Sonnet de technicien de surface
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David
Frédéric Prunier
6 participants
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Sonnet de technicien de surface
en commentaire du poème de poussid'amour, A coeur mourant belle espérance... et parce que mon espoir d'Ines, non mais !!! )))
Sonnet de technicien de surface
comprenne qui pourra, comme disait Henri
Heureux qui comme moi en lisant un poème
découvre sa musique et au fond de son âme
la mélodie des mots, son propre métronome
le rythme de son corps, le plaisir d'une rime
Heureux suiveur de vers accroché de travers
au serpent alambique, un instant est si rare
quand gouttes après gouttes fabuleux trésor
bouche grande ouverte le cri d’écrire est rire
Se laisse ainsi nourrir par de maudits amours
immondes tourmenteurs fabrique de bonheur
en mélodies douceurs colère et meurtrissures
Un jour viendra mon tour, s’arrêtera toujours
me croire un inventeur de génie rime ailleurs
temps que la fin rime à rien mon futur rature
Sonnet de technicien de surface
comprenne qui pourra, comme disait Henri
Heureux qui comme moi en lisant un poème
découvre sa musique et au fond de son âme
la mélodie des mots, son propre métronome
le rythme de son corps, le plaisir d'une rime
Heureux suiveur de vers accroché de travers
au serpent alambique, un instant est si rare
quand gouttes après gouttes fabuleux trésor
bouche grande ouverte le cri d’écrire est rire
Se laisse ainsi nourrir par de maudits amours
immondes tourmenteurs fabrique de bonheur
en mélodies douceurs colère et meurtrissures
Un jour viendra mon tour, s’arrêtera toujours
me croire un inventeur de génie rime ailleurs
temps que la fin rime à rien mon futur rature
Re: Sonnet de technicien de surface
version en poésie justifiée, pour le fun et la démo... quoi ? quiquàdit qujavais l'égaux en hernie mamère ?
bon, faut quj'me calme,
à construire un puzzle pareil
j'ai l'cerveau qui monte dans les tours
et c'est pas bon pour ma vraie vie
hier soir, à cause de lui et d'une boutanche de mauvais pinard
j'ai fait que des conneries
...jcrois qujai tout cassé mon jouet ((( ...
bien fait pour moi, c'est con, je l'aime mon jouet
même qu'il est extraordinaire, même s'il fait pas crac boum hue,
quoique...
Heureux qui comme moi en lisant un poème
entend une musique et le fond de son âme
la mélodie des mots son propre métronome
rythme dedans son corps élégance de rime
Heureux suiveur de vers poète de travers
au serpent alambique plaisir est si rare
de ces gouttes à gouttes fabuleux trésor
juste là est ouvert à son cri à son rire
Laissant ainsi venir Ô de maudits amours
tourmente de sa peur un étonnant bonheur
en mélodie douceur colères meurtrissures
Lui écrit à son tour finit aussi un jour
de se jouer inventeur, habile rimailleur
quand la fin rime rien à futur se rature
bon, faut quj'me calme,
à construire un puzzle pareil
j'ai l'cerveau qui monte dans les tours
et c'est pas bon pour ma vraie vie
hier soir, à cause de lui et d'une boutanche de mauvais pinard
j'ai fait que des conneries
...jcrois qujai tout cassé mon jouet ((( ...
bien fait pour moi, c'est con, je l'aime mon jouet
même qu'il est extraordinaire, même s'il fait pas crac boum hue,
quoique...
Heureux qui comme moi en lisant un poème
entend une musique et le fond de son âme
la mélodie des mots son propre métronome
rythme dedans son corps élégance de rime
Heureux suiveur de vers poète de travers
au serpent alambique plaisir est si rare
de ces gouttes à gouttes fabuleux trésor
juste là est ouvert à son cri à son rire
Laissant ainsi venir Ô de maudits amours
tourmente de sa peur un étonnant bonheur
en mélodie douceur colères meurtrissures
Lui écrit à son tour finit aussi un jour
de se jouer inventeur, habile rimailleur
quand la fin rime rien à futur se rature
Re: Sonnet de technicien de surface
Bonjour Frederic,
Pour la première version, spontanément, j'ai pensé à une improbable dédicace à un sans doute imaginaire Henri de Fursac (pseudo verlan de "surface"). J'avais des accrocs en lecture aussi que la seconde version résout, les vers 7 et 8 sont bien mieux dans le dernier poème. Il y a d'autres changement qui sont plus neutres à mon oreille.
