Violette
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Violette
Dans la continuité de mon histoire ....
Espérant cette fois-ci ne pas trop en dire et permettre au lecteur de se laisser bercer ...
Je suis preneuse de vos commentaires qui me font avancer chaque fois.
C’est ivre de musique, allongée dans le petit espace vert laissé en héritage aux employés, qu’elle se laisse aller à espérer pouvoir être cette petite pâquerette, éclose, droite, fière, pimpante, sans artifices. Elle s’amuse de ses autres fleurs à la tête ronde vaporeuse et cotonneuse. Comment font-elles pour rester debout ?
Vivantes, fraîches, lumineuses elles en deviennent arrogantes. Elles la narguent de leur éclat, de leur parfum délicat, de leurs pétales qui rappellent les jeux d’enfants : un peu, beaucoup, à la folie …
Adèle n’est plus du tout. Loin de cette terre, elle prend forme autrement.
De ce corps inerte, allongé, en lien avec cette terre, elle devient papillon. Dans un élan d’imagination à la limite de la machination, elle ouvre sa chrysalide à l’aide de sa clé cachée, et se conte une histoire.
La douce brise vient disperser les cendres de ses souvenirs en une multitude de bourgeons en pleine floraison. Les pétales de rose s’éparpillent, se dispersent, pour venir s’affranchir du vent, délicatement, dans ce champ de pierres non plus pleureuses mais belles, souriantes, vivantes.
Elle se réjouit de cette nature en renaissance, à l’aurore de sa dormance, à l’aube de l’été.
Toucher les cieux, effleurer les nuages, ressentir la luminosité éclatante de l’astre solaire, approcher le croissant de lune et y deviner sa face sombre, elle se laisse voler au gré de la fumée de sa cigarette.
Les doigts légers, jouant avec l’alizé comme sur du piano, elle appelle la mélodie pour venir ouvrir son cœur. Les bras voltigeant, elle s’exerce à voler pour approcher son destin endormi.
En demi-conscience, comme droguée aux songeries enfantines, elle déploie ses ailes. Elle vient déjouer l’abeille maléfique qui pique et fait mal et joue de sa beauté pour lui faire tourner la tête. De sa parure dorée et violacée, elle est la reine, fière, grandiose, libre. Elle se rit des autres, les frôle de ses voilures, et vient butiner en leur cerveau leurs passions. Elle est désormais parmi les anges. Libre et légère, elle tournoie tel le pollen en cette saison.
Elle compose un air de violon en se frottant les ailes, elle sait créer désormais.
Elle s’approche du ciel mordoré. Elle n’a désormais, à son grand bonheur, plus besoin de fard pour se réapproprier cette beauté volée. Majestueuse habillée de ce violet, de cet orangé ; toutes ses tâches enluminées redonnent à son teint toute sa splendeur. Par magie, elle disperse des paillettes brillantes sur cet en-dessous triste et morose. Elle contemple ce corps avachi qui ne lui appartient plus et tente dans un mouvement d’air de lui adresser un délicat parfum de liberté.
Elle porte son âme aux nues et l’émancipe de toute enveloppe charnelle. Adèle demeure en silence, froide, raide.
Papillon de folie, papillon de joie, reste là.
Malheureusement le sort en est jeté. La félicité ne dure pas. Passagère, elle reste dans les airs, quand soudain, un homme s’approche d’Adèle.
« Mademoiselle.
- … »
Une main assurée et étrangement chaude vient se poser sur son épaule encore dénudée par l’apprentissage de la voltige.
Adèle sort alors de ses chimères, un peu contre son gré, reprend sa forme, se retourne, remet un pied, puis un second sur ce mini espace vert. Elle abandonne ses ailes pour redevenir humaine.
« Oui ?
- … »
Jamais personne ne lui adresse la parole ainsi. Adèle est d’une beauté froide, qui se protège derrière un air hautain au grand déplaisir des hommes déstabilisés.
Elle enlève ses écouteurs pour se mettre à la hauteur de son orateur.
« Je vous regarde depuis tout à l’heure, et je trouve votre candeur très plaisante. Vous sembliez absorbée. Je ne voudrai pas vous déranger.
- … »
Elle rougit, n’est pas habituée.
C’est une femme qui n’aime pas être prise au dépourvu. Souffrance va-t’en ! Son amant égoïste l’a déjà assez meurtrie.
Ainsi, elle ne sait que répondre.
Déstabilisée par cet impromptu, elle tente une réplique.
« Ah oui ?
- Oui. Vous êtes très belle à regarder. Je peux vous inviter à boire un café. Ne croyez pas que ce soit dans mes habitudes mais là je n’ai pu résister devant tant de plaisir à vous admirer.
