Appât rance

[post scriptum]

Déjà née et déjà noircie,
Figure, brille comme un fruit
Flétri, donne un jus épaissi
Aux saveurs et bruits de la nuit.

Divertir de ton nez rouge
Et de ton masque-diversion,
Feindre une altérité qui bouge
Sous le nez de nos dispersions.

Robinet sans doutes et sans gouttes
Aux filtres fins et sans sanglots,
Tu abreuveras tous et toutes
Au bord de l’évier sans flots.

Mais s’égoutte la masque-épée,
Casque flasque, duel intime,
Et s’irradie la canopée
De ses pulsions si légitimes.

Rayer la table au froid vernis
Couper l’élan de nos dénis

Et alors

Claquent ficelles,
Celles qui grincent
Dans ce décor,
Les marionnettes
Reviennent et pincent,
Coquille-corps,
Burla brûlante

Grotesque sort.

[Pussicat]

j'avoue mon désarroi post scriptum, peut-être le texte recherche t-il à le provoquer...
une lecture plus approfondie serait de mise... je suis un peu fatiguée,
je reviendrai,
le premier quatrain m'est hermétique - quoique j'ai une petite idée, le 2e m'emmène sur une fausse piste - tout en suivant le chemin du premier, le 3e s'amuse avec les sons - trop peut-être, le 4e lui emboîte le pas - je me dis que ça fait beaucoup ! et la fin... (???)
et alors ?
et alors je reviendrai...

[jfmoods]

J'ai comme la vague impression que ce poème s'inscrit dans une actualité... particulièrement polémique.

Ce n'est, peut-être, qu'une simple projection de ma part.

Il semble que les mots composés constituent les éléments clés de ce poème-jeu-de-piste.

[Invité]

J'ai eu aussi cette impression !

[Pussicat]

je vous suis...

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