Pour la forme sinon, il y aurait les même voyelles en fin de vers de chaque quatrain, avec la même consonne finale pour "rimer" les quatrains eux-mêmes, et les tercets rimeraient entre eux.
Sinon, pour le fond, ça serait le drame Cornélien du poète qui ne sait jamais pourquoi, ou jusqu'à quand, il écrit. Je crois, enfin, on m'a dit que Nietzsche disait entre autre : "Ne regarde pas dans l'abime car c'est l'abime qui regarde en toi", ici, ça serait un peu, par une philosophie proche et un peu éprouvante : "N'écris pas le poème car c'est le poème qui écrit en toi".
Les vers justifiés, en plus de la métrique, ça fait un peu comme des sas de décompression, des barrières au sens pour laisser parler "le poème" ou "l'abime".
Sinon, ça fait encore un poème sur la poésie, c'est comme si les resto du cœur ne servait plus que l'abbé pierre.
Je garde aussi la drôle d'assonance du début de mes impressions : "technicien de surface/monsieur de Fursac" sans trop savoir ce que je cherchais par là.
Pour la première version, spontanément, j'ai pensé à une improbable dédicace à un sans doute imaginaire Henri de Fursac (pseudo verlan de "surface"). J'avais des accrocs en lecture aussi que la seconde version résout, les vers 7 et 8 sont bien mieux dans le dernier poème. Il y a d'autres changement qui sont plus neutres à mon oreille.
Pour la forme sinon, il y aurait les même voyelles en fin de vers de chaque quatrain, avec la même consonne finale pour "rimer" les quatrains eux-mêmes, et les tercets rimeraient entre eux.
Sinon, pour le fond, ça serait le drame Cornélien du poète qui ne sait jamais pourquoi, ou jusqu'à quand, il écrit. Je crois, enfin, on m'a dit que Nietzsche disait entre autre : "Ne regarde pas dans l'abime car c'est l'abime qui regarde en toi", ici, ça serait un peu, par une philosophie proche et un peu éprouvante : "N'écris pas le poème car c'est le poème qui écrit en toi".
Les vers justifiés, en plus de la métrique, ça fait un peu comme des sas de décompression, des barrières au sens pour laisser parler "le poème" ou "l'abime".
Sinon, ça fait encore un poème sur la poésie, c'est comme si les resto du cœur ne servait plus que l'abbé pierre.
Je garde aussi la drôle d'assonance du début de mes impressions : "technicien de surface/monsieur de Fursac" sans trop savoir ce que je cherchais par là.
Re: Sonnet de technicien de surface
Je l'aime bien ce poème, moi qui ne suis pas lasse des poèmes sur la pratique du poète.
Et je préfère la 1° version, en particulier le vers "au serpent alambique plaisir est si rare" supprimer le "un" me semble malheureux.
"temps que la fin rime à rien mon futur rature" je verrai mieux : temps que la fin ne rime à rien ni à rature
Remarque de technicienne (éprouvée, j'ose le dire) : pour qu'un poème justifié soit intéressant il faut le présenter dans une police à pas constant (personnellement j'utilise Courier 10 Pitch), et ne s'autoriser aucune ponctuation.
Salut et fraternité
Et je préfère la 1° version, en particulier le vers "au serpent alambique plaisir est si rare" supprimer le "un" me semble malheureux.
"temps que la fin rime à rien mon futur rature" je verrai mieux : temps que la fin ne rime à rien ni à rature
Remarque de technicienne (éprouvée, j'ose le dire) : pour qu'un poème justifié soit intéressant il faut le présenter dans une police à pas constant (personnellement j'utilise Courier 10 Pitch), et ne s'autoriser aucune ponctuation.