- Vous en rajoutez. Mais merci pour le compliment. Je dois retourner travailler (et se retenant de répondre, et puis je ne suis pas accessible vous savez. Je suis mariée et enfermée dans mes fantasmes, elle s’abstient) »
Elle se retourne, plie bagage, prend l’horizon comme ligne de mire et se met en marche, encore toute chamboulée.
« Vraiment ? »
La même main forte et fougueuse lui reprend l’épaule.
D’un geste maladroit, elle rejoint son regard. Il lui sourit.
« Puis-je savoir votre prénom ?
- A quoi bon ? Vous savez, un prénom … C’est rien. Juste un nom sur un livret de famille, une carte d’identité. Qu’en feriez-vous ? »
Déstabilisée par propre sa répartie, elle rougit. La bouche sèche, les yeux perdus dans cette verdure, elle se voit alors en cette jolie Violette. Et si c’était le moment ? Maintenant ? Un échappatoire ? Une porte de sortie ? Une autre vie ?
Assommée par toutes ces questions venues à toute berzingue occuper, encore une fois, son esprit torturé, elle se lance :
« Violette.
- Violette ?
- Oui. Violette. Comme la couleur, comme la fleur, comme le parfum, comme les ailes d’un papillon. Violette.
- C’est très beau. Vous le portez très bien.
- Merci. »
L’un en face de l’autre, comme décontenancés, ils se regardent. Un ange passe.
Adèle se mélange à Violette, les couleurs lui ont donné mal à la tête.
Elle détourne les yeux pour tenter de faire taire cette excitation croissante, et croise du regard un joli papillon. Il voltige, malicieux, au-dessus de sa tête et lui faire perdre la raison.
Cette fois-ci ce n’est plus envenimée par cette horrible méchante mais bel et bien piquée par la beauté de cet insecte joyeux qu’elle se laisse choir.
Pantelante, accrochée à cet instant de vie embrasé par la pulsion de se laisser être, elle ne veut plus redevenir Adèle.
Espérant cette fois-ci ne pas trop en dire et permettre au lecteur de se laisser bercer ...
Je suis preneuse de vos commentaires qui me font avancer chaque fois.
C’est ivre de musique, allongée dans le petit espace vert laissé en héritage aux employés, qu’elle se laisse aller à espérer pouvoir être cette petite pâquerette, éclose, droite, fière, pimpante, sans artifices. Elle s’amuse de ses autres fleurs à la tête ronde vaporeuse et cotonneuse. Comment font-elles pour rester debout ?
Vivantes, fraîches, lumineuses elles en deviennent arrogantes. Elles la narguent de leur éclat, de leur parfum délicat, de leurs pétales qui rappellent les jeux d’enfants : un peu, beaucoup, à la folie …
Adèle n’est plus du tout. Loin de cette terre, elle prend forme autrement.
De ce corps inerte, allongé, en lien avec cette terre, elle devient papillon. Dans un élan d’imagination à la limite de la machination, elle ouvre sa chrysalide à l’aide de sa clé cachée, et se conte une histoire.
La douce brise vient disperser les cendres de ses souvenirs en une multitude de bourgeons en pleine floraison. Les pétales de rose s’éparpillent, se dispersent, pour venir s’affranchir du vent, délicatement, dans ce champ de pierres non plus pleureuses mais belles, souriantes, vivantes.
Elle se réjouit de cette nature en renaissance, à l’aurore de sa dormance, à l’aube de l’été.
Toucher les cieux, effleurer les nuages, ressentir la luminosité éclatante de l’astre solaire, approcher le croissant de lune et y deviner sa face sombre, elle se laisse voler au gré de la fumée de sa cigarette.
Les doigts légers, jouant avec l’alizé comme sur du piano, elle appelle la mélodie pour venir ouvrir son cœur. Les bras voltigeant, elle s’exerce à voler pour approcher son destin endormi.
En demi-conscience, comme droguée aux songeries enfantines, elle déploie ses ailes. Elle vient déjouer l’abeille maléfique qui pique et fait mal et joue de sa beauté pour lui faire tourner la tête. De sa parure dorée et violacée, elle est la reine, fière, grandiose, libre. Elle se rit des autres, les frôle de ses voilures, et vient butiner en leur cerveau leurs passions. Elle est désormais parmi les anges. Libre et légère, elle tournoie tel le pollen en cette saison.
Elle compose un air de violon en se frottant les ailes, elle sait créer désormais.
Elle s’approche du ciel mordoré. Elle n’a désormais, à son grand bonheur, plus besoin de fard pour se réapproprier cette beauté volée. Majestueuse habillée de ce violet, de cet orangé ; toutes ses tâches enluminées redonnent à son teint toute sa splendeur. Par magie, elle disperse des paillettes brillantes sur cet en-dessous triste et morose. Elle contemple ce corps avachi qui ne lui appartient plus et tente dans un mouvement d’air de lui adresser un délicat parfum de liberté.
