Soleil du soir

[Alexandre241997]

Soleil du soir

Désinvolte ascension où mon âme transcende
La beauté du faciès, c'est le coeur qui commande,
Insensible amoureuse, gravissant nuages.
Je me perds dans mes sens, je m'enterre en ma rage,
Impuissance inventée témoignant du désir,
Je ne sens plus mes jambes, il ne faut pas mourir.
La Succube malsaine et le Styx incendiant
S'unissant dans la rage, appréciant le néant;
Je m'empêche de vivre, et les larmes croulantes
Ne crient que la folie, la violence tentante,
Je fais voler mes doigts vers les cieux pleins de terre,
Abordant les déesses et détruisant mes pairs,
Et ses cheveux de feu suffoquant dans la mer
Empoignant mes désirs que la mort désaltère
Inconscience rigide que le vent martèle,
Le poids de la douleur, subissant la querelle.

[Frédéric Prunier]

étonnantes références à l'antique... (si en plus votre age est réellement le 17)
ce poème pourrait être écrit au début du XIXe
mais pourquoi pas.... après tout, les modes ne sont qu'éternel turn around... :-)

quelques petits détails à revoir ? ( le  point d'interrogation parce que c'est vous qui choise... ) (les remarques, avec ou sans gants des commentaires n'engagent que le ressentir du lecteur...)

. la répétition du mot rage

. ce vers : Je fais voler mes doigts vers les cieux pleins de terre, .... (j'ai un peu de mal à "imaginer" les cieux pleins de terre....)

. gravissant nuages (je comprends que vous voulez absolument un vers de 12, mais ici, le sens est un peu altéré... ce ne sont pas les nuages qui gravissent n'est-ce pas ? )


après,
chaque vers est assez joli et exprime bien un sentiment,
par contre, l'ensemble manque un peu de sens global, d'histoire qui nous emmène sur un chemin au fil des lignes, d'un début à une fin...


amitié à vous et bienvenue parmi nous

[Pussicat]

j'avoue ma perplexité devant ce texte, je ne vois pas où vous voulez en venir... à vrai dire, je pige pas grand chose.
alors je prends sur moi, ce n'est pas ma tasse de thé aussi prends-je garde.
je lis un bloc et c'est difficile (à lire), je pense à Hugo mais le souffle n'y est pas, quant à la musique... (?)
je lis une répétition : rage
je lis des encombrants : gravissant / témoignant / incendiant / S'unissant... et ce n'est qu'un extrait...
je lis des vers incompréhensibles : Insensible amoureuse, gravissant nuages.
je lis des images pour le moins douteuses : les larmes croulantes ???
je lis un effet pour relancer un texte à bout de souffle : Et ses cheveux de feu suffoquant dans la mer
enfin, comme vous utilisez la forme classique, je lis qqs défauts, mais je ne suis pas une spécialiste de ce genre de poésie, donc à voir :
Je me perds dans mes sens, je m'enterre en ma rage : m'enterre-en ma rage / je ne suis pas certaine de l'élision de ce "e",

à bientôt de vous lire,

[Polixène]

Bienvenue à toi

ça part un peu dans tous les sens , j'ai la sensation d'un pêle-mêle tout embrouillé qu'on aurait collé pour redécouper des bandes de 12, bien rangées sauf que mince yen a des pas-12. Rhôô.

Autrement dit, si tu choisis l'alexandrin, ben faut bosser un peu plus quoi. Sinon, ton propos pourrait prendre toute l'ampleur qu'il mérite, et pourquoi pas révéler sa saveur, dans une forme moins contraignante.

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