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Un peu d'affectation

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Message  Cerval Lun 3 Mar 2014 - 23:30

Cette nuit est comme un hameau peint par ses propres couleurs Comme le souffle posé à la bouche des miroirs Comme la voix que gardent les reflets jalousement Que le vent veut dérober de son pas souple lorsqu'il s'en vient le vent Le vent qui s'accorde au piano de lui-même veut parler et désormais il parle il parle Il dit moi j'ai touché de mes mains à toutes choses j'ai couché l'univers sur ma paume et liées ainsi entre elles saisons Mais surtout j'ai été à ce que l'on appelle propice délié par l'occasion de moi-même j'ai été A cet instant suspendu comme un pont galant aux lèvres des femmes Lorsqu'elles ouvrent l'éventail sans fin de leur chevelure et qu'alors sans savoir pourquoi se lève ce soleil de leur parfum J'ai été à leurs épaules à leurs bras à leur ventre à leurs coudes et savez-vous ce que cela fait que de se lover au coude d'une femme A tout le continent de son bras enfin advenu à cette parole courbe Comme un point d'interrogation et tous leurs gestes ne manquent pas de m'interroger J'ai vécu ainsi depuis que le monde est monde de rivage en rivage et comme une épave heureuse désormais à vos pieds je m'échoue
Et le vent sans que j'y comprenne rien s'échoue à mes pieds Cette nuit a tourné presque l'entièreté de ses pages Elle est maintenant immobile comme sur le quai d'une gare Et le fond d'une idée se confond avec celui du jour C'est vous
Bonjour
Je me souviens de vous
Lorsque je vous ai connue c'était un autre temps il est vrai C'était un autre temps que je passais à jouer à la marelle de moi-même A devenir un reflet de ciel détaché comme une page de journal Emportée par le vent comme les romances anciennes mêlée par la pluie et la salive des arbres C'était toute une vie comme un discours et fermant les yeux je le répétais en moi-même interminable Comme les couleurs reprochent à la robe de la ternir en un endroit que je ne sais plus qu'en imagination je ne sais pas quels vêtements vous portiez en ces temps-là à quoi bon Vous ne pouviez être que belle puisque je n'étais pas là vous ne pouviez que porter mon regard comme une parure au cou
Je ne me rappelle plus de grand chose Je ne me rappelle plus de grand-chose il a dû passer une sorte de vague infinie Ou une vitre peut-être posée sur les yeux de ce jour Une vitre à vous séparer de tout ce qui fut le monde une vitre à vous bannir de ce qui était vous-même comment appelle-t-on ça on dit le temps je crois Cela n'a pas d'importance passe la charrue du temps Toutes les images que l'on sait à présent de les avoir lues dans les livres N'en sont pas moins fausses les images vivantes sont plus amères que le papier Alors j'écris cela pour dire vous êtes belle et je vous aime Pardonnez-moi que ce que j'écrive ne soit pas aussi joli que vous Ne l'a jamais été et aujourd'hui plus qu'hier mais Ah ce n'est pas grave j'ai après tout une voix pour parler
Je voulais écrire cela pour dire je n'ai jamais cessé de vous aimer Et je me souviens encore beaucoup de cette première fois où pour moi vous étiez vous Je me souviens les pensées mises au ciel et j'entre à cette constellation comme on va à la salle de classe de son passé Enfance et un bouquet de fleur est disposé sur la table Je suis à mon cahier et je crois voir vos lèvres si je les dessine Cette description est métaphore je n'ai jamais vu qu'en moi vos lèvres à vous Vos lèvres sont une façon d'ouvrir les rideaux des pluies Et de la chanson oubliée l'air véritable
A la fin de la journée toute la vie est disposée comme le drap sur le lit Je m'allonge à rebours de l'ombre des objets Tout est plus frais dans cet enfant de soi-même Et je regarde les mares que mon bras au plafond fait Et j'étends mes membres comme si c'étaient des pays Je baisse les stores intérieurs mais pas aux fenêtres j'aime la nuit J'allume une cigarette ah le charme des descriptions banales J'allume une cigarette tout se résume à ce geste-ci Quand vous n'êtes pas là je vous embrasse voici

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Cerval

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Message  Cerval Mar 4 Mar 2014 - 6:20

A la modération : pourriez-vous avoir l'extrême gentillesse de remplacer le texte du premier post par le texte ci-dessous. Je ne sais plus guère, comme las qu'il soit tôt... si vraiment c'est ici ou à un autre topic qu'il faut demande adresser, ainsi cas échéant je vous serais gré de ne m'en point tenir rigueur.