Elle porte son âme aux nues et l’émancipe de toute enveloppe charnelle. Adèle demeure en silence, froide, raide.
Papillon de folie, papillon de joie, reste là.
Malheureusement le sort en est jeté. La félicité ne dure pas. Passagère, elle reste dans les airs, quand soudain, un homme s’approche d’Adèle.
« Mademoiselle.
- … »
Une main assurée et étrangement chaude vient se poser sur son épaule encore dénudée par l’apprentissage de la voltige.
Adèle sort alors de ses chimères, un peu contre son gré, reprend sa forme, se retourne, remet un pied, puis un second sur ce mini espace vert. Elle abandonne ses ailes pour redevenir humaine.
« Oui ?
- … »
Jamais personne ne lui adresse la parole ainsi. Adèle est d’une beauté froide, qui se protège derrière un air hautain au grand déplaisir des hommes déstabilisés.
Elle enlève ses écouteurs pour se mettre à la hauteur de son orateur.
« Je vous regarde depuis tout à l’heure, et je trouve votre candeur très plaisante. Vous sembliez absorbée. Je ne voudrai pas vous déranger.
- … »
Elle rougit, n’est pas habituée.
C’est une femme qui n’aime pas être prise au dépourvu. Souffrance va-t’en ! Son amant égoïste l’a déjà assez meurtrie.
Ainsi, elle ne sait que répondre.
Déstabilisée par cet impromptu, elle tente une réplique.
« Ah oui ?
- Oui. Vous êtes très belle à regarder. Je peux vous inviter à boire un café. Ne croyez pas que ce soit dans mes habitudes mais là je n’ai pu résister devant tant de plaisir à vous admirer.
- Vous en rajoutez. Mais merci pour le compliment. Je dois retourner travailler (et se retenant de répondre, et puis je ne suis pas accessible vous savez. Je suis mariée et enfermée dans mes fantasmes, elle s’abstient) »
Elle se retourne, plie bagage, prend l’horizon comme ligne de mire et se met en marche, encore toute chamboulée.
« Vraiment ? »
La même main forte et fougueuse lui reprend l’épaule.
D’un geste maladroit, elle rejoint son regard. Il lui sourit.
« Puis-je savoir votre prénom ?
- A quoi bon ? Vous savez, un prénom … C’est rien. Juste un nom sur un livret de famille, une carte d’identité. Qu’en feriez-vous ? »
Déstabilisée par propre sa répartie, elle rougit. La bouche sèche, les yeux perdus dans cette verdure, elle se voit alors en cette jolie Violette. Et si c’était le moment ? Maintenant ? Un échappatoire ? Une porte de sortie ? Une autre vie ?
Assommée par toutes ces questions venues à toute berzingue occuper, encore une fois, son esprit torturé, elle se lance :
« Violette.
- Violette ?
- Oui. Violette. Comme la couleur, comme la fleur, comme le parfum, comme les ailes d’un papillon. Violette.
- C’est très beau. Vous le portez très bien.
- Merci. »
L’un en face de l’autre, comme décontenancés, ils se regardent. Un ange passe.
Adèle se mélange à Violette, les couleurs lui ont donné mal à la tête.
Elle détourne les yeux pour tenter de faire taire cette excitation croissante, et croise du regard un joli papillon. Il voltige, malicieux, au-dessus de sa tête et lui faire perdre la raison.
Cette fois-ci ce n’est plus envenimée par cette horrible méchante mais bel et bien piquée par la beauté de cet insecte joyeux qu’elle se laisse choir.
Pantelante, accrochée à cet instant de vie embrasé par la pulsion de se laisser être, elle ne veut plus redevenir Adèle.
Madeleine Adèle- Nombre de messages : 38
Age : 43
Date d'inscription : 11/04/2014
Re: Violette
Première remarque : à lire l'entame, je m'attendais à retrouver le prénom Pâquerette à la fin! et à la fin du texte je me suis demandé pourquoi la première phrase ne faisait pas allusion à la violette... ah, les lecteurs! Quelle pénible engeance...
Moins que dans tes précédents textes toutefois, il subsiste de ces lourdeurs inutiles qui accentuent le côté mièvre du récit.
Dans l'ordre
Dans un élan d’imagination à la limite de la machination, elle ouvre sa chrysalide à l’aide de sa clé cachée, et se conte une histoire.
En demi-conscience, comme droguée aux songeries enfantines
tel le pollen en cette saison
Elle n’a désormais, à son grand bonheur
Par magie
Malheureusement le sort en est jeté. La félicité ne dure pas. Passagère, elle reste dans les airs, quand soudain, un homme s’approche d’Adèle.
sort alors de ses chimères
Jamais personne ne lui adresse la parole ainsi. Adèle est d’une beauté froide, qui se protège derrière un air hautain au grand déplaisir des hommes déstabilisés.
