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Poésie contemporaine

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Art. Ri
Pussicat
Frédéric Prunier
minuit
Cerval
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Message  Cerval Ven 29 Aoû 2014 - 22:08

J'ai un Macbook. J'ai un smartphone.
J'ai une liseuse. J'ai une cigarette électronique.

(mais si j'arrête de fumer, JE PERDS MON ÂME)

J'ai des Google Glass. J'ai des italiques.

Les italiques viennent d'Italie, comme le bleu des lagunes.

Au commencement du Tout, je n'avais rien de tout cela ; seul un livre abandonné à l'angle de sa tranche ; les nuits s'y ouvraient par le hasard d'une brise, je n'ai jamais pu lire que les romans écrits comme aux dés, j'ai donc voulu composer ainsi celui qui pensais-je me prendrait pour sujet. je ne m'étais pas assez écarté. j'avais encore les doigts trop tachés du bleu des miroirs, le reflet n'était pas suffisamment diffracté à ma prunelle, pour qu'il s'y recompose, comme au ballet des saisons, une forme qu'il peut ranger sur le bout de sa langue. au petit jours toutes les formes de l'étendue sont des fruits. j'avais le corps comme un pain rompu ; et le reste dispersé à la nuit. tout a changé si vite. nous sommes si prompts à offrir des habits à nos pensées. cela m'a valu bien des peines, mais l'on est jamais vraiment satisfait de ce que l'on a, pas vrai ? oh ! ô pourtant la nuit jolie n'aura de cesse de me prendre pour un imbécile. toutes les lumières s'y rangent avec la concision d'au veston un mouchoir. vrai, je puis dormir sous ce taffetas rassurant.

Je n'ai jamais pensé comme ça dieu merci


J'ai un iphone, un ipad, un kindle, des lunettes, un métier. Un salaire.
Je suis économiquement intégré dans la société française.

"la société, c'est la fin de l'imagination". je dois cette parole à une connaissance sans imagination : la mienne.

J'ai :

1) un numéro de sécurité sociale
2) une mutuelle
3) une carte d'identité
4) un iphone
5) un ipad
6) un macbook.

Les MacBooks ne font pas les bons écrivains, mais font les bons MacBooks. Je dois à Segalen cette sagesse orientale. Je dois à mon père la Connaissance de l'Est.

Mes belles connaissances, je les ai perdues. Je ne me connais que par ouïe-dire.

La nuit m'est un plafond trop peint.

Cerval

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Message  Cerval Ven 29 Aoû 2014 - 22:36

Deuxième hoquet



Nulle révolution solaire ne me vit étranger aux résolutions : j’entrepris de me jeter à corps perdu dans l’Etude. Ce récit est sur le mode initiatique.

Je ne dois à la Pensée qu’attitudes circonspectes. La Philosophie m’enseigna ceci, lorsque je la pris pour maître. Cet enseignement dura cinq ans et fut sanctionné par un diplôme universitaire.

Le monde est-il le songe d’une nuit ou de milles aubes successives ? Dans le jour, dans l’ascension des nuits, il y a l’étonnement du monde.

Les ombres levées ont un cœur de clarté.

Ma poitrine se soulève quand la nuit y tombe. Son autre main laisse échapper une pensée. Dans l'aube plus petite qu'un cil elle continue son labeur. Le jour sait son effort et la salue de tintements : toute la matière est caressée par sa présence entendue, comme tout ce qui est mû par un principe invisible, l'étendue des blés. Ce n'est pas une porte ouverte aux bénédictions des efforts à venir. Ces gestes sont trop fragiles pour ne pas manquer de se fendre. Il y a mille façons d'accéder à une poitrine mais l'on ne pense jamais à celle qui fait le loquet tourner, comme lorsqu'on y engouffre de la musique. C'est comme lorsque l'on voit s'inviter les formes matinales sur leurs hôtes nocturnes ; qui laissent au porte-manteau du sommeil leur raison de nuit : deux ailes séchées dans l'immobilité noire ; ouvertes comme un livre aveugle et tombées comme un saut à la ligne. Ses pieds sont souverains mais moins que les nuages. Le ciel se remplit.

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Message  minuit Sam 30 Aoû 2014 - 11:07

Encore des pépites à sasser.
Le lecteur doit toujours faire le tri
entre le charme, et l'amidon d'un certain apprêt.

Et après l'amidon, ça donne quoi en écru...?

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Message  Frédéric Prunier Sam 30 Aoû 2014 - 14:51

c'est le texte que je préfère de vous
il a plus de matière
j'aime bien, il ferait un bon début de roman poétique
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http://www.quai-favieres-antiquites.com

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Message  Pussicat Sam 30 Aoû 2014 - 17:23

c'est vrai qu'il y a matière, comme dit Fred ;
je ne comprends pas bien le titre, mais je re-garde ce que le tamis a bien voulu garder dans sa gille, et c'est le mieux... l'écru l'écrit sans feinte-s...
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Message  minuit Sam 30 Aoû 2014 - 19:41

Ha oui, c'est vrai moi aussi je voulais aussi parler du titre, ce titre qui n'a rien à voir avec le texte et la choucroute : pourquoi ?
Bon, la réponse m'importe peu.
Mais vous, Pussicat, arrêtez de me me prendre l'écru et le tamis.
Demandez moi plutôt de vous les prêter, je le ferais sans souci.
Chacun son comment taire...

minuit

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Message  Art. Ri Mer 3 Sep 2014 - 14:37

minuit, pussicat
comment faites-vous pour vous supporter ?
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Message  hi wen Mer 3 Sep 2014 - 22:05

inégal mais toujours très creatif.
quand vous oubliez l'impérieuse nécessité d'être poétique à tout prix avec des formules choc, ça devient intéressant.

