Le remède à l'amour
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Le remède à l'amour
O Ronsard, tu te plains que l’Amour soit cruel
Des tigres ce serait le digne rejeton
Pourtant c’est dans ses bras que souvent nous courons
Comme des insensés à souffrir pleins de zèle.
Ecoute ce qu’en dit la Science Naturelle :
Des plus forts, des meilleurs il est la sélection
La foule des moins bons y subit l’abandon,
Eugénisme en tout point mais qu’ainsi l’on n’appelle.
Quelque chose en nos cœurs, blessé par le mépris
S’obstine à supplier qui nous met au rebut
Ou à croire qu’ailleurs on sera mieux reçu.
Tout autant l’on y croit, tout autant l'on périt
Non, n’y a d’autre Amour, O Ronsard, qu’en Dieu seul,
Hors de Lui tout ne mène et conduit qu’au linceul.
Merci de commenter également les autres textes déposés sur Vos Ecrits, Lary.
Des tigres ce serait le digne rejeton
Pourtant c’est dans ses bras que souvent nous courons
Comme des insensés à souffrir pleins de zèle.
Ecoute ce qu’en dit la Science Naturelle :
Des plus forts, des meilleurs il est la sélection
La foule des moins bons y subit l’abandon,
Eugénisme en tout point mais qu’ainsi l’on n’appelle.
Quelque chose en nos cœurs, blessé par le mépris
S’obstine à supplier qui nous met au rebut
Ou à croire qu’ailleurs on sera mieux reçu.
Tout autant l’on y croit, tout autant l'on périt
Non, n’y a d’autre Amour, O Ronsard, qu’en Dieu seul,
Hors de Lui tout ne mène et conduit qu’au linceul.
Merci de commenter également les autres textes déposés sur Vos Ecrits, Lary.
Lary456- Nombre de messages : 82
Age : 59
Date d'inscription : 15/12/2011
Re: Le remède à l'amour
Une poésie - si on appeler ça ainsi - d'une grande médiocrité. D'une part par son propos confus, il faudrait en effet que vous m'expliquiez ceci ("Ecoute ce qu’en dit la Science Naturelle / Des plus forts, des meilleurs il est la sélection / La foule des moins bons y subit l’abandon,/ Eugénisme en tout point mais qu’ainsi l’on n’appelle"), d'autre part par sa forme grammaticale souvent maladroite ("S’obstine à supplier qui nous met au rebut)
Enfin, si j'ai bien compris le sens de votre message, le seul remède à l'amour c'est Dieu ? Fichtre, je vous plains si vous êtes capable d'aimer seulement un crucifix ! Renier les plaisirs de la vie pour ne se consacrer qu'à une religion, quelle qu'elle soit, me semble d'une immense bêtise propice à toutes les dérives.
Enfin, si j'ai bien compris le sens de votre message, le seul remède à l'amour c'est Dieu ? Fichtre, je vous plains si vous êtes capable d'aimer seulement un crucifix ! Renier les plaisirs de la vie pour ne se consacrer qu'à une religion, quelle qu'elle soit, me semble d'une immense bêtise propice à toutes les dérives.
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 54
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Le remède à l'amour
"S’obstine à supplier qui nous met au rebut"
qui = celui qui / celle qui.
Pour le reste du sonnet, une lecture plus attentive serait la bienvenue, Jano.
qui = celui qui / celle qui.
Pour le reste du sonnet, une lecture plus attentive serait la bienvenue, Jano.