C’est une femme qui n’aime pas être prise au dépourvu. Souffrance va-t’en ! Son amant égoïste l’a déjà assez meurtrie.
Ainsi, elle ne sait que répondre.
Déstabilisée par cet impromptu
(et se retenant de répondre, et puis je ne suis pas accessible vous savez. Je suis mariée et enfermée dans mes fantasmes, elle s’abstient) »
par toutes ces questions venues à toute berzingue occuper, encore une fois, son esprit torturé
Un ange passe.(celui-là c'est le pire!)
pour tenter de faire taire cette excitation croissante, et croise du regardpuis "il"
Cette fois-ci ce n’est plus envenimée par cette horrible méchante mais bel et bien piquée par la beauté de cet insecte joyeux qu
accrochée à=en
Voilà! A mon avis, sans toutes ces phrases-cholestérol, le lecteur aurait toute liberté de se perdre, se retrouver, se faire peur, se rassurer, etc...
bien à toi, à te lire
Moins que dans tes précédents textes toutefois, il subsiste de ces lourdeurs inutiles qui accentuent le côté mièvre du récit.
Dans l'ordre
Dans un élan d’imagination à la limite de la machination, elle ouvre sa chrysalide à l’aide de sa clé cachée, et se conte une histoire.
En demi-conscience, comme droguée aux songeries enfantines
tel le pollen en cette saison
Elle n’a désormais, à son grand bonheur
Par magie
Malheureusement le sort en est jeté. La félicité ne dure pas. Passagère, elle reste dans les airs, quand soudain, un homme s’approche d’Adèle.
sort alors de ses chimères
Jamais personne ne lui adresse la parole ainsi. Adèle est d’une beauté froide, qui se protège derrière un air hautain au grand déplaisir des hommes déstabilisés.
C’est une femme qui n’aime pas être prise au dépourvu. Souffrance va-t’en ! Son amant égoïste l’a déjà assez meurtrie.
Ainsi, elle ne sait que répondre.
Déstabilisée par cet impromptu
(et se retenant de répondre, et puis je ne suis pas accessible vous savez. Je suis mariée et enfermée dans mes fantasmes, elle s’abstient) »
par toutes ces questions venues à toute berzingue occuper, encore une fois, son esprit torturé
Un ange passe.(celui-là c'est le pire!)
pour tenter de faire taire cette excitation croissante, et croise du regardpuis "il"
Cette fois-ci ce n’est plus envenimée par cette horrible méchante mais bel et bien piquée par la beauté de cet insecte joyeux qu
accrochée à=en
Voilà! A mon avis, sans toutes ces phrases-cholestérol, le lecteur aurait toute liberté de se perdre, se retrouver, se faire peur, se rassurer, etc...
bien à toi, à te lire
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Violette
déjà je vais dissiper tout malentendu : loin de moi l'idée d'enfoncer un clou, mais l'impression que j'ai ressenti après le point final est celle-là, pour imager :
ce texte ressemble à un gâteau, un immense gâteau dans lequel tu aurais mis tout ce que tu avais sous la main, dans tes tiroirs, dans tes placards, et même que tu serais partie faire des courses pour acheter le manquant que cela ne m'étonnerait pas.
le problème quand on cherche à faire plaisir ou se faire plaisir est que trop c'est trop... trop lourd, trop sucré, trop de trop.
parfois la simplicitude peut avoir du bon... je dis ça, je suis nulle en prose...
ce texte ressemble à un gâteau, un immense gâteau dans lequel tu aurais mis tout ce que tu avais sous la main, dans tes tiroirs, dans tes placards, et même que tu serais partie faire des courses pour acheter le manquant que cela ne m'étonnerait pas.
le problème quand on cherche à faire plaisir ou se faire plaisir est que trop c'est trop... trop lourd, trop sucré, trop de trop.
parfois la simplicitude peut avoir du bon... je dis ça, je suis nulle en prose...
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Violette
un exemple de dialogue :
soit je ris et lui balance un pulse, soit je remets mes écouteurs et basta... ça va pas... je veux bien, dans ton texte, c'est pas pareil.... mais non, non, ça l'fait pas, deux fois !
ce n'est pas possible, je veux dire, un homme qui s'approche de moi et me dit : "je trouve votre candeur très plaisante.(...) Vous êtes très belle à regarder.(...)Je peux vous inviter à boire un café."Madeleine Adèle a écrit:« Je vous regarde depuis tout à l’heure, et je trouve votre candeur très plaisante. Vous sembliez absorbée. Je ne voudrai pas vous déranger.
- … »
Elle rougit, n’est pas habituée (....)
« Ah oui ?
