C'est pas ma faute j'ai rien fait à personne.
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C'est pas ma faute j'ai rien fait à personne.
on ne dit rien
je ne dis rien
c'est encore ce que je peux faire de mieux;
on écarte un rideau de nuages
comme à mettre la main sur la taille très fine des pluies
ou contre soi les fumées de cigarettes
(je dors avec au creux des bras toute l'idée du lit)
on dirait qu'il vient d'y avoir averse
à regarder cette façon qu'à l'air d'être suspendu
à l'instant qui le précédait; ou à une lèvre
qui se ferme sur ce qu'elle oubliait de dire, ainsi on n'en garde que la volonté exprimée:
tu peignes très lentement tes cheveux
comme il faut sur la palette suffisamment remuer les couleurs
ou se faire d'un espace mental le clavier du piano, pour jouer, enfin mettre côte à côte des idées et des objets ce qui fonctionne si on les fait s'alterner continûment.
j'ai un certain naturel à te prendre les mains;
toute la pièce est tombée à tes pieds
et respire logiquement à suivre chacun de tes pas dans cet espace
(j'ai un certain naturel à regarder les poitrines)
ah. et je suppose que tout le mobilier figure le collier de perles.
tu t'étends très doucement.
ce ne sont pas des yeux que tu as mais des façons de dire bonjour. au bout de la millième fois je suppose qu'il faut inventer un autre mot. je serre une main intérieure.
on moquera ma niaiserie.
tu t'étends très doucement que la bobine qui comme te projetait clignait des yeux, cherchait ses mots. très doucement ce qu'il y a sur toi - l'air - à son tour s'étend, tout se couche comme si les dominos veulent dormir. il serait peut-être temps à son tour de dormir. enfin la nuit entre et s'assied. parler reste une chaise longue.
je ne dis rien
c'est encore ce que je peux faire de mieux;
on écarte un rideau de nuages
comme à mettre la main sur la taille très fine des pluies
ou contre soi les fumées de cigarettes
(je dors avec au creux des bras toute l'idée du lit)
on dirait qu'il vient d'y avoir averse
à regarder cette façon qu'à l'air d'être suspendu
à l'instant qui le précédait; ou à une lèvre
qui se ferme sur ce qu'elle oubliait de dire, ainsi on n'en garde que la volonté exprimée:
tu peignes très lentement tes cheveux
comme il faut sur la palette suffisamment remuer les couleurs
ou se faire d'un espace mental le clavier du piano, pour jouer, enfin mettre côte à côte des idées et des objets ce qui fonctionne si on les fait s'alterner continûment.
j'ai un certain naturel à te prendre les mains;
toute la pièce est tombée à tes pieds
et respire logiquement à suivre chacun de tes pas dans cet espace
(j'ai un certain naturel à regarder les poitrines)
ah. et je suppose que tout le mobilier figure le collier de perles.
tu t'étends très doucement.
ce ne sont pas des yeux que tu as mais des façons de dire bonjour. au bout de la millième fois je suppose qu'il faut inventer un autre mot. je serre une main intérieure.
on moquera ma niaiserie.
tu t'étends très doucement que la bobine qui comme te projetait clignait des yeux, cherchait ses mots. très doucement ce qu'il y a sur toi - l'air - à son tour s'étend, tout se couche comme si les dominos veulent dormir. il serait peut-être temps à son tour de dormir. enfin la nuit entre et s'assied. parler reste une chaise longue.
Cerval- Nombre de messages : 286
Age : 32
Date d'inscription : 09/09/2012
Re: C'est pas ma faute j'ai rien fait à personne.
des morcellements d'intériorité, trop fugitifs à mon gout, sans grande unité. je ne sais si cela part d'un choix, celui de passer d'une esquisse à une autre. je trouve dommage que vous n'exploriez pas plus avant les diagonales.
hi wen- Nombre de messages : 899
Age : 27
Date d'inscription : 07/01/2011
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