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Message  joe-joe Jeu 4 Sep 2014 - 5:36

Un texte, certes, dont on peut discuter des qualités.
Mais "poétique", je me bidonne. (Et, non, je ne suis pas un obsédé de la rime, là n'est pas la question...)

joe-joe

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Message  jfmoods Jeu 4 Sep 2014 - 9:15

J'attends donc avec impatience de savoir où est la question, joe-joe...

Impossible pour moi de lire ce texte sans tenir compte du rapport si particulier que Cerval entretient avec la majuscule.
jfmoods
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Message  Cerval Jeu 4 Sep 2014 - 15:43

jfmoods a écrit:Impossible pour moi de lire ce texte sans tenir compte du rapport si particulier que Cerval entretient avec la majuscule.

Vous avez raison ; sujet trop peu étudié. Jour heureux que celui où s'y pencheront les universitaires.

Cerval

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Message  joe-joe Jeu 4 Sep 2014 - 16:48

Eh bien, cher jfmoods, proposez-nous donc une définition de la poésie, pas trop vague, (je sais bien sûr combien la chose est difficile), dont ce texte pourrait illustrer les caractéristiques.

joe-joe

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Message  Cerval Jeu 4 Sep 2014 - 18:16

On ne m'a pas demandé mon opinion (c'est idiot, je suis tout de même l'auteur) mais pour moi la poésie c'est d'abord les images. Il s'agit bien sûr d'une définition subjective. On trouvera que le présent texte en contient éparses et son développement au leur dévoué quoi qu'on en puisse penser en termes littéraires. Voilà la définition satisfaite. Mais : j'ai tant d'affection pour le ton professoral que je réponds aux questions qui ne me sont pas adressées et dont la place n'est pas ici, n'est-ce pas ! mais dans le sujet dédié aux bavassages sur les textes. Merci de plutôt vous y rendre si vous devez continuer à penser vos analyses littéraires tout haut, joe-joe.

Poursuivre ici svp, merci:
http://www.vosecrits.com/t14244-discussions-autour-de-nos-textes

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Message  seyne Jeu 11 Sep 2014 - 20:26

oui, le titre....

Je m'interrogeais encore sur ce qui rendait si prenante pour moi ta poésie. L'élégance du geste qui jamais ne prétend à une élégance déjà connue, explorée, et qui donc s'inscrit dans l'instant, à la limite de la négligence et de l'abandon. dans la créativité du regard qui dit les choses en un clin d'oeil.

et puis, ce qui est plus facile à pointer du doigt, cette façon de cheminer sur une crête entre monde contemporain et monde ancien....c'est très particulier.
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http://www.angle-vivant.net/claireceira/

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Message  Cerval Mer 17 Sep 2014 - 19:59

la nuit fond en larmes. les gens ne le remarquent pas : depuis longtemps elle porte ses cheveux plus courts. leurs paupières la congédient. moi, lorsque j'approche, je noue mes mains comme des excuses, mais aucun angle n'est d'éloquence. je ne sais plus rien dire ; tous les mots tombent de ma langue. ce n'est plus de la pensée, ni de l'ennui. son pouls est tranquille. elle s'en va lorsque je viens, son pas est dans ma mémoire, dans une pièce où passeront aussi ses nuages. elle roule des épaules ; puis toute l'aube coule de ses joues. rien d'autour ne retenant ses couleurs n'avanceront leurs raisons. et malgré l'attente qu'à chaque fois dément l'aube, toutes ses idées demeureront comme secrètes. peut-être n'avait-elle jamais rien eu à dire. le sommeil est ainsi une poitrine tout à fait rigide. l'on s'y couche comme dans une barque, puisque la forme qu'elle prend est d'habitude ; l'on s'y découche ; il n'y a pas d'haleurs que le silence. si j'ai des mains, je peux bien les regarder comme font les aveugles. ses draps sont blancs comme le grain d'une voix. on s'endort très mal dans l'indifférence.

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Message  Cerval Mer 17 Sep 2014 - 20:07

si j'ai ce ton-là c'est parce que je viens de potasser le bouquin de trierweiler.