< C'est fait. ;-)
Les demandes sont traitées plus rapidement quand elles se font par ici !
La Modération.
P.-S. : « Saurais gré. » >




Cette nuit est comme un hameau peint par ses propres couleurs Comme le souffle posé à la bouche des miroirs Comme la voix que gardent les reflets jalousement Que le vent veut dérober de son pas souple lorsqu'il s'en vient le vent Le vent qui s'accorde au piano de lui-même veut parler et désormais il parle il parle Il dit moi j'ai touché de mes mains à toutes choses j'ai couché l'univers sur ma paume et liées ainsi entre elles saisons Mais surtout j'ai été à ce que l'on appelle propice délié par l'occasion de moi-même j'ai été A cet instant suspendu comme un pont galant aux lèvres des femmes Lorsqu'elles ouvrent l'éventail sans fin de leur chevelure et qu'alors sans savoir pourquoi se lève ce soleil de leur parfum J'ai été à leurs épaules à leurs bras à leur ventre à leurs coudes et savez-vous ce que cela fait que de se lover au coude d'une femme A tout le continent de son bras enfin advenu à cette parole courbe Comme un point d'interrogation et tous leurs gestes ne manquent pas de m'interroger J'ai vécu ainsi depuis que le monde est monde de rivage en rivage et comme une épave heureuse désormais à vos pieds je m'échoue
Et le vent sans que j'y comprenne rien s'échoue à mes pieds Cette nuit a tourné presque l'entièreté de ses pages Elle est maintenant immobile comme sur le quai d'une gare Et le fond d'une idée se confond avec celui du jour C'est vous
Bonjour
Je me souviens de vous
Lorsque je vous ai connue c'était un autre temps il est vrai C'était un autre temps que je passais à jouer à la marelle de moi-même A devenir un reflet de ciel détaché comme une page de journal Emportée par le vent comme les romances anciennes mêlée par la pluie et la salive des arbres C'était toute une vie comme un discours et fermant les yeux je le répétais en moi-même interminable Comme les couleurs reprochent à la robe de la ternir en un endroit que je ne sais plus qu'en imagination je ne sais pas quels vêtements vous portiez en ces temps-là à quoi bon Vous ne pouviez être que belle puisque je n'étais pas là vous ne pouviez que porter mon regard comme une parure au cou
Je ne me rappelle plus de grand chose Je ne me rappelle plus de grand-chose il a dû passer une sorte de vague infinie Ou une vitre peut-être posée sur les yeux de ce jour Une vitre à vous séparer de tout ce qui fut le monde une vitre à vous bannir de ce qui était vous-même comment appelle-t-on ça on dit le temps je crois Cela n'a pas d'importance passe la charrue du temps Toutes les images que l'on sait à présent de les avoir lues dans les livres N'en sont pas moins fausses les images vivantes sont plus amères que le papier Alors j'écris cela pour dire vous êtes belle et je vous aime Pardonnez-moi que ce que j'écrive ne soit pas aussi joli que vous Ne l'a jamais été et aujourd'hui plus qu'hier mais Ah ce n'est pas grave j'ai après tout une voix pour parler
Je voulais écrire cela pour dire je n'ai jamais cessé de vous aimer Et je me souviens encore beaucoup de cette première fois où pour moi vous étiez vous Je me souviens les pensées mises au ciel et j'entre à cette constellation comme on va à la salle de classe de son passé Enfance et un bouquet de fleur est disposé sur la table Je suis à mon cahier et je crois voir vos lèvres si je les dessine Cette description est métaphore je n'ai jamais vu qu'en moi vos lèvres à vous Vos lèvres sont une façon d'ouvrir les rideaux des pluies Et de la chanson oubliée l'air véritable
A la fin de la journée toute la vie est disposée comme le drap sur le lit Je m'allonge à rebours de l'ombre des objets Tout est plus frais dans cet enfant de soi-même Et je regarde les mares que mon bras au plafond fait Et j'étends mes membres comme si c'étaient des pays Je baisse les stores intérieurs mais pas aux fenêtres j'aime la nuit J'allume une cigarette ah le charme des descriptions banales J'allume une cigarette tout se résume à ce geste-ci Quand vous n'êtes pas là je vous embrasse voici

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Cerval

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Message  Legone Mar 4 Mar 2014 - 21:05

C'est toujours aussi von. Du poing de cul de la poeticité en toit cas.
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Message  Pussicat Mar 4 Mar 2014 - 23:58

Cerval, toujours la brosse à reluire... mais j'aime,
style et typo volontairement contraignants,
de beLles eNvoLées LyrIqUes,
au HasaRd je RetiEns :
"...Je baisse les stores intérieurs mais pas aux fenêtres j'aime la nuit J'allume une cigarette ah le charme des descriptions banales J'allume une cigarette tout se résume à ce geste-ci..."




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Message  Cerval Mer 5 Mar 2014 - 22:46

il n'y a rien que je puisse dire
la vie tient en sa main
et le ciel coiffe
d'un même souffle la pensée
une mèche de cheveux
la voix un vin renversé
tout l'orge de l'avenir
à l'amande de ton ventre
rosée
à peine remuée de rêves
le regard un escalier
monté jusqu'à tes lèvres
c'est la chanson de ton allure
pour que sans fin
sans fin se déplie l'éventail de ta chevelure
et se lève à tes épaules ce soleil de ton parfum

Cerval

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Message  Pussicat Mer 5 Mar 2014 - 23:29

Cerval a écrit:il n'y a rien que je puisse dire
la vie tient en sa main
et le ciel coiffe
d'un même souffle la pensée
une mèche de cheveux
la voix un vin renversé
tout l'orge de l'avenir
à l'amande de ton ventre
rosée
à peine remuée de rêves
le regard un escalier
monté jusqu'à tes lèvres
c'est la chanson de ton allure
pour que sans fin
sans fin se déplie l'éventail de ta chevelure
et se lève à tes épaules ce soleil de ton parfum
...
no comment,
puis-je ?
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Message  Cerval Jeu 6 Mar 2014 - 0:21

oui c'est un peu de la merde

Cerval

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