- Oui. Vous êtes très belle à regarder. Je peux vous inviter à boire un café. Ne croyez pas que ce soit dans mes habitudes mais là je n’ai pu résister devant tant de plaisir à vous admirer.
soit je ris et lui balance un pulse, soit je remets mes écouteurs et basta... ça va pas... je veux bien, dans ton texte, c'est pas pareil.... mais non, non, ça l'fait pas, deux fois !
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Violette
le texte est emprunt d'une humeur primesautière et affiche une mine réjouie, du coup je n'arrive pas à entrer.
hi wen- Nombre de messages : 899
Age : 27
Date d'inscription : 07/01/2011
Re: Violette
Bon .... Bon ....
Le temps m'aidait pas à trouver inspiration mais là ....
Je prends toutes vos remarques avec beaucoup de bienveillance, rassurez-vous !
Mais à force de travail et d'acharnement ... On dirait que c'est 'too much' .... C'est l'image que cela renvoit ...
Malgré toute la bonne volonté, l'envie, le besoin, le courage (et j'insiste) .... il devient de plus en plus difficile de croire que je sais écrire
Et pour dissiper tout malentendu, je ne fais pas ma 'pauvre' petite fille brimée ... Je constate simplement ...
Si le coeur m'en dit je ferai une autre version ...
Merci à tous d'avoir pris le temps de me lire
Belle journée empreint d'écriture pour vous !
Le temps m'aidait pas à trouver inspiration mais là ....
Je prends toutes vos remarques avec beaucoup de bienveillance, rassurez-vous !
Mais à force de travail et d'acharnement ... On dirait que c'est 'too much' .... C'est l'image que cela renvoit ...
Malgré toute la bonne volonté, l'envie, le besoin, le courage (et j'insiste) .... il devient de plus en plus difficile de croire que je sais écrire
Et pour dissiper tout malentendu, je ne fais pas ma 'pauvre' petite fille brimée ... Je constate simplement ...
Si le coeur m'en dit je ferai une autre version ...
Merci à tous d'avoir pris le temps de me lire
Belle journée empreint d'écriture pour vous !
Madeleine Adèle- Nombre de messages : 38
Age : 43
Date d'inscription : 11/04/2014
Re: Violette
Madeleine-Adèle,
Tu sais, déjà te poser ce genre de question est une sagesse!
Sans ironie, je le dis, certains ne font pas la différence entre l'écriture "sanitaire", ce qu'ils ont besoin d'évacuer, et écrire, c'est-à-dire s'adresser à des lecteurs.
(C'est la raison pour laquelle, personnellement en ce moment je n'écris rien, parce que ce serait trop...enfin pas assez... bref trop "frontal")
Mais qu'importe, si tu y prends un immense plaisir, si même c'est une délicieuse souffrance, ne t'en prive pas! Ce ne sont pas trois commentaires qui doivent guider ta vie...d'autant que sur d'autres forums (où les gens voient différemment) tu récolterais des succès.
Ce serait dommage que tu laisses tomber, ou que tu ailles t'imaginer qu'écrire, ce n'est pas pour toi ...Et as-tu essayé l'écriture "sous contraintes"?
C'est un bon entraînement de plume, divertissant et motivant, et qui permet de se "décentrer".
A te lire!
Tu sais, déjà te poser ce genre de question est une sagesse!
Sans ironie, je le dis, certains ne font pas la différence entre l'écriture "sanitaire", ce qu'ils ont besoin d'évacuer, et écrire, c'est-à-dire s'adresser à des lecteurs.
(C'est la raison pour laquelle, personnellement en ce moment je n'écris rien, parce que ce serait trop...enfin pas assez... bref trop "frontal")
Mais qu'importe, si tu y prends un immense plaisir, si même c'est une délicieuse souffrance, ne t'en prive pas! Ce ne sont pas trois commentaires qui doivent guider ta vie...d'autant que sur d'autres forums (où les gens voient différemment) tu récolterais des succès.
Ce serait dommage que tu laisses tomber, ou que tu ailles t'imaginer qu'écrire, ce n'est pas pour toi ...Et as-tu essayé l'écriture "sous contraintes"?
C'est un bon entraînement de plume, divertissant et motivant, et qui permet de se "décentrer".
A te lire!
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Violette
J'ai tenté une correction ... Je ne pouvais pas en rester là ....
Vivantes, fraîches, lumineuses, elles en deviennent arrogantes. Elles la narguent de leur éclat, de leur parfum délicat, de leurs pétales qui rappellent les jeux d’enfants : un peu, beaucoup, à la folie … Adèle n’est plus du tout. Loin de cette terre, elle prend forme autrement.
De ce corps inerte, allongé, en lien avec cette terre, elle devient papillon. Dans un élan d’imagination, elle ouvre sa chrysalide et se conte une histoire.
La douce brise vient disperser les cendres de ses souvenirs en une multitude de bourgeons en pleine floraison. Les pétales de rose s’éparpillent, se dispersent, pour venir s’affranchir du vent, délicatement, dans ce champ de pierres non plus pleureuses mais belles, souriantes, vivantes.
