Qui l'es-tu ?
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Sahkti
So-Back
teverino
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Qui l'es-tu ?
................Qui l’es-tu ?
Je ne suis qu’une vulgaire salade
Une banale scarole, une chicorée laiteuse
Une laide lady laitue.
Je souris aux malades
Et maligne en platebandes,
Je m’ouvre comme un soleil
Au jardinier qui me verse ses rasades.
Je n’essuie qu’une salade
Qui sent le champ ma grand-mère,
Qui ne pense plus aux lendemains :
Quand l’homme vient d’allonger sa main
Elle s’est tue.
Je ne suis qu’une vulgaire salade
Une banale scarole, une chicorée laiteuse
Une laide lady laitue.
Je souris aux malades
Et maligne en platebandes,
Je m’ouvre comme un soleil
Au jardinier qui me verse ses rasades.
Je n’essuie qu’une salade
Qui sent le champ ma grand-mère,
Qui ne pense plus aux lendemains :
Quand l’homme vient d’allonger sa main
Elle s’est tue.
teverino- Nombre de messages : 460
Age : 67
Date d'inscription : 23/05/2014
Re: Qui l'es-tu ?
çà donne envie
et puis çà laisse place a l'imagination
et puis çà laisse place a l'imagination
So-Back- Nombre de messages : 3652
Age : 100
Date d'inscription : 04/04/2014
Re: Qui l'es-tu ?
J'aurais bien repris une tranche d'inventaire des variétés et autres noms, j'aime assez ce procédé. Et j'aime bien ce texte, frais et grave à la fois.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Qui l'es-tu ?
Bonjour teverino,
Le L apostrophe du titre, il me semblerait se rapporter à cette grand-mère, outre le jeu de son avec cette "laitue". Les deux parties du poème forment un étrange miroir l'un de l'autre, malgré les apparences, c'est assez évident le sens. J'aime bien, c'est une poésie qui fait quelque chose avec des mots, au-delà de raconter, l'émotion s'exprime ainsi simplement et de façon percutante, à mon goût.
Le L apostrophe du titre, il me semblerait se rapporter à cette grand-mère, outre le jeu de son avec cette "laitue". Les deux parties du poème forment un étrange miroir l'un de l'autre, malgré les apparences, c'est assez évident le sens. J'aime bien, c'est une poésie qui fait quelque chose avec des mots, au-delà de raconter, l'émotion s'exprime ainsi simplement et de façon percutante, à mon goût.
Re: Qui l'es-tu ?
excellente cette salade !
j'ai autant adoré les jeux de mots, les images, que le voyage que vous offrez...
votre texte commence par un banal inventaire , c'est vous qui l'écrivez : "Je ne suis qu’une vulgaire salade" pour sourire aux malade en jeux de mots malins : "Je souris aux malades/Et maligne en platebandes,"... "Et maligne" : la santé (ma ligne),
"Et maligne en platebandes" : les salades alignées...
Et puis là, bravo !
"Je m’ouvre comme un soleil
Au jardinier qui me verse ses rasades."
la salade qui s'ouvre "comme un soleil" quand le "jardinier" vient l'arroser... l'érotisme de : "me verse ses rasades." : Shéhérazade...
Puis vous passez à la nostalgie, la langue, la terre, la "grand-mère" :
"Je n’essuie qu’une salade
Qui sent le champ ma grand-mère,"...
"Je n’essuie" / je ne suis : avec l'accent espagnol...
Et la présence masculine qui annonce la fin :
"Quand l’homme vient d’allonger sa main
Elle s’est tue."
"Elle s’est tue" / ou / elle se tue...
alors je délire peut-être teverino, et sûrement, mais cette salade, scarole, frisée... que sais-je... ne serait-elle pas une métaphore... ?
je me suis amusée, très bien écrit.
j'ai autant adoré les jeux de mots, les images, que le voyage que vous offrez...
votre texte commence par un banal inventaire , c'est vous qui l'écrivez : "Je ne suis qu’une vulgaire salade" pour sourire aux malade en jeux de mots malins : "Je souris aux malades/Et maligne en platebandes,"... "Et maligne" : la santé (ma ligne),
"Et maligne en platebandes" : les salades alignées...
Et puis là, bravo !
"Je m’ouvre comme un soleil
Au jardinier qui me verse ses rasades."
la salade qui s'ouvre "comme un soleil" quand le "jardinier" vient l'arroser... l'érotisme de : "me verse ses rasades." : Shéhérazade...
Puis vous passez à la nostalgie, la langue, la terre, la "grand-mère" :
"Je n’essuie qu’une salade
Qui sent le champ ma grand-mère,"...
"Je n’essuie" / je ne suis : avec l'accent espagnol...
Et la présence masculine qui annonce la fin :
"Quand l’homme vient d’allonger sa main
Elle s’est tue."
"Elle s’est tue" / ou / elle se tue...
alors je délire peut-être teverino, et sûrement, mais cette salade, scarole, frisée... que sais-je... ne serait-elle pas une métaphore... ?
je me suis amusée, très bien écrit.
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Qui l'es-tu ?
Au jardinier qui me verse ches rasades.
Oui c sympa.
Oui c sympa.
hi wen- Nombre de messages : 899
Age : 27
Date d'inscription : 07/01/2011
Qui l' es tu ?
La salade peut être imagée de différentes façons.
Alysée- Nombre de messages : 12
Age : 34
Date d'inscription : 20/06/2014
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