Dans leur monde (début de nouvelle)

[Orakei]

Dans leur monde, Chapitre 1:


Tous menaient leurs petites vies. Tous nageait en contre courant, aux prises avec le monde. Leur monde. En fait, ils évoluaient difficilement les uns avec les autres. Dans leurs comportements il y avait un ensemble de règles, d'ordres, de normes très strict, assurément déterminé. Un mécanisme complexe, fait de priorités, de droits de passage, d'élégance. Leurs mouvements paraissaient naturels, presque enfantin, mais obéissait à des codes extrêmement bien acquis depuis leur enfance.
Quand Isabelle tentait de se frayer un chemin vers le buffet, son corps glissait contre les ventres dodus des messieurs tout ronds, si un de ses talons écrasait violemment les orteils de Jacques ils effectuerait en synchronisé un pas en arrière bien maîtrisé. Un pas, un sourire, une formule de politesse quelconque et la valse se poursuivait comme ça, dans le chaos et le bruit des conversations figées. Ils dansaient sans en être conscient. Je pensais en les observant que leurs vies étaient superbes puisque dansées de pas en pas, de rires contenus en philosophie étriquée. Dansées comme si elles ne devaient jamais prendre fin.
Il y avait moi et puis les autres. Moi et Bruno, Michelle, Suzanne, Alix, Philippine, Amande, Lys, Jacques, Isabelle. Autour d' eux la ville, les autres et tout ce qui ne leur appartient plus. C'était les nouveaux bourgeois. Autrement dit les anciens nobles.

[Lifewithwords]

Tous nageait en contre courant,

Je ne suis pas sûre de moi alors je pose la question on dit nager EN contre-courant ? Moi j'aurais dit A mais j'ai certainement tort...

son corps glissait contre les ventres dodus des messieurs tout ronds,

Un peu répétif^^

Il y avait moi et puis les autres. Moi et Bruno, Michelle, Suzanne, Alix, Philippine, Amande, Lys, Jacques, Isabelle. Autour d' eux la ville, les autres et tout ce qui ne leur appartient plus. C'était les nouveaux bourgeois. Autrement dit les anciens nobles.

On sent que tu veux poser le décro mais je trouve cette accumulation de noms maladroite...
Quand à la dernière phrase elle est très discutable...^^


Enfin plus généralement j'ai l'impression que ça manque de fluidité, que c'est long au démarrage entre guillemets, c'est toujours difficile d'écrire le début de quelque chose^^. Donc ça donne une impression de lourdeur, peut-être trop d'adjectifs et d'adverbes aussi.

[Couscous]

un peu d'accord avec Faustine pour le côté répétitif.
Mais bizarrement ça disparait lorsqu'on lit le premier paragraphe en commençant par la fin et en remontant. "leur mouvement..." "un mécanisme complexe" et en remettant les autres phrases pour que ça garde le même sens.

j'adore le bout de phrase :"de rires contenus en philosophie étriquée"

[Sahkti]

Le début de quelque chose mais il y a un goût de trop peu pour moi. L'univers est intéressant et annonciateur de quelque chose mais il me manque une ambiance, une atmosphère qui créerait davantage de mystère ou d'envie de lire la suite. De plus, je trouve qu'il y a trop d'éléments dans ce court morceau, ça ne laisse pas le temps aux éléments de prendre place, de s'installer et de faire connaissance avec le lecteur. Trop dense.

Ha oui, aussi... Il y a pas mal de grosses fautes d'ortho, dommage :-(

Mais je lirai la suite!

[Loupbleu]

Beaucoup de fautes, attention !

C'est un peu court, il manque peut-être la longueur qui conviendrait à une description dont la forme même serait en accord avec le contenu.

J'aime bien la dernière phrase.

L'ensemble est d'un classicisme inattendu sous ta plume (très XIXème dans le fond, la description critique de la société bourgeoise), mais agréablement écrit, ça passe fort bien.

Mais le tout un peu trop court probablement.
Et beaucoup de fautes, attention !

[Siphon]

Ouais, bon, un début abscons de catégorie cinq pour aboutir à quelque chose de non-identifié.

Ca aurait pu être un interlude-OVNI si le thème était intéressant, la syntaxe originale, la manière de traiter dans un but vraiment suggestif, et sans fautes.

Bref, ça aurait pu être tout cela ou autre chose si ce n'était pas ça. A savoir dix lignes vides, en ce qui me concerne.

[abscisse]

Certainement un peu trop court, pour moi à peine une introduction étrange, qui me frustre un peu.
Un peu plus de longueur, et peut-être alors le décor serait posé.
J'attends de lire la suite.

[Invité]

Un peu creux à mon sens, avec de belles formules :
"Un mécanisme complexe, fait de priorités, de droits de passage, d'élégance."
"Ils dansaient sans en être conscient. Je pensais en les observant que leurs vies étaient superbes puisque dansées de pas en pas, de rires contenus en philosophie étriquée."

A côté de cela, je ressens une tendance à la facilité dans ce texte, due notamment à la présence par deux fois de l'expression "il y avait" en tout de même peu de mots.

[Contenu sponsorisé]