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Message  jfmoods Sam 20 Sep 2014 - 17:04

"au petit jour"
"mille aubes successives"
"l'Étude"

"Mille", nombre cabalistique, magique, éminemment rimbaldien, si souvent présent sous la plume de Louis.
                                           
Sans la présence de Seyne sur le forum, sans son regard sur les textes des autres, je ne me serais sans doute jamais véritablement penché sur l'univers de Cerval... et en cela j'aurais eu tort. Car cet univers, à la fois fascinant et fuyant, éminemment poétique, mérite que l'on s'y attarde. D'abord et avant tout parce que le poète rechigne à s'exprimer sur ses textes, parce que j'apprécie cet effacement, que cela ne peut qu'entretenir en moi un questionnement, une volonté d'aller au-delà des apparences, au moins de tenter de le faire. Beaucoup de choses se laissent pressentir chez Cerval, mais peu se laissent facilement appréhender par-delà l'évidence, cette forme d'émerveillement qui emporte le lecteur, comme malgré lui, dans nombre de ses textes. Il existe deux états poétiques de Cerval : le premier envisage le langage comme la traversée d'une expérience vécue hors du champ corseté des règles bien définies de la ponctuation et, à l'occasion, de la syntaxe. L'autre Cerval, auquel nous avons affaire ici, se montre volontiers argumentateur, met la poésie au cœur d'une réflexion. "Le roman intérieur", sorte d'ébauche autobiographique, jetait les bases de cette écriture : tenter de recréer un stade premier d'appréhension du monde, le stade qui précéderait la domestication, l'embrigadement par le langage de notre rapport au monde. "Poésie contemporaine" semble s'inscrire dans la suite logique de cette démarche. Comment conjuguer poésie et modernité ? Telle apparaît être la problématique de ce texte. La technique a pris aujourd'hui un ascendant tel qu'elle aspire à combler notre manque à être, qu'elle entend constituer une partie intégrante de notre identité (voir liste). Je possède donc je suis. Cependant, Cerval relativise avec humour les limites de cette prétention ("Les MacBooks ne font pas les bons écrivains, mais font les bons MacBooks."). Les objets ne sont que des objets : ils sont impuissants à nous augmenter. Il en va de même pour la connaissance, ici appréhendée dans son approche la plus valorisante, la plus noble : la philosophie, dont la majuscule (comme celle de l'Étude) mime humoristiquement l'aura. "Cet enseignement dura cinq ans et fut sanctionné par un diplôme universitaire."  Phrase qui prête, selon l'humeur du moment, à sourire ou à rire à gorge déployée. D'abord, par l'effet de disproportion entre le spirituel et le matériel, entre la somme des efforts consentis et l'obtention d'un simple bout de papier. Ensuite, par la forme indubitablement passive de la seconde partie du propos dont le verbe est, somme toute, peu gratifiant. Ni la technique, ni la connaissance n'agrandissent notre condition. Que nous reste-t-il, sinon l'étonnement primal face aux choses, sinon le questionnement incessant et fasciné ? "Le monde est-il le songe d’une nuit ou de mille aubes successives ?" Quoi d'autre, sinon le champ de la poésie ?

"Ses pieds sont souverains mais moins que les nuages."

… ne manque pas de rappeler Baudelaire...

" - J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!"

Un champ de l'écrit qui d'abord nous crible, nous aveugle, nous brûle ("au petit jour toutes les formes de l'étendue sont des fruits.", "nous sommes si prompts à offrir des habits à nos pensées") puis qui finit par trouver son chemin en nous par ce rapport natif, si privilégié au corps, cette espèce d'harmonie souveraine, ce jeu aux confins de la nuit et de l'aube ("C'est comme lorsque l'on voit s'inviter les formes matinales sur leurs hôtes nocturnes"). Le plus intrigant reste l'absence. L'absence de cette cigarette jadis obstinée et qui n'accompagne plus le mouvement, ne fait plus ici office d'élément obligé de la fantasmagorie.

Merci pour ce partage !
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Message  Invité Sam 20 Sep 2014 - 17:24

"Mes belles connaissances, je les ai perdues. Je ne me connais que par ouïe-dire.

La nuit m'est un plafond trop peint."


Je viens de lire les textes de Cerval sur ce "forum (?)".
Je trouve votre écriture absolument magnifique.

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Message  Invité Sam 20 Sep 2014 - 17:32

Et ce que jfmoods en dit est particulièrement intéressant, juste et - pour l'avenir du poème- réaliste si l'on veut parler de cette définitivement étrange manière de témoigner d'une époque avec une poétique qui lui ressemble.

Aujourd'hui chaque "poète" s'engage librement vis-à-vis de son époque, il y a de multiples manières, de multiples moyens. Davantage, sans aucun doute, que ceux dont disposaient les poètes des siècles passés.

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Message  Cerval Dim 21 Sep 2014 - 11:16

jfmoods a écrit:L'absence de cette cigarette jadis obstinée et qui n'accompagne plus le mouvement, ne fait plus ici office d'élément obligé de la fantasmagorie.


Vous avez raison : j'ai arrêté de fumer. Vous êtes de loin le plus fin de mes critiques.

Plus sérieusement, merci pour vos commentaires, ça me fait toujours plaisir à lire.

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Message  Cerval Dim 21 Sep 2014 - 11:18

(c'est un "vous" collectif, et j'aime aussi qu'on me tape dessus)

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