A Flore

[Hector.S]

La Mort n’est pas venue te chercher. C’est Mars qui t’a enlevée.
Elle est piète et tranquille et amie avec toi. Lui, n’est qu’orgueil et vanité ;
Par sa puissance je te vois affligée, il a détruit ton verger. Orchidée périt,
foulée par Nous, en un fort assiégé. Tu es pâle, et ce qui reste de toi est laid.
Par monts et vallées il est passé, forêts et failles il a pénétré. Je le vois, il a tout pris.
Ton corps mutilé, implore la pitié ; Ta terre est infertile, et ta verdure partie.

Mais quelque part sur ta peau, une goutte. Les pleurs de Zéphyr,
Te font parfois briller. Dans sa tourmente, il déchaîne les vents. Tempêtes implorées,
Le ciel se déchire. Et un hurlement : Vengeance.
Mais tu n’es plus rien, il est trop tard pour pleurer.

Pardonne-moi Flore. Mars est mon messager.

Un texte par rubrique et par catégorie, comme indiqué en page d'accueil. Merci d'en tenir compte à l'avenir.

[teverino]

On se croirait au XVIIè siècle, plutôt réussi. Les vers longs, les rimes internes, un rythme assez régulier (avec des octo, des hexa et même quelques alexandrins), des allitérations,tout cela me plaît. Le thème est cepedant fort grave et Mars c'est la guerre, la bêtise de l'homme

[teverino]

Mais quelque part sur ta peau ...les pleurs de Zéphyr

ça valait bien une relecture.

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