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Voilà les froides clefs qui traînent
Sous ce paillasson où les pieds
Quotidiens s'enlisent mais viennent.
Sous ce verrou, le creux clapier
Aux oblongues portes usées
Fermant les plumes dans le nid.
Froides coquilles à creuser
Au jour du midi jauni.
Partir pour maintenant cueillir
Les rêves sans serrure aigrie
De faire tourner, sous le gris
Cliquetis, l'heure du vieillir.
Piège fissuré, desserré.
Ouvrir !
Dans l’éventrée, la folle nuit
Chante le délice perçu,
Sans terre, un Horizon reçu.
Loin de l’enclos, vivent sans bruit,
Les yeux qui frappent et feux déchirent.
Sous ce paillasson où les pieds
Quotidiens s'enlisent mais viennent.
Sous ce verrou, le creux clapier
Aux oblongues portes usées
Fermant les plumes dans le nid.
Froides coquilles à creuser
Au jour du midi jauni.
Partir pour maintenant cueillir
Les rêves sans serrure aigrie
De faire tourner, sous le gris
Cliquetis, l'heure du vieillir.
Piège fissuré, desserré.
Ouvrir !
Dans l’éventrée, la folle nuit
Chante le délice perçu,
Sans terre, un Horizon reçu.
Loin de l’enclos, vivent sans bruit,
Les yeux qui frappent et feux déchirent.
post scriptum- Nombre de messages : 252
Age : 42
Date d'inscription : 18/11/2011
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Très beau texte, parfois d'une écriture toute en retenue et parfois qui se lâche un peu. Une hésitation entre pudeur et dire quand même. un style parfois musicalement hachuré comme ici
. Cohérence de l'image du passage de "la" porte comme moment triste mais obligé pour une autre vie, l'Horizon reçu...Partir pour maintenant cueillir a écrit:
Invité- Invité
Re: Ouvrir
Merci pour ce commentaire Qu'importe.
J'ai justement retouché le vers que vous relevez ainsi que le dernier distique.
J'ai justement retouché le vers que vous relevez ainsi que le dernier distique.
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Voilà les froides clefs qui traînent
Sous ce paillasson où les pieds
Quotidiens s'enlisent mais viennent.
Sous ce verrou, le creux clapier
Aux oblongues portes usées
Fermant les plumes dans le nid.
Froides coquilles à creuser
Au jour du midi jauni.
Vie à partir, vent à cueillir,
Ces rêves sans serrure aigrie
De faire tourner, sous le gris
Cliquetis, l'heure du vieillir.
Piège fissuré, desserré.
Ouvrir !
Dans l’éventrée, la folle nuit
Chante le délice perçu,
Sans terre, un Horizon reçu.
Loin de l’enclos, rives sans bruit
Aux yeux qui frappent et feux déchirent.
Sous ce paillasson où les pieds
Quotidiens s'enlisent mais viennent.
Sous ce verrou, le creux clapier
Aux oblongues portes usées
Fermant les plumes dans le nid.
Froides coquilles à creuser
Au jour du midi jauni.
Vie à partir, vent à cueillir,
Ces rêves sans serrure aigrie
De faire tourner, sous le gris
Cliquetis, l'heure du vieillir.
Piège fissuré, desserré.
Ouvrir !
Dans l’éventrée, la folle nuit
Chante le délice perçu,
Sans terre, un Horizon reçu.
Loin de l’enclos, rives sans bruit
Aux yeux qui frappent et feux déchirent.
post scriptum- Nombre de messages : 252
Age : 42
Date d'inscription : 18/11/2011
Re: Ouvrir
Nouvelle fin :
Loin de l’enclos, rives sans bruit
Aux yeux qui frappent et feux déchirent.
Dans l’éventrée, la folle nuit
Chante le délice perçu,
Sans terre, un Horizon reçu.
Loin de l’enclos, brûlent sans bruit,
Les voeux qui frappent et yeux désirent.
Aux yeux qui frappent et feux déchirent.
Dans l’éventrée, la folle nuit
Chante le délice perçu,
Sans terre, un Horizon reçu.
Loin de l’enclos, brûlent sans bruit,
Les voeux qui frappent et yeux désirent.
post scriptum- Nombre de messages : 252
Age : 42
Date d'inscription : 18/11/2011
Re: Ouvrir
Désolé, nouvelle fin :
Voilà les froides clefs qui traînent
Sous ce paillasson où les pieds
Quotidiens s'enlisent mais viennent.
Sous ce verrou, le creux clapier
Aux oblongues portes usées
Fermant les plumes dans le nid.
Froides coquilles à creuser
Au jour du midi jauni.
Vie à partir, vent à cueillir,
Ces rêves sans serrure aigrie
De faire tourner, sous le gris
Cliquetis, l'heure du vieillir.
Piège fissuré, desserré.
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Loin de l’enclos, rives sans bruit
Aux yeux qui frappent et feux déchirent.
Dans l’éventrée, la folle nuit
Chante le délice perçu,
Sans terre, un Horizon reçu.
Loin de l’enclos, brûlent sans bruit,
Les voeux qui frappent et yeux désirent.
Sous ce paillasson où les pieds
Quotidiens s'enlisent mais viennent.
Sous ce verrou, le creux clapier
Aux oblongues portes usées
Fermant les plumes dans le nid.
Froides coquilles à creuser
Au jour du midi jauni.
Vie à partir, vent à cueillir,
Ces rêves sans serrure aigrie
De faire tourner, sous le gris
Cliquetis, l'heure du vieillir.
Piège fissuré, desserré.
Ouvrir !
Loin de l’enclos, rives sans bruit
Aux yeux qui frappent et feux déchirent.
Dans l’éventrée, la folle nuit
Chante le délice perçu,
Sans terre, un Horizon reçu.
Loin de l’enclos, brûlent sans bruit,
Les voeux qui frappent et yeux désirent.
post scriptum- Nombre de messages : 252
Age : 42
Date d'inscription : 18/11/2011
Re: Ouvrir
Poème agréable à lire, on sent bien la rouille et la poussière des années qui nous encerclent.
Je préfère la première version que tes idées ultérieures. (deux fois "l'enclos" ce serait trop pour moi, avec les termes croisés, ça manque de naturel, j'ai la sensation que tu n'as pas su choisir alors tu mets les deux)
Je préfère la première version que tes idées ultérieures. (deux fois "l'enclos" ce serait trop pour moi, avec les termes croisés, ça manque de naturel, j'ai la sensation que tu n'as pas su choisir alors tu mets les deux)
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Ouvrir
Et le centrage n'apporte rien, car on cherche une relation avec le propos... ou alors fais-en un calligramme -serrure , ou clé.
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Ouvrir
Je n'ai lu que la première version et m'arrêterait donc là pour l'instant.
Très beau texte avec des images fortes, comme une ode à la vie... échapper à la répétition de ces gestes quotidiens qui nous enferment dans une vie imposée, que l'on s'impose, par convention, par lâcheté...
La mise en page évoque le calligramme, et dans ce cas j'y vois l'urne des espoirs perdus, ou l'oeuf primordial, à choisir, ou le calice qu'il faudrait boire avant que la nuit n'arrive et nous emporte.
J'aime !
Très beau texte avec des images fortes, comme une ode à la vie... échapper à la répétition de ces gestes quotidiens qui nous enferment dans une vie imposée, que l'on s'impose, par convention, par lâcheté...
La mise en page évoque le calligramme, et dans ce cas j'y vois l'urne des espoirs perdus, ou l'oeuf primordial, à choisir, ou le calice qu'il faudrait boire avant que la nuit n'arrive et nous emporte.
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Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
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