Elle se réjouit de cette nature en renaissance, à l’aurore de sa dormance, à l’aube de l’été. Toucher les cieux, effleurer les nuages, ressentir la luminosité éclatante de l’astre solaire. Elle se voit approcher le croissant de lune et y deviner sa face sombre. Que cache-t-elle ?
Les doigts légers, jouant avec l’alizé, elle appelle la mélodie. Les mains voltigeant, elle s’exerce à voler pour approcher son destin endormi. C’est alors que dans un geste majestueux, elle déploie ses ailes. Avec un plaisir non dissimulé, elle vient déjouer l’abeille maléfique qui pique et fait mal et joue de sa beauté pour lui faire tourner la tête. De sa parure dorée et violacée, elle est la reine, fière, grandiose, libre. Elle se rit des autres, les frôle de ses voilures, et vient butiner en leur cerveau leurs passions. Elle est désormais parmi les anges.
Elle compose un air enchanteur en se frottant les ailes, elle sait créer désormais. Adèle, la frustrée, se laisse à concrétiser son fantasme. Elle s’approche du ciel mordoré. Elle n’a désormais, à son grand bonheur, plus besoin de fard pour se réapproprier cette beauté volée. Adèle en a souffert petite. Dans la cour de récréation elle n’était jamais enviée des garçons. A-t-elle gardé cela en souvenir au point de la rendre vulnérable aux yeux des hommes ? Impressionnante, habillée de ce violet, de cet orangé ; toutes ces tâches enluminées redonnent à son teint toute sa splendeur. Telle la souveraine surplombant son royaume, elle disperse des paillettes brillantes sur cet en-dessous triste et morose. Elle contemple ce corps avachi qui ne lui appartient plus et tente dans un mouvement d’air de lui adresser un délicat parfum de liberté. Elle porte son âme aux nues et l’émancipe de toute enveloppe charnelle. Adèle demeure en silence, froide, raide.
Papillon de folie, papillon de joie, reste là.
Le sol devient humide. Les pluies torrentielles de ces derniers jours ont laissé des traces. L’herbe est gorgée d’eau et ne tarde pas à sortir Adèle de ses chimères. Elle se retourne, encore endolorie par l’humidité, et s’aperçoit alors que la réalité a repris le dessus pour venir faire taire l’enchantement. Alors, contre son gré elle reprend sa forme. Elle remet un pied, puis un second sur ce mini espace vert. Elle se résout à abandonner ses ailes pour redevenir humaine. Elle se redresse doucement. La tête lui tourne encore. Elle n’est pas habituée à voler. Pas pour l’instant en tout cas. Assise, les jambes en tailleur, elle enlève ses écouteurs pour se laisser bercer par la mélancolie des oiseaux. Ils sont là, chacun sur une branche à la regarder. Ils roucoulent, chuchotent, gazouillent. Cette aubade la rend moins morose et l’aide à se relever.
Mais, mal à l’aise, elle se sent regardée, épiée. Est-ce son papillon qui la regarde, resté là-haut, en repos à son tour sur un de ces petits nuages venus contrarier le bleu du ciel ? Non. Rien à l’horizon. Seuls les amoureux des fleurs perchés sur leur branchage. Elle sent pourtant un regard porté sur elle. Les idées remises au clair, elle cherche. Cette surveillance cachée l’inquiète.
« Oui ?
- … »
Personne. Déstabilisée par cet impromptu, elle se redresse fermement comme pour se donner consistance, balaie de sa main cette présence inopinée. Impalpable. A trop virevolter, elle a mal au cœur. L’heure la rattrape, contrainte elle plie bagage.
Tout semblait s’arrêter quand, sur son chemin, à sa grande surprise, elle croise son papillon. Aussi beau et coloré que celui qu’elle a été. Grand, élégant, superbe. Elle savait au fon d’elle qu’elle était capable de créer. En voilà la preuve ! De nouveau elle sourit aux anges. Pas farouche, ce dernier vient la titiller pour se poser au bord de son sein. La peau encore humide, il se rafraîchit des petites perles d’eau au âpre goût de terre.
Adèle se mélange à Violette, les couleurs lui ont donné mal à la tête.
Puis, malicieux, il voltige, au-dessus d’elle à lui faire perdre la raison. Cette fois-ci ce n’est plus envenimée par l’abeille maléfique aux ambitions infidèles mais bel et bien piquée par la beauté de cet insecte joyeux qu’elle se laisse choir.
Pantelante, accrochée à cet instant de vie embrasé par la pulsion de se laisser être, elle ne veut plus redevenir Adèle.
