoirs"
très visuels, livre d'enfants, film d'animation.
"temps lointain je n'étais jalouse que des saules"
.... quoique, les saules qui pleurent, pas de quoi les jalouser.
J'ai bien aimé les vers
"on me regarde d'un air hautain genre building
je repasse moi les vestons des trottoirs"
très visuels, livre d'enfants, film d'animation.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 73
Date d'inscription : 07/07/2010
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