Salut et fraternité
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 73
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: Sonnet de technicien de surface
merci david pour ton commentaire
et merci annie pour m'avoir titillé l'egotechnique ))) ...!...
pour le côté justifié, ici, je veux qu'il reste au second plan, que le poème soit un vrai sonnet, peut-être pas académique, mais tout au moins au sens de la métrique... donc, ici, tous les vers sont maintenant à roues de douzepattes... (dans un premier temps, j'avais laissé le dernier claudiquer à onzesseprès)
je vais corriger le dernier tercet, non seulement à cause de ta remarque sur la ponctuation, mais surtout parce que j'avais écrit d'abord le son jouer monosyllabique... et au fur et à mesure de relecture le rythme de ce mot s'est accroché à moi en deux syllabes... donc, merci pour ta remarque, elle m'a obligée à repenser le dernier tercet...
...comme je suis un sale gosse têtu bourrique, je vais ponctuer le truc à la fin, ce qui renforcera le sens, fera faute de style mais trouvera justement tout son sens ... je pense aux fausses rimes en assonances, qui, je crois, ne font pas partis du jeu de la poésie justifiée, tout comme la régularité syllabique, non?
... jvoulais épaté mon pote Arthur en jouant de la voyelle...)))... (eme / ame / ome / ime... ere / are / ore / ire... ça, c'est les deux quatrains....pis après y'avait un trou.... pour le u...! alors j'ai gardé l'air de l'air de rien en finissant le texte au forceps... our / eur / ure....
avec le recul, je regrette de ne pas avoir pensé à oul / eul / ule....
Là, aurait été du grand art !!! :-)))))))))))))
c'est con, on pense toujours trop tard, le pourquoi du comment qui aurait pu construire lebonhmeilleur..bon.... écrire me fait du bien, en vrai je suis triste
dernier tercet corrigé donc:
Lui écrit à son tour finit aussi un jour
de jouer l'inventeur de vivre rimailleur
si la fin rime rien le futur se rature ?
amitié à tous ceusses qui
et merci annie pour m'avoir titillé l'egotechnique ))) ...!...
pour le côté justifié, ici, je veux qu'il reste au second plan, que le poème soit un vrai sonnet, peut-être pas académique, mais tout au moins au sens de la métrique... donc, ici, tous les vers sont maintenant à roues de douzepattes... (dans un premier temps, j'avais laissé le dernier claudiquer à onzesseprès)
je vais corriger le dernier tercet, non seulement à cause de ta remarque sur la ponctuation, mais surtout parce que j'avais écrit d'abord le son jouer monosyllabique... et au fur et à mesure de relecture le rythme de ce mot s'est accroché à moi en deux syllabes... donc, merci pour ta remarque, elle m'a obligée à repenser le dernier tercet...
...comme je suis un sale gosse têtu bourrique, je vais ponctuer le truc à la fin, ce qui renforcera le sens, fera faute de style mais trouvera justement tout son sens ... je pense aux fausses rimes en assonances, qui, je crois, ne font pas partis du jeu de la poésie justifiée, tout comme la régularité syllabique, non?
... jvoulais épaté mon pote Arthur en jouant de la voyelle...)))... (eme / ame / ome / ime... ere / are / ore / ire... ça, c'est les deux quatrains....pis après y'avait un trou.... pour le u...! alors j'ai gardé l'air de l'air de rien en finissant le texte au forceps... our / eur / ure....
avec le recul, je regrette de ne pas avoir pensé à oul / eul / ule....
Là, aurait été du grand art !!! :-)))))))))))))
c'est con, on pense toujours trop tard, le pourquoi du comment qui aurait pu construire le
dernier tercet corrigé donc:
Lui écrit à son tour finit aussi un jour
de jouer l'inventeur de vivre rimailleur
si la fin rime rien le futur se rature ?
amitié à tous ceusses qui
Re: Sonnet de technicien de surface
je suis technicien de surface, tous les jours je lave j'essuie je fais briller, un jour je finirai épuisé et ma surface sur cette terre sera balayée par un technicien qui essayera de faire aussi bien
petit métier grande utilité
petit métier grande utilité
So-Back- Nombre de messages : 3652
Age : 100
Date d'inscription : 04/04/2014
Re: Sonnet de technicien de surface
Je choisis la seconde version.