Violette
*
C’est ivre de musique, allongée dans le petit espace vert laissé aux employés, qu’elle se laisse aller à espérer pouvoir être cette petite pâquerette, éclose, droite, fière, pimpante, sans artifices. Elle s’amuse de ces autres fleurs à la tête ronde vaporeuse et cotonneuse. Comment font-elles pour rester debout ? N’est-ce pas trop lourd ? Déjà qu’Adèle a du mal avec ces souvenirs, mais une tête aussi disproportionnée … ingérable. Elle sourit. Moment d’égarement.*
Vivantes, fraîches, lumineuses, elles en deviennent arrogantes. Elles la narguent de leur éclat, de leur parfum délicat, de leurs pétales qui rappellent les jeux d’enfants : un peu, beaucoup, à la folie … Adèle n’est plus du tout. Loin de cette terre, elle prend forme autrement.
De ce corps inerte, allongé, en lien avec cette terre, elle devient papillon. Dans un élan d’imagination, elle ouvre sa chrysalide et se conte une histoire.
La douce brise vient disperser les cendres de ses souvenirs en une multitude de bourgeons en pleine floraison. Les pétales de rose s’éparpillent, se dispersent, pour venir s’affranchir du vent, délicatement, dans ce champ de pierres non plus pleureuses mais belles, souriantes, vivantes.
Elle se réjouit de cette nature en renaissance, à l’aurore de sa dormance, à l’aube de l’été. Toucher les cieux, effleurer les nuages, ressentir la luminosité éclatante de l’astre solaire. Elle se voit approcher le croissant de lune et y deviner sa face sombre. Que cache-t-elle ?
Les doigts légers, jouant avec l’alizé, elle appelle la mélodie. Les mains voltigeant, elle s’exerce à voler pour approcher son destin endormi. C’est alors que dans un geste majestueux, elle déploie ses ailes. Avec un plaisir non dissimulé, elle vient déjouer l’abeille maléfique qui pique et fait mal et joue de sa beauté pour lui faire tourner la tête. De sa parure dorée et violacée, elle est la reine, fière, grandiose, libre. Elle se rit des autres, les frôle de ses voilures, et vient butiner en leur cerveau leurs passions. Elle est désormais parmi les anges.
Elle compose un air enchanteur en se frottant les ailes, elle sait créer désormais. Adèle, la frustrée, se laisse à concrétiser son fantasme. Elle s’approche du ciel mordoré. Elle n’a désormais, à son grand bonheur, plus besoin de fard pour se réapproprier cette beauté volée. Adèle en a souffert petite. Dans la cour de récréation elle n’était jamais enviée des garçons. A-t-elle gardé cela en souvenir au point de la rendre vulnérable aux yeux des hommes ? Impressionnante, habillée de ce violet, de cet orangé ; toutes ces tâches enluminées redonnent à son teint toute sa splendeur. Telle la souveraine surplombant son royaume, elle disperse des paillettes brillantes sur cet en-dessous triste et morose. Elle contemple ce corps avachi qui ne lui appartient plus et tente dans un mouvement d’air de lui adresser un délicat parfum de liberté. Elle porte son âme aux nues et l’émancipe de toute enveloppe charnelle. Adèle demeure en silence, froide, raide.
Papillon de folie, papillon de joie, reste là.
Le sol devient humide. Les pluies torrentielles de ces derniers jours ont laissé des traces. L’herbe est gorgée d’eau et ne tarde pas à sortir Adèle de ses chimères. Elle se retourne, encore endolorie par l’humidité, et s’aperçoit alors que la réalité a repris le dessus pour venir faire taire l’enchantement. Alors, contre son gré elle reprend sa forme. Elle remet un pied, puis un second sur ce mini espace vert. Elle se résout à abandonner ses ailes pour redevenir humaine. Elle se redresse doucement. La tête lui tourne encore. Elle n’est pas habituée à voler. Pas pour l’instant en tout cas. Assise, les jambes en tailleur, elle enlève ses écouteurs pour se laisser bercer par la mélancolie des oiseaux. Ils sont là, chacun sur une branche à la regarder. Ils roucoulent, chuchotent, gazouillent. Cette aubade la rend moins morose et l’aide à se relever.
Mais, mal à l’aise, elle se sent regardée, épiée. Est-ce son papillon qui la regarde, resté là-haut, en repos à son tour sur un de ces petits nuages venus contrarier le bleu du ciel ? Non. Rien à l’horizon. Seuls les amoureux des fleurs perchés sur leur branchage. Elle sent pourtant un regard porté sur elle. Les idées remises au clair, elle cherche. Cette surveillance cachée l’inquiète.
« Oui ?
- … »
Personne. Déstabilisée par cet impromptu, elle se redresse fermement comme pour se donner consistance, balaie de sa main cette présence inopinée. Impalpable. A trop virevolter, elle a mal au cœur. L’heure la rattrape, contrainte elle plie bagage.