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 58
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Le remède à l'amour
Écoute
Le présent de vérité générale, les trois occurrences du pronom "on" ainsi que divers éléments grammaticaux marquant le degré de certitude ("souvent", "en tout point", "seul", "d'autre", "tout", "Hors de" , "ne qu' ") soulignent la visée morale du propos. Accentués par l'allégorie ("l'Amour... dans ses bras"), les antithèses ("insensés... pleins de zèle", "supplier qui nous met au rebut", "Tout autant l'on y croit, tout autant l'on périt"), l'adverbe ("Pourtant") et la conjonction de coordination ("mais") mettent en évidence l'enjeu inéluctable de l'entreprise. Le rejet ("pleins de zèle") et les inversions ("Des tigres", "Des plus forts, des meilleurs") participent de cette lecture sans concessions. Associée à un futur hypothétique, la forme passive ("sera... reçu") montre le sujet privé de son libre arbitre, pieds et poings liés dans son attente. Les majuscules signalent les lignes de force du propos : un idéal ("Amour"), passé au tamis de la raison ("Science Naturelle") ne saurait nous faire pencher que dans une seule direction ("Dieu", "Lui"). L'apostrophe ("O" x 2) et le recours à l'impératif ("Écoute") se présentent comme les moyens de persuasion les plus efficaces face à une lecture trop naïve ("croire", "croit") de la relation amoureuse. Le dernier mot du sonnet fait écho à son titre par la suggestion d'un poison qui tue ici-bas, d'un baume réparateur qui sauve là-haut.
Merci pour ce partage !
Le présent de vérité générale, les trois occurrences du pronom "on" ainsi que divers éléments grammaticaux marquant le degré de certitude ("souvent", "en tout point", "seul", "d'autre", "tout", "Hors de" , "ne qu' ") soulignent la visée morale du propos. Accentués par l'allégorie ("l'Amour... dans ses bras"), les antithèses ("insensés... pleins de zèle", "supplier qui nous met au rebut", "Tout autant l'on y croit, tout autant l'on périt"), l'adverbe ("Pourtant") et la conjonction de coordination ("mais") mettent en évidence l'enjeu inéluctable de l'entreprise. Le rejet ("pleins de zèle") et les inversions ("Des tigres", "Des plus forts, des meilleurs") participent de cette lecture sans concessions. Associée à un futur hypothétique, la forme passive ("sera... reçu") montre le sujet privé de son libre arbitre, pieds et poings liés dans son attente. Les majuscules signalent les lignes de force du propos : un idéal ("Amour"), passé au tamis de la raison ("Science Naturelle") ne saurait nous faire pencher que dans une seule direction ("Dieu", "Lui"). L'apostrophe ("O" x 2) et le recours à l'impératif ("Écoute") se présentent comme les moyens de persuasion les plus efficaces face à une lecture trop naïve ("croire", "croit") de la relation amoureuse. Le dernier mot du sonnet fait écho à son titre par la suggestion d'un poison qui tue ici-bas, d'un baume réparateur qui sauve là-haut.
Merci pour ce partage !
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 58
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Le remède à l'amour
Ce n'est pas ma tasse de thé comme on dit, mais j'apprécie la démarche, il me semble que c'est "à la manière de" Ronsard, donc pourquoi pas un exercice de style ?
Le texte est parfaitement compréhensible, le français un peu forcé mais tout à fait correct, et si un vers tel que
"Ecoute ce qu’en dit la Science Naturelle " est un vrai vers de mirliton
celui ci
"Tout autant l’on y croit, tout autant l'on périt"
est assez joli.
Le texte est parfaitement compréhensible, le français un peu forcé mais tout à fait correct, et si un vers tel que
"Ecoute ce qu’en dit la Science Naturelle " est un vrai vers de mirliton
celui ci
"Tout autant l’on y croit, tout autant l'on périt"
est assez joli.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 73
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: Le remède à l'amour
s'il suffisait de placer "Ronsard"...
"vers de mirliton" ou vraie poésie, je n'en sais rien...
ce que je sais c'est que n'aime pas trop ce texte que je trouve palot, dans sa forme, et sa lecture est restée collée au fond.
ce n'est pas non plus "ma tasse de thé" et à vrai dire, je l'ai déjà oublié,
Dieu est grand et son Amour est unique... je ne fais pas la rime, je risque la censure...
"vers de mirliton" ou vraie poésie, je n'en sais rien...
ce que je sais c'est que n'aime pas trop ce texte que je trouve palot, dans sa forme, et sa lecture est restée collée au fond.
ce n'est pas non plus "ma tasse de thé" et à vrai dire, je l'ai déjà oublié,
Dieu est grand et son Amour est unique... je ne fais pas la rime, je risque la censure...
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
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