Dans la 1ère strophe, j'entends le son « en » comme un tam-tam : en/lisant/entend/dedans/élégance
« moi en»... m'a arrêtée...
« entend » ou entends ?
Dans la 2e strophe, les vers 6 et 7 sont en 7/5 enfermés dans deux 6/6 magnifiques de sincérité sur le rôle de l'écrivant – pourquoi ? Les deux rimes à l'intérieur des vers 5 et 8 : "vers/ouvert" venant s'ajouter aux assonances : « suiveurs/vers/travers » donnent de la force à cette poésie libérée du carcan de la rime pour la rime oubliant le sens. Je passe sur l'« alambique » et « ces gouttes à gouttes... » cher à l'auteur. )))
Le 1er tercet du sonnet est violent. Les mots sont choisis, les fausses rimes et les assonances renforcent cette impression, c'est ce que je ressens. Et cette accolement "douceur/colères" est tout simplement sublime.
Le final donne au lecteur une clé de lecture : « Lui écrit à son tour... ». Est-ce une correspondance, un poème réponse... ? et alors se pose la question : à qui répond le narrateur/auteur ?
Ou est-ce un poème réponse... à lui-même !
le poète tombe le masque ; la vie l'emporte t-elle sur le rêve ?
« Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage... », il est temps de rentrer en vraie-vie... ?
Ton texte m'a transportée,
j'ai mis du temps à entrer dedans et à te répondre - il est vrai que l'adresse m'a donnée des frissons...
"en commentaire du poème de poussid'amour, A coeur mourant belle espérance... et parce que mon espoir d'Ines, non mais !!! ))) "
c'est un poil perso, m^ au 1/4 de poil près ))))))
Et puis l'ai travaillé mon commentaire, comme je le fais pour toutes et tous !
C'est beau, vraiment... bravo !
Dans la 1ère strophe, j'entends le son « en » comme un tam-tam : en/lisant/entend/dedans/élégance
« moi en»... m'a arrêtée...
« entend » ou entends ?
Dans la 2e strophe, les vers 6 et 7 sont en 7/5 enfermés dans deux 6/6 magnifiques de sincérité sur le rôle de l'écrivant – pourquoi ? Les deux rimes à l'intérieur des vers 5 et 8 : "vers/ouvert" venant s'ajouter aux assonances : « suiveurs/vers/travers » donnent de la force à cette poésie libérée du carcan de la rime pour la rime oubliant le sens. Je passe sur l'« alambique » et « ces gouttes à gouttes... » cher à l'auteur. )))
Le 1er tercet du sonnet est violent. Les mots sont choisis, les fausses rimes et les assonances renforcent cette impression, c'est ce que je ressens. Et cette accolement "douceur/colères" est tout simplement sublime.
Le final donne au lecteur une clé de lecture : « Lui écrit à son tour... ». Est-ce une correspondance, un poème réponse... ? et alors se pose la question : à qui répond le narrateur/auteur ?
Ou est-ce un poème réponse... à lui-même !
le poète tombe le masque ; la vie l'emporte t-elle sur le rêve ?
« Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage... », il est temps de rentrer en vraie-vie... ?
Ton texte m'a transportée,
j'ai mis du temps à entrer dedans et à te répondre - il est vrai que l'adresse m'a donnée des frissons...
"en commentaire du poème de poussid'amour, A coeur mourant belle espérance... et parce que mon espoir d'Ines, non mais !!! ))) "
c'est un poil perso, m^ au 1/4 de poil près ))))))
Et puis l'ai travaillé mon commentaire, comme je le fais pour toutes et tous !
C'est beau, vraiment... bravo !
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Sonnet de technicien de surface
la deuxième version est un chef d'oeuvre de fausses notes.
la première, j'ai pas pu lire, le gars i s'prend pour ulysse puis prévert
chui venere
la première, j'ai pas pu lire, le gars i s'prend pour ulysse puis prévert
chui venere
hi wen- Nombre de messages : 899
Age : 27
Date d'inscription : 07/01/2011
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