Tout semblait s’arrêter quand, sur son chemin, à sa grande surprise, elle croise son papillon. Aussi beau et coloré que celui qu’elle a été. Grand, élégant, superbe. Elle savait au fon d’elle qu’elle était capable de créer. En voilà la preuve ! De nouveau elle sourit aux anges. Pas farouche, ce dernier vient la titiller pour se poser au bord de son sein. La peau encore humide, il se rafraîchit des petites perles d’eau au âpre goût de terre.
Adèle se mélange à Violette, les couleurs lui ont donné mal à la tête.
Puis, malicieux, il voltige, au-dessus d’elle à lui faire perdre la raison. Cette fois-ci ce n’est plus envenimée par l’abeille maléfique aux ambitions infidèles mais bel et bien piquée par la beauté de cet insecte joyeux qu’elle se laisse choir.
Pantelante, accrochée à cet instant de vie embrasé par la pulsion de se laisser être, elle ne veut plus redevenir Adèle.
Madeleine Adèle- Nombre de messages : 38
Age : 43
Date d'inscription : 11/04/2014
Re: Violette
Je passe furtivement pour saluer ton geste: je crois que tu as fait le plus difficile, qui est d'accepter de changer de regard sur ce que l'on écrit . Le reste est question de temps!
A bientôt
A bientôt
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Violette
Polixene,
Merci
C'est tout l'interêt de ce forum ...
A bientot de te lire toi aussi.
Merci
C'est tout l'interêt de ce forum ...
A bientot de te lire toi aussi.
Madeleine Adèle- Nombre de messages : 38
Age : 43
Date d'inscription : 11/04/2014
Re: Violette
j'aime po les papillons.ce sont des êtres veules qui dissimulent mal leur passé de chenille; lourd passif;
autant l'histoire des paquerettes avec leur collerettes m'a captivé.
(par ex une paquerette avec un col mao, ça, ça serait cool).
autant la metamorphose en papillon, beuhhh
autant l'histoire des paquerettes avec leur collerettes m'a captivé.
(par ex une paquerette avec un col mao, ça, ça serait cool).
autant la metamorphose en papillon, beuhhh
hi wen- Nombre de messages : 899
Age : 27
Date d'inscription : 07/01/2011
Re: Violette
Hi Wen ...
C'est là toute la magie de la nature humaine et de notre esprit qui nous est propre ...
Comme on dit : on ne peut pas plaire à tout le monde ...
Blague à part, je ne voyais pas le papillon comme un insecte aussi 'déroutant' ...
Pour autant tu le dis très bien, et je t'en remercie car tu ne fais que confirmer mon envie de maintenir ce sujet : le papillon et son 'passé lourd'.
Tu as tout dit !
Bonne journée.
C'est là toute la magie de la nature humaine et de notre esprit qui nous est propre ...
Comme on dit : on ne peut pas plaire à tout le monde ...
Blague à part, je ne voyais pas le papillon comme un insecte aussi 'déroutant' ...
Pour autant tu le dis très bien, et je t'en remercie car tu ne fais que confirmer mon envie de maintenir ce sujet : le papillon et son 'passé lourd'.
Tu as tout dit !
Bonne journée.
Madeleine Adèle- Nombre de messages : 38
Age : 43
Date d'inscription : 11/04/2014
Re: Violette
Je rejoins les autres à propos du côté "too much" de ce texte. Il y a du soin, on devine la concentration, la volonté de bien faire, le respect dû à l'écriture... oui tout est là et sans doute trop là. Ce qui explique sans doute l'un ou l'autre détail superflu, le besoin de trop expliquer et d'en dire un maximum. C'est dommage car que de poésie et de douceur dans ces mots qui mériteraient vraiment de pouvoir se libérer de ce carcan du "vouloir trop bien faire". Je ne sais pas si il suffirait de les secouer un peu, d'alléger certaines tournures mais le potentiel est là, il ne faut pas le laisser dormir.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Violette
Bonjour Sahkti,
Quelle surprise en recevant un mail dans ma messagerie concernant un de mes textes ... Que de temps a passé depuis ...
J'ai continué un peu à écrire depuis ... Mais j'avoue avoir perdu un peu le fil conducteur ...
Mais cette 'relance' a réveillé chez moi une envie de le relire et qui sait de l'alléger avec désormais un recul plus que marqué par le temps
Belle journée à toi !
Quelle surprise en recevant un mail dans ma messagerie concernant un de mes textes ... Que de temps a passé depuis ...
J'ai continué un peu à écrire depuis ... Mais j'avoue avoir perdu un peu le fil conducteur ...
Mais cette 'relance' a réveillé chez moi une envie de le relire et qui sait de l'alléger avec désormais un recul plus que marqué par le temps
Belle journée à toi !
Madeleine Adèle- Nombre de messages : 38
Age : 43
Date d'inscription : 